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Un visiteur
1,0
Publiée le 15 octobre 2008
je n'ai pas compris comment certaines critiques ont pu être aussi dithyrambiques... je trouve que l'histoire en elle-même est en aucun cas novatrice. ce film est d'une longueur... 2h05' monica bellucci : "ça ne finira jamais". là j'acquiesce et je perds espoir... 2h06' daniel auteuil : "ça va bientôt finir". là je reprends espoir... de plus je ne comprends pas le titre "le deuxième souffle", comment peut-il s'intituler comme ça, alors que le film ne trouve même pas son 1er souffle ??? je dirai que ce qui sauve réellement ce film fleuve, c'est le casting qui est formidable, et le jeu des acteurs qui est très bon.
Quelques bonnes idées (bonne prise de vue), mais trop appliqué (on sent vraiment qu’il veut faire rétro et trouver des répliques belles dans leur dépouillement et leur virilité, sans résultat malheureusement) et bonne son à chier, tapageuse.
On a beau admirer Corneau pour son travail en général, on ne peut hélas faire comme si son remake de l'excellent film qu'avait fait Melville en 1966 était une réussite. Dans ce deuxième souffle, la stylisation des plans, des tonalités de couleurs, des répliques, de la musique est poussée à une telle extrémité et de manière si systématique qu’elle agit plus comme un filtre sur l’adhésion du spectateur que comme un catalyseur. On ne croit tout simplement pas à cette intrigue verbeuse distillée par des personnages certes bien joués mais desservis par des dialogues qui semblent uniquement conçus pour activer une joute de bons mots opposant des rivaux à la langue bien pendue. A l’image de ce fatiguant inspecteur Blot.
Un film qui mérite d'être regardé avec des acteurs plutôt fort et un bon scénario.De plus Michel blanc dans le rôle du policier est plutot malin car il incrne son personnage a marveille avec un grans respest entres se flic et les grands truand. de les couleurs un peu spéciale donne au film un atout asser plaisant. Jeter vous dessus sans aucune h'ésitation
Je n'ai pas besoin de regarder l'original pour être sûre qu'il est meilleurs que celui ci. A trop vouloir faire style film noire, le réal s'embourbe dans une immence pate jaune pisseuse dont sont impregnés ses décors. Qui d'ailleurs se ressemblent tous... Et puis trop de rouge tue le rouge, trop de plans censé faire bien tuent les rares qui valaient le coup... Ce film sent le copier coller à plein nez!! (avec une touche de non créativité en prime)Je me suis forcée à le regarder pour Monica Bellucci, qui une fois de plus ne m'a pas déçue. Quelques passages sont néamoins plutot intéressants mais bon.... ah oui quant aux dialogues... à oublier très vite. N'arrive pas à faire des films noirs qui veut!!! pour vous donner une idée, la phrase 'culte' de ce demi-navet:
Film assez intéressant, mais le seul et unique défaut de ce film est sa durée! en effet ce film et long, et par un moment on s'ennuie. Mais l'histoire est génial, les acteurs jouent fin bien, et le suspense est présent. Bon film!!
Alain Corneau ne sait pas faire un film noir. Il ne suffit pas de tourner des scenes de nuit pour réussir un film noir. Il suffit de regarder l'original, de Melville, pour voir que la copie n'est guère à la hauteur.
Corneau choisit une ambiance nocturne pour l'attaque, alors que chez Melville elle se passe de jour, dans un paysage grandiose. La lumière "sale", et jaune (est-ce un filtre pour donner un ton "passé", sépia ?) est un artifice inutile et peu esthétique. S'il voulait faire de l'esthétique, le choix du noir et blanc eût été plus radical et plus judicieux.
Du côté des acteurs, Cantonna, Melki, Dutronc et Belucci sont honnêtes. Auteuil, sans plus, et vraiment il ne réussit pas à camper un Gu cohérent. Tous les autres, dont hélas Michel Blanc qui se croit toujours aussi bon, sont à côté. Le débit est plaqué, faux.
Les dialogues non plus n'y sont pas, et ce n'est pas en faisant répéter à Cantonna l'affreux "tâcher moyen" que l'on rachète la fausseté du ton. L'argot du milieu requiert un certain naturel que les acteurs, à l'évidence, n'ont pas réussi à acquérir.
Le rythme aussi fait défaut, et enfin la musique, une imitation "à la manière de", une interprétation glacée d'une bande sonore fraîche dans les années 60.
Au total, une vraie déception, aggravée par la longueur du film.
Tout simplement un régal... Les personnages sont tous attachants, le film bien ficelé, je ne demandais qu'une chose c'est que le film ne s'arrête pas ! Que du bonheur.
Le cinema francais moderne a définitivement reussi à trouver un moyen de se ridiculiser encore plus qu'avec les bonnes comedies bien franchouillardes tel "Bienvenue chez les chtis" en la production d'un remake d'un grand films noir de la nouvelle vague. Tout d’abord, erreur dans le casting avec un Auteuil pas crédible du tout et qui visiblement n’en a pas foutu une pour. Comment expliquez vous le gars est gras comme un saucisson alors qu’il sort de prison ? Doit on rappeler que certains ont perdu plus de kilos pour faire leur travail (Choi Min-Sik dans « Old boy » par exemple), aucun charisme et pale doublure de Lino Ventura qui lui avait une « gueule ». Cantona et Belluci, nullisimes mais « bankables », devraient prendre des cours de théatres pour débutants avant de se la ramener sur grand écran. Meme s'il n'est pas mauvais dans son jeu, Michel Blanc (ou plutot son personnage),dixit le commissaire qui parvient à anticiper toutes les faits et geste du fugitif et a qui on la fait pas, est insupportable, . Le plus pathetique restent les scenes d’actions qui trainent en longueur la faute a des ralentis à la john Woo trés mal maitrisés. Ajoutez un rythme lent, une espece de photographie en couleur rouge/orange (pour un film noir ---> bizarre) et la coupe est définitivement pleine...
une bonne distribution, une bonne mise en scène. Oui, mais ce film est assez brouillon. Je n'ai pratiquement rien compris et je me suis endormie (ce qui n'arrange pas les choses). Donc, je n'ai pas aimé. C'est assez facile comme conclusion, par conséquent j'essaierai de le reregarder.
Alain Corneau, un peu en panne d’inspiration à la fin de sa carrière revient au polar – genre qui lui a apporté la notoriété – en s’attaquant au remake du « Deuxième souffle » de Melville . On sait que José Giovanni auteur du roman n’a jamais aimé la version du réalisateur au chapeau blanc et aux lunettes noires. Fidèle à son style fait d’économie de dialogues, Melville avec Ventura, Constantin, Meurisse et Fabregga avait livré un opus froid là où Corneau s'attache aux motivations des personnages, en premier lieu celles de Gu Manda dont la rancœur et le désenchantement sont clairement exprimés par un Daniel Auteuil qui le premier quart d’heure passé supporte la comparaison avec son glorieux aîné. Le parti pris sur les couleurs accentue encore la différence avec le noir et blanc minéral de Melville en donnant la priorité au jeu des acteurs par le floutage quasi systématique des arrières plans. Corneau est un chirurgien de l’âme humaine là où Melville pensait que les situations se suffisaient à elles-mêmes. Tout en restant fidèle au film de Melville, monument inscrit au panthéon du polar à la française des sixties, Corneau est sans doute plus proche de l’esprit de José Giovanni. On n'est bien sûr pas obligé de choisir entre les deux versions car elles offrent deux point vue sur un même sujet. Tous les acteurs sont au diapason d’Auteuil et l’on retiendra la performance du duo Dutronc/Duval qui au festival des gueules cassées nous rappelle celle des plus célèbres tronches d’Hollywood de Bogart en passant par Errol Flynn (sur la fin de sa vie) jusqu’à Lee Marvin pour finir avec Dennis Hopper et Christopher Walken.
je me suis fait avoir par l'affiche. Faire un remake en 2007 d'un bon polar noir des années 60, c'est louable mais surtout pas n'importe comment ! Pour un public actuel, n'ayant pas vu la 1ere version, il aurait mieux valu réactualiser le story-board et le rendre plus dynamique, car l'histoire des personnages est intemporel. Mais là, quel bourbier ! Couleurs insipides ( on voit meme pas le beau bleu azur du ciel marseillais) ou saturation des rouges et vert. Musique lancinante.. rythme à la Maigret ou Derrick. Jeux des acteurs hors norme : récitation de texte, aucun caractère, on s'endort... Et puis faire du ralenti pour l'hémoglobine qui gicle, c'est facile et n'apporte rien de plus au film. Si l'idée était de sortir un copier-coller de l'original, fallait juste coloriser le film avec Lino ventura, version bien meilleure.