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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 décembre 2010
Film que je n'avais pas vu à sa sortie, et que je viens de découvrir sur une écran d'ordi ! Pour tous ceux qui ont vu le film original de Melville, celui de Corneau n'apporte rien. Mais il se laisse voir et je l'ai trouvé assez bon. Le casting est convaincant (à part Monica Bellucci), et malgré son côté "grand gangster", Gu Manda a des faiblesses et une certaine fragilité. Bonne reconstitution d'époque, même si parfois on voit des modèles de voiture des années 60 ou 70 pour un film censé se dérouler à la fin des années 50.
Film vraiment raté. Le réalisateur réussit l'exploit de décalquer un très bon film de JP Melville pour en faire un mauvais. Celui qui tire le mieux son épingle du jeu est Cantona. C'est tout dire.
En voulant rendre vie à un genre, Alain Corneau livre un festival de stéréotypes aussi empesés que les costumes de croque-mort de ses personnages. Le pire est que le nœud de la tragédie, la volonté de Gu de restaurer son honneur vis-à-vis de ses complices est difficilement crédible : pourquoi donc se soucier de l’estime de personnes qu’on méprise suffisamment pour finir par les abattre ? En conséquence certaines scènes de la fin frisent le ridicule. Reste donc à admirer le savoir-faire des artisans : le jeu des comédiens, la photographie, la mise en scène, la musique… et puis c’est tout.
jj'ai vu les 2 versions à la suite : édifiant ! a part Auteuil presqu'à la hauteur de Ventura, et à la rigueur Monica Belluci, les autres acteurs jouent faux c'est presuqe amusant ! Meme Michel Blanc, il récite. On dirait qu'ils se forcent de peur de n'etre pas à la hauteur. Et des petits clin d'oeil de dialogue ont été supprimés ou modifiés. Que cette version est plate mais c'est incroyable !eu
A comparer à l'original bien sur. Bien joué, mieux que dans le Melville ou certain acteur avaient à peine le niveau patronage comme Christine Fabréga ou Michel Constantin, avantageusement remplacés par Monica et Canto. Dutronc est Magistral quoiqu'un peu fatigué. En négatif, la reconstitution des années 60 qui ne s’imposait pas et a un côté musée, et la teinte jaune du film qui n’apporte pas grand-chose et est parfois gênante.
Pauvre humanité... Pourquoi ne pas laisser à Jean-Pierre Melville ce qui lui appartient ? Un acteur de la trempe d'Auteuil, se fourvoyer dans un pareil méli-melo à deux euros, aux lumières vertes ou rouges, un Blanc qui n'a rien de la grandeur et hauteur de Paul Meurisse. Et surtout, cela est tenu d'être en 1958, mais changeons, cela coute moins d'argent. Ce n'est plus sur une route de montage du Sud, mais dans une zone industrielle, avec deux coups de révolver je te fais une belle explosion. Dieu, que l'intelligence humaine se vautre si bien dans sur le canapé de la médiocrité. Un ex-topmodel qui fait ce qu'elle peut, c'est à dire pas grand chose, un Blanc qui aurait au moins du étudier la version originale de ce remake. Picasso disait : "Les bons artistes copient. Les grands artistes pillent" Et les mauvais réalisateurs et acteurs délavent le noir et blanc en y ajoutant de la couleur qui n'arrange rien à l'affaire. A éviter, ou direct' à la poubelle.
Voici un véritable bijou de film noir, présenté dans un lumineux écrin de mise en scène et soutenu par un casting éblouissant! Trêve de superlatifs, d'abord il est vrai que Daniel Auteuil est parfaitement entouré (mentions spéciales pour la froide tendresse de Jacques Dutronc et la virile affection d'Eric Cantona), et son duel à distance avec un Michel Blanc méconnaissable conduit brillamment à l'inévitable face à face. Récit d'un polar, histoire de gangsters, Alain Corneau réussit un quasi sans-faute visuellement bluffant.
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1,0
Publiée le 25 avril 2010
En rèadaptant le grand classique de Jean-Pierre Melville dans un drôle de dècor rètro, èclairè aux nèons rouges ou verts fluorescents, Alain Corneau raconte à nouveau la dernière virèe de Gu, avec ces policiers et ces gangsters! Le scènario de Josè Giovanni (Corneau lui dèdit d'ailleurs le film) est coulè dans le bèton et n’avait pas besoin d’un lifting! Le jeu de certains acteurs n'est pas à la hauteur, de Monica Bellucci à Eric Cantona, en passant par Michel Blanc et Jacques Dutronc, tout ce joli beau monde ne convainc pas! Quant à Daniel Auteuil, il n'a pas l'èpaisseur du gangster, contrairement à Lino Ventura qui portait à même la peau tous les rôles de durs qui l'avait rèvèlè! Le rèsultat, criard, n'apporte rien de plus que l'original, malgrè cette sobriètè glaciale dans certaines scènes rèussies...
Le meilleur film d'Alain Corneau, pour moi . Je ne comprend pas la"critique" qui a descendu ce film. Parfois des remake peuvent être des chefs d'oeuvre , c'est le cas de celui-ci...
Daniel Auteuil n'a pas le charisme ni le physique de l'emploi pour ce rôle. Il parait bien fade et supporte très mal la comparaison avec le Lino Ventura du film original. De son côté Michel Blanc ne nous fera pas oublier Paul Meurisse.
Un film lent, très ennuyeux, des acteurs modestes. Cantona et Dutronc nullissimes. Le deuxième souffle. Un remake du film de 1966. Mal tourné et mal filmé. Du rouge, trop de rouge. Un film qui en boucle sur la chaine action.
Film très critiqué car comparé à un original haut de gamme. J'ai pour ma part été surpris en bien, à part la belle Monica semblant un peu perdue au milieu de cet univers d'hommes, quelques ralentis un peu lourds et du sang parfois inutile. Une ambiance prenante, des dialogues sympas et de bonnes gueules bien sombres. Mention spéciale à Jacques Dutronc, excellent dans un rôle inhabituel.
Alain Corneau a tenté de "reprogrammer" un film français "classique". ça frôle la parodie voir l'absurdité ! ça reste un bon film mais le style artistique est lourd parfois : Des hauts et des bas ! Avis partagé ! Fifty - Fifty !
Un casting terriblement efficace pour un polar aux petits oignons. Des deux adaptations, je préfère celle-ci de loin ! N'en déplaise aux conservateurs et même si j'en fais souvent partie, il faut avouer que d'autres dimensions viennent sublimer l'adaptation du roman de J. Giovanni. Je retiens surtout le casting et l'interprétation de d. Auteuil et J. Dutronc.