Derniers Avis : Congorama - Page 3

Il est des déceptions, dans la vie, et Congorama en est vraiment une. Je suis allé le voir sur la foi de la bande-annonce, franchement poilante, et bon... Ben le film ne vaut pas, et de loin, sa bande-annonce. Il y a de bonnes choses, on est d'accord, des bonnes idées, des bonnes trouvailles, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que ce ne sont que quelques pépites au milieu d'un tout assez morne. Les acteurs sont bons, ceci dit. Mais ça ne vaut pas vraiment le déplacement...

Il y a Michel (Olivier Gourmet, génial du début à la fin), ingénieur et inventeur de jolies absurdités comme la tortue tondeuse qui, ne rapportant pas d’argent, fait face à l’envie de son patron de tout arrêter. En plus de ça, il découvre qu’il a été adopté. Il y a aussi Louis, qui cherche des diamants et qui, après la mort de son père doit assurer le patrimoine industriel. Deux destins, deux vies qui vont se croiser et se percuter.
Congorama touche inconsciemment au fond du cœur. Avec ses dialogues exquis et son humour en finesse, il nous percute par ses sentiments sincères et cette histoire classique mais absurde. Olivier Gourmet rend son épisode incroyable de sensibilité et d’émotion. Celui de Louis, moins intéressant ,semble un peu plus bâclé. Un film qui, en touchant à la paternité et ses vertiges nous emmène et nous transporte…..presque sans s’arrêter….

pendant une demi-heure, et c'est dommage, on se dit qu'on assiste là au niéme film plébiscité par la critique alors qu'on n'y trouve pas grand chose d'interessant; et puis le miracle se produit avec la deuxièmme histoire et le lien qu'elle crée avec la précédente et les suivantes. c'est original, sympathique, plain d'entrain, et bourré de clins d'oeil amusants. un très bon moment cinématographique, un scénario inventif, dommage que le film ait été aussi mal distribué.

Ce film sur les tribulations d'un belge au Canada (et inversement) est juste à mourir d'ennui.
Ne vous laissez pas piéger par le concert de louange qui accompagne sa sortie et la bande annonce plutôt réussie, le film ne présente à aucun moment le moindre intérêt.
Dès la dixième minute, on ne rêve que d'une chose : que les deux personnages principaux meurent et qu'on nous libère de ce spectacle insoutenable.

Désservi par une bande-annonce idiote, ce film fin, inventif et captivant est un OVNI cinématographique. A la fois road-movie, film d'espionnage, drame familial et comédie, il mérite amplement le détour et confirme l'immense talent d'Olivier Gourmet.

Etonnant ce joyeux film: réussir à nous faire le coup de la recherche du père et de ses racines avec humour et sans pathos malgré une histoire qui, sur le papier, est bien sombre: chapeau ! Un film que les visteurs d'Allociné doivent aller voir.

Découverte incongrue au hasard d'une décision de dernière minute d'aller au cinéma, au cours d'une soirée un peu fantasque... Pour être, peut-être, en total "communion d'esprit" avec cet incroyable film. Depuis quelques temps, je me demandais pourquoi personne n'avait écrit de film qui, sans plonger dans un mysticisme surfait de pacotille, puisse donner à sentir à tout un chacun que, dans la vie, la plus quotidienne et banale puisse-t-elle paraître, "tout est lié" ! Congorama est un cadeau qui nous permet de basculer d'une impression de quotidienneté et de banalité à la magie troublante, tantôt drolatique, tantôt dramatique, des liens secrets que des personnages tissent et entretissent entre eux au gré des années, ou l'espace d'une seconde, et, au-delà des dimensions de temps et d’espace, dans ce je ne sais quoi qui nous fait exister. Et ce n'est que lorsque Michel est désarçonné par la nouvelle de son adoption, qui le projette d’un coup hors de son appréhension bien établie de son histoire, qu'il entre dans une errance seule à même de révéler le feu d'artifices d'événements et de rencontres sur l'écho desquels est bâti sa vie, celles de ceux qu’ils croisent… celle de ce qui constitue « son monde ».

Déjà vu ce film l'an passé à Cannes... on a adoré!
Où il est question de propriété et d'hérédité...
J'amène mes élèves le voir demain à Marseille!
Merci au cinéma belge qui me procure ces dernières années mes émotions cinématographiques les plus intenses!

congorama est un film atypique... qui a vraiment de bons passages mais qui traine trop en longueur...

Une histoire loufoque et alambiquée, servie par des acteurs excellents, Olivier Gourmet et Paul Ahmarani en tête. La première
partie du film semble un peu trainer en longueur. Philippe Falardeau la parsème de menues péripéties et de détails insignifiants
mais un peu déroutants, qui finalement trouveront tous leur place dans l'intrigue, telles les pièces d'un puzzle, au cours de la
seconde partie du film, qui dure peut-être un quart d'heure de trop. La bande son minimaliste est insupportable. L'ensemble reste
sympathique.

Les fils tres entremélés du scénario se défont au fur et à mesure de cette comédie qui serévèle pleine de sentiments. Le réalisateur nous amène exactement là où il voulait après nous avoir un peu perdu. Une réflexion intelligente sur la filiation, le mensonge qui tue et les rapports entre les gens.

Force est de reconnaitre que ce congorama est tout de même bien sympathique. Original, humain, sincère, ses qualités sont incontestables. Toutefois, ce n'est pas réellement emballé que l'on sort de la salle. Cela est notamment du à la première partie du film, il faut le reconnaitre assez ennuyeuse. Apparement, Philippe Falardeau n'a pas su donner à ce moment là à son scénario l'élan dont il aurait eu besoin pour réellement emballé. Toutefois, l'idée de départ n'est pas totalement oublié. La preuve en est avec une deuxième partie par contre réellement réussi, amusante et même émouvante. De plus, les acteurs étaient à la hauteur, avec un Olivier Gourmet excellent (quel surprise!), le jeune Paul Hamarani très convaincant, et des personnages dans l'ensemble très attachant. Dommage donc que cette belle idée de dpéart n'aie pas totalement été abouti. Toutefois, Congorama est un film estimable et il n'y a pas la moindre honte à l'avoir vu, tant s'en faut!

C’est l’exact contraire de beaucoup de films actuels. Pas d’acteurs jeunes et/ou jolis, pas de scénario à entourloupe, pas d’effet d’images, et pourtant une bien belle inventivité, à l’image de la profession du personnage de l’ingénieur.
C’est du cinéma "en liberté", loin des conventions, qui se permet tout, sans jamais perdre le fil du récit, et en gardant jusqu’au bout des incertitudes, des doutes, des questions en suspens.
Les deux personnages principaux, paraissant au départ bien peu cinématographiques, prennent de l’épaisseur tout au long du film, surprennent, révèlent jusqu’à la fin des facettes de leurs personnalités et de leurs vécus.
Olivier Gourmet est une fois de plus tout à fait sidérant, avec une présence énorme, géant fragile, sorte de Julie Depardieu au masculin.
Il fait beaucoup pour la grande qualité du film, mais on est loin d’une simple mise en valeur de la performance d’un acteur.
Il y a un ton très personnel dans la façon de raconter cette histoire, avec une caméra très mobile, pouvant être très proche des personnages, parvenant à voler des expressions, comme si parfois il n’y avait pas de jeu ; on se trouve au cœur du récit, totalement embarqué.
Enfin, et pour tirer encore le film vers le haut , le scénario et le montage n’oublient pas de faire fonctionner l’esprit du spectateur, lui réservant une double vision des choses, formidablement intelligente, ludique, drôle et tragique à la fois.

Une intrigue réussie sur le destin croisé de deux individus gardant son secret jusqu'au bout. Une très bonne comédie sur la filiation. Très bon jeu des acteurs. On passe un très bon moment.

Je note ce film avec les quatre étoiles qu'il mérite,à en juger par l'extraordinaire acceptation que ce film semble avoir eu entre les spectateurs français. En rajout, j'éspère que ses quatres étoiles permettront à ma critique d'être lue.
En éffet j'ai vu le film, et il me semble extraordinairement audacieux, car il explique l'histoire de deux personnages aux vies insubstancielles, sans émotion poignantes, dont le trajet accidenté de sa vie les rapproche. Rencontre qui devient elle-même l'accident qui changera les choses sans parfaire rien.
On a donc à faire avec un beau film issut de la tradition réaliste, vivificateur de cet esprit vériste qu'alimente la cinématographie française (ou "francophone", que dis-je...)d'aujord'hui, créatrice d'un monde sans sensibilité possible car dans le réel du vrai il serait impossible.
Mais suis-je peut être moi l'érreur? L'homme insensible face aux vertues cachées d'un monde feutré de trajects accidentés par des circonstances? Peut-être... Face au doute je met quatre étoiles tout en éspérant, faute de crédibilité, un futur avec des histoires plus charmantes.