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Un visiteur
2,0
Publiée le 19 avril 2010
Que dire sur ce policier français...Et bien pas le meilleur du siècle mais voila un bon polar tout de même ! La longueur n'a pas été un obstacle (2h36). Beaucoup critiquent sur celle-ci mais une fois immergé dans le Paris des années 60, le temps passe plutôt vite et pas de scènes 'longues' en vue. Pour le scénario lui-même, tout s'enchaîne parfaitement et reste compréhensible. La ou il y a des choses à dire c'est pour le casting. Beaucoup de personnages et pas tous dans le coup malheureusement. Notamment Bellucci, qui grossit tout et reste parfois énervante dans son interprétation. Je retiens au final que Daniel Auteuil et Jacques Dutronc qui sont très bien positionnés et fais pour leur rôle respectif. Ensuite, une chose qui m'a fortement plu dans ce polar ce sont les décors et les lumières à dominantes orange et verte. Dans chaque plan, on sent un grand effort de réalisation et de mise en valeur de la scène par les décors et les jeux lumineux.
Honnête adaptation policière, le film décevra pourtant à la fois les fans de Melville (un remake de classique est toujours un risque), les admirateurs de Corneau ("Série noire" était plus abouti) et les aficionados des polars made in Asia auxquels le cinéaste veut rendre hommage (il ne suffit pas de filmer une fusillade au ralenti avec hémoglobine garanti pour retrouver la densité d'un John Woo). Sans doute le matériau de base (José Giovanni) a-t-il vieilli et le casting est très inégal. Un spectacle visible toutefois.
J'aurais vraiment voulu dire plus de bien du film car c'est rare qu'un film francais ose avec des partis pris aussi intéressant que risqué. Mais c'est bien là le problème car Corneau loupe pas mal de truc. On commencera par une photographie soigée mais assez moche suivi par des guns fights violent et esthétiques mais trés maladroits et bancal ce qui nous rappellent cruellement que Corneau n'a rien de John Woo malgré sa bonne volonté. Cette histoire de semi-réussite ou de semi échec selon le point de vue contamine aussi le casting qui se partage en 2 catégories avec d'un côté ceux qui assurent vraiment ( Blanc, Dutronc...) et ceux qui jouent horriblement mal ( Monica Bellucci, Duchauvelle...). Au final le film est malade et inégal mais a le mérite de tenter et d'essayer de proposer un vrai grand spectacle rendant hommage à tous un pan du cinéma aussi bien Français qu'étranger.
Certainement l'un des plus mauvais films d'Alain Corneau. On est bien loin ici de la force du "Cousin" ou de l'inoubliable "Tous les matins du monde". A force d'admirer les films noirs à l'ancienne, Corneau fait de ce remake un fourre-tout où se mêlent étroitement mauvais clichés du genre, ambiances entendues, rebondissements attendus et dialogues convenus. Bref, c'est raté. Et qui plus est très long.
J'ai été très déçu par ce film. Je m'attendais à quelquechose d'énorme car j'ai adoré l'original. J'ai trouvé ce film trop long et les acteurs ne dégagent rien (ce qui est encore plus navrant étant donné le super casting). Regardez plutôt l'original.
C'est visuellement assez chatoyant et les reconstitions d'époque sont pour la plupart assez sympathiques. Le problème, c'est le casting et la direction d'acteurs. Auteuil par exemple, est limite pour la carrure supposée de Gu ; quant à Bellucci, elle n'a pas le niveau pour faire de la pub, alors du cinéma... Et du coup, ce remake qui ne dépasse pas l'original en devient totalement inutile, ce qui le fera tomber aux oubliettes d'ici 3 mois. Pas mauvais en soi mais pas justifié finalement.
Il faut avoir du culot et une certaine dose d’inconscience pour réaliser un autre deuxième souffle, après celui de 1966. Et même si bien peu de spectateurs d’aujourd’hui ont vu le chef d’œuvre de Melville, ils peuvent comprendre que le scénario s’inscrit dans une époque révolue, où il était question d’honneur, de vengeance, d’appartenance à un milieu… Le film de Corneau paraît long (il l’est), laborieux, sans aucune originalité dans la façon de dérouler le récit, les personnages annoncent souvent ce qu’ils vont faire, et il y a donc assez peu de surprises dans cette histoire dont on a déjà vu mille fois les différents épisodes, le casse minutieusement préparé, les trahisons diverses, la belle brune (ah non, elle est blonde… bizarre, pour Monica Belluccci !) tremblant pour son homme… Les partis pris techniques sont plus affirmés, comme le traitement des couleurs, plutôt irréel, ou les décors, proches de l’abstraction. La direction des acteurs semble avoir été laissée de côté : Auteuil n’est absolument pas crédible dans son rôle, au contraire de Dutronc (mais Dutronc n’est jamais mauvais). Les autres, Monica en tête, font une caricature d’interprétation, dans leur rôle mais un peu comme au théâtre, en grossissant tout. L’ensemble est donc assez indigeste, la palme du grotesque revenant à la dernière fusillade, qui se voudrait grandiose et qui passe allègrement les limites du ridicule, chorégraphiée mais statique, pathétique mais n’arrachant aucune goutte d’émotion.
Un film qui mérite d'être regardé avec des acteurs plutôt fort et un bon scénario.De plus Michel blanc dans le rôle du policier est plutot malin car il incrne son personnage a marveille avec un grans respest entres se flic et les grands truand. de les couleurs un peu spéciale donne au film un atout asser plaisant. Jeter vous dessus sans aucune h'ésitation
Réalisation maniérée et photographie fastueuse : une esthétique de film noir aux couleurs flamboyantes totalement envoûtante, transcendée par des effets visuels hallucinants où même la violence pure est sublimée à un point de beauté absolue. À la fois glamour et rétro, et teinté de nostalgie, avec LE DEUXIEME SOUFFLE, Alain Corneau met des étoiles plein les yeux de ses spectateurs, à grand renfort d’éblouissants artifices, mais pour masquer une ironie du sort : un scénario qui manque, justement, de souffle ! Mais le film a de charme bien plus que nécessaire pour faire oublier que tout n’est qu’illusion ; de plus que le respect de Corneau pour l’époque et le genre est total, et son admiration, sans limite. Le ton d’une tragédie, le rythme d’un polar, l’esthétisme d’un film noir, et un casting prestigieux et sublimé... Si on s’efforçait de ne pas voir ses maladresses, LE DEUXIEME SOUFFLE serait un chef d’œuvre éclatant.
Le remake du film de melville était un évènement cinématographique très attendu de cette fin d'année. En effet son casting additioné au fait que le polar reprenait le devant de l'affiche était hyper interressant.
Premier enseignement , la version Corneau est très fidèle à la version Melville dans sa narration. Si vous n'aimez pas les polars noirs, les histoires d'hommes de gangsters et d'honneur, passez votre chemin ! Néanmoins Corneau a su innover en ammenant un hestetisme inspiré du cinéma asiatique actuel, une violence très stylisée que ne renierait pas John Woo . L'atmosphère qui se dégage de tout celà est visuellement irréelle, hors d'age mais crée indubitablement une ambiance particulière assez proche de la BD. Deuxième enseignement Auteuil, Blanc, Dutronc, Cantona, Melki sont exellents. Leur interpretation est portée par des dialogues très travaillés , plus modernes que dans la version de melville mais pas au gout du jour pour autant, ce qui leur donne un coté hors d'age totalement en phase avec l'atmosphère visuelle du film . En revanche Monica Bellucci prouve une fois de plus qu'elle est probablement la plus mauvaise actrice de sa génération. Ses attitudes, sa voie, son accent sont insupportables .Elle rend son personnage anti pathique et dessert le film car elle n'est pas au niveau de ses partenaires.
Cependant le principal défaut du film réside dans sa longueur. 2H30 , c'est au moins 45 minutes de trop. C'est dommage car cela rend le film indigèste et rebutera une bonne partie du public.
Au final, on ressort un peu sur sa faim en se disant qu'on serait assez curieux de voir comment tarantino aurait traité ce remake du deuxième souffle (film qu'il vénère). Probablement avec d'avantage de coolitude, de musique, d'humour décalé ce qui aurait clairement fait passer d'avantage la pillule que le conformisme qui se dégage de la version de Corneau malgré tous ses efforts stylistiques.
Ce Deuxième Souffle est un bon polar français mais le contenu manque de noirceur et les personnages de charisme. Pour un film de ce style, c'est capital.
Je suis aller plein de bonne volonté voir LE gros film français de la fin d'année : réal sur le retour ultra-motivé, casting qui pète, intentions louables, sujet béton. C'est bien sûr lent et long (mais c'est pas grave, ça me dérange pas trop vu que je ne m'attends pas à un film qui va à 1000 km/h) et la mise en place est sympa. Les acteurs se distinguent tous (même M. Bellucci joue bien, à de rares exceptions près, et arrive à être intense sans prononcer un mot) et tout se met progressivement en place pour le final tragique. Les dialogues sont impeccables, les rebondissements un peu absent (si on a vu la bande-annonce) et c'est assez plaisant à voir avec une mise en scène typée HK (W.K. Wai, J. To, J. Woo ...). Mais quel dommage que la violence du film soit si complaisante (à grand coups de ralentis gore et de bruitages explicites) et que le final soit aussi grand guignol et invraisemblable, enlevant toute émotion à cette scène cruciale qui au final s'avère pénible à regarder. J'en ressort donc un brin déçu, énervé par quelques invraisemblances incroyables (de l'or porté comme qui rigole, revoir "Die hard 3" pour faire la différence) et par quelques personnages perdus en route (Alban entre autres). Reste donc M. Blanc, dans le rôle le plus complexe du film. D'autres critiques sur
"Un polar violent certes, mais très réffléchie. J'aime cette ambiance jaunâtre sombre, cette mise en scène à coeur ouvert de A. Corneau et biensur le jeu d'acteur de chacun des comédiens."
Evadé de prison, Gustave retrouve Manouche et Alban alors qu’ils traversent une mauvaise passe. Traqué par le commissaire Blot, il est engagé par une équipe projetant le braquage d’un transporteur de fond. Réaliser un remake est toujours une gageure, et rares sont les réussites. Corneau, en suivant le film de Melville scène à scène, rend la comparaison inévitable. Dans quelques productions précédentes il avait montré qu’il savait d’inspirer du climat froid et envoûtant de ce même Melville, mais curieusement, il semble l’avoir oublié. Corneau cherche ici le spectaculaire, il colle à une action dont les personnages sont le support, et montre le souci d’un esthétisme (couleurs style technicolor, décor mi années soixante mi années vingt) bien différent de celui de son prédécesseur. Il sait raccourcir ce qui doit l’être, montre des rapports plus chaleureux entre les êtres, un bon sens du suspens, et finalement réalise un film riche qui peu soutenir la comparaison avec celui de son aîné. Daniel Auteuil convient bien au personnage de « Gu », et parfois, chapeau et moustache aidant, on peut le confondre avec Lino Ventura. Michel Blanc campe un commissaire Blot beaucoup plus Melvillien que Meurisse, et plus crédible. Jacques Dutronc en truand vieillissant froid et désabusé est parfait ; le reste de la distribution se tient, un satisfecit pour Gilbert Melki, un avertissement pour Cantona, balourd et inexpressif, à cent coudées de Constantin. Les scènes de cabaret sont ici sans intérêt, mais c’est bénin. Par contre grosse réserve pour les séquences de meurtres, avec ralenti, vêtements qui éclatent et sang qui gicle : cet « american circus » est hors sujet. Voir d’abord l’original, puis savourer la copie.