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Tanezir
34 abonnés
583 critiques
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3,0
Publiée le 13 janvier 2010
Le film n'a rien de sentationnel mais il est tout à fait correct. Il n'y a pas la moindre action, ce qui ne lui enlève rien, et rend le tout assez reposant. Le truc qui m'a bien plus ce sont les visages et les attitudes dse personnages, qui ont tous l'air de n'en avoir rien à faire, alors qu'on attendrait au vu du scénario, un minimum d'expression en rapport avec ce que le réalisateur leur fait vivre. Sinon et bien je ne suis pas vraiment déçue. Je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps.
Avec un style assez froid (trop peut-être ?) Kaurismäki nous montre la vie d'un type solitaire mais pas par choix, une vie bouleversante de tristesse et de rejet. Quelques beaux plans mais c'est un film lent et froid comme je l'ai déjà dit.
Bien que "Les Lumières du Faubourg" soit un cran au-dessous de "L'homme sans passé" du même réalisateur, c'est toujours un plaisir de regarder un film de Kaurismaki. Toujours ces personnages stoïques à l'humour mordant typiquement finlandais et toujours ce côté poétique et romantique notamment ici dans la seconde partie du film. Dommage que celui-ci soit parfois un peu trop saccadé.
C'est lunaire, c'est froid, c'est glaçant, c'est fou, c'est drôle, c'est terrible: c'est un film de Kaurismaki, toujours désespéré, et animé par la liberté totale que lui confère le désespoir.
Calimero a pris forme humaine ... et comme dans le dessin animé, tout est vraiment trop injuste. Nous sommes baladés par le réalisateur dans une triste histoire sans pour autant être ému tant elle est prévisible. C'est peut-être là la force du film, ne jamais nous surprendre alors qu'on l'on souhaiterait ne serai-ce qu'une minute de bonheur à Koistinen, notre sombre héros...
Le nouveau film d'Aki Kaurismaki appartient à la veine pessimiste de son auteur, celle que l'on préfère. Son film est empreint d'un désespoir assez difficile à supporter, tant la solitude du personnage principal est évidente. Toujours préoccupé par les mêmes thèmes, le cinéaste applique sa recette habituelle : dialogues minimalistes, jeu détaché des acteurs, importance du cadre et photographie travaillée à l'extrême. Les détracteurs de l'auteur diront une fois de plus que la vie n'arrive pas à passer dans ce film très formaliste. Pourtant, c'est en stylisant au maximum ses plans que le cinéaste parvient à créer cette atmosphère si particulière de morne réalité. S'il ne révolutionne en rien l'oeuvre du finlandais, son nouvel opus est un bel exemple du savoir-faire et de la maîtrise d'un artiste arrivé au sommet de son art.
Kaurismäki veut tellement traiter la "paumitude" qu'il finit par faire un film trop paumé. L'image est plate, l'acteur est plat et l'évolution aussi. On n'est que très peu ému par cette tristesse ambiante. Comme quoi faut pas en faire trop pour faire passer les sentiments
L'histoire est pas mal, il y a toujours une pointe d'ironie dans ce film, mais bon ça casse pas la baraque pour autant... C'est plaisant tout de même, mais c'est pas inoubliable...
Le film qui traite de la solitude nous plonge dans la fatalité troublante d'une vie monotone, celle de Koistinen, qui semble être spectateur de son existence plutôt qu'acteur. Malgré son caractère inhibé et sa vie "en marge", on s'attache à ce personnage aux journées semblables qui oscillent entre son appartement, en sous sol d'un immeuble en béton en bordure de docks, son travail monotone, ses sorties à la baraque à saucisses....à chaque séquence, on espère que quelquecose de beau va se passer dans sa vie..on sourit à l'arrivée de la blonde, au début ! Un grand bravo à Kaurismaki qui nous fait partager, à travers cette poésie d'une douceur noire, propre à lui, une vie quelconque sans prétention comme il en existe des milliers, où personne ne s'attarde. A travers ses plans fixes, ses décors minimalistes, ses mises en scène dépouillées, ses tangos qui nous bercent, il nous fait vivre un pur moment de bonheur glacial ou s'entremêlent noirceur et luminosité.
Déçue! conte trop caricatural...bon j'avoue je me suis un peu endormie aussi! Difficile d'expliquer pourquoi ce film est à la fois très similaire à l'homme sans passé mais aussi nettement moins bon...
.....peinture du desastre ordinaire le film pourrait rendre hommage a Edward Hoopper ce peintre americain epris de realisme sombre a peindre la solitude.Mention speciale pour le montage épuré qui nous renvoie a l'essentiel. Itineraire d'un reveur ecrase par la realite brutale de la vie et qui trouve finalement la redemption dans les bras d'une femme
Derrière les visages fermés et impassibles, derrière les vapeurs d'alcool et les nuages de fumée (car on boit et on fume beaucoup dans les films de Kaurismaki même dans les lieux publics !), les lumières du faubourg montrent la profondeur de l'être dans un monde sans concession. Film d'auteur à l'univers très personnel, fantastique esthétique de l'image (des visages tristes jusqu'aux vues d'helsinki et ses pauvres faubourgs).
Dans un monde laid et minable où les uns peu moins laids ou un peu moins minables se prennent pour les rois de la création, le réalisateur finlandais Aki Kaurismäki nous sert une petite fable sur l'accès possible au bonheur. L'univers est glauque mais on finit par se prendre au jeu et à trouver beau ce couple composé de notre héros et de sa petite marchande pas d'allumettes mais de saucisses.