Je dirais 1 bon 2 étoiles, pas 3 car on reste sur sa faim... On retrouve le style de "l'homme sans passé", avec ces fameuses couleurs, et des personnages blafards. Mais j'ai trouvé le pers principal (le veilleur de nuit), très attachant, sa naîveté vis à vis de cette femme qui l'entraîne ds une machination..
Un jour, bientôt, Aki Kaurismaki finira par être récompensé par une belle palme d'or, à l'ancienneté, un peu comme Ken Loach cette année. En fait, il aurait déjà dû l'avoir pour "l'homme sans passé", sans doute le plus beau film de ces 5 dernières années cannoises. Même si "les lumières du faubourg" se situent un chouia en dessous de ce chef-d'oeuvre du 7ème art, il n'y aurait pas eu à crier au scandale s'il l'avait eu cette année, loin de là ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des films dans lesquels chaque plan dure exactement le temps qu'il faut : jamais trop court et, surtout, jamais une seconde de trop. Des films avec un éclairage aussi somptueux. Des films avec un scénario à la fois si simple et si riche. Cette fois ci l'histoire d'un employé d'une société de gardiennage, mis à l'écart par ses collègues, manipulé par des gangsters et aveugle face à l'amour. A titre très anecdotique, on notera que ce film permet d'entendre une version différente de la chanson "volver", celle qui a donné son titre au film d'Almodovar. Courez vite voir ce film.