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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 11 mai 2018
Après le remarqué "13 Tzameti" en 2005, Géla Babluani qui écrit lui-même ses scénarios, s'associe avec son père Temur pour la réalisation de "L'héritage". Pour compléter le tableau familial il faut préciser que George, le fils de Gélar joue dans le film. La famille Babluani installée à Paris est native de Géorgie autrefois incluse dans l'URSS. C'est à travers "L'héritage" qu'elle entend se rappeler à ses origines via un scénario original où des français en voyage sont brutalement confrontés à un choc des cultures qui ne sera pas sans conséquences. Alors que le trio de touristes est à la recherche d'un château en ruines dont a hérité Céline (Olga Legrand) l'une d'entre eux, ils rencontrent un père et son petit fils transportant un cercueil vide. Ce dernier servira au grand-père qui va à la rencontre d'une famille rivale en sacrifice pour faire cesser une vendetta meurtrière. Sur plus d'une heure, Géla et son père évoquent leur pays où sévissent encore des règles d'un autre temps que ne peuvent pas comprendre de jeunes français élevés dans le confort d'une démocratie ayant son siège dans un des pays les plus riches du monde. Manière pour les deux réalisateurs de montrer en creux le choc qu'à constitué pour eux l'exil ou d'exposer la faillite du système soviétique incapable d'éduquer ses citoyens pour les amener à plus de civilité ? A moins que ce ne soit l'arrogance des touristes Le message n'étant pas très explicite, le film s'avère au final un peu vain même s'il peut être intrigant à certains moments. Le jeu des acteurs notamment celui de Sylvie Testud et de Stanislas Merhar souffre de cette absence de colonne vertébrale du scénario. Quant à Augustin Legrand, il est loin d'être convaincant en sourd-muet. Une relative déception après le choc de "13 Tzameti".
Je suis un fan de Sylvie Testud que je considère comme une grande actrice pous ses rôles marginaux, mais pour ce film j'ai été déçu. A part les paysages, les us et coutumes des autochtones, on reste sur sa faim par le vide du scénario.
Des français en voyage en Georgie assistent à un enchaînement de faits qui leur sont totalement étrangers (règlement de comptes entre deux familles). Ils sont mi-fascinés, mi-horrifiés. Le scénario, laissant le spectateur dans lignorance totale de ce que sont ces trois français (deux filles, un garçon, dont on ne sait pas sils ont des liens familiaux, amicaux, amoureux ), naide pas à léveil de lintérêt. Les raisons données pour lévénement qui semble incroyable, font passer les Georgiens pour de sombres abrutis. A cela sajoutent une interprétation anti-naturelle (jeu catastrophique de Olga Legrand, mais ne serait-ce pas fait exprès ?), une image sans profondeur, un montage sans aucun rythme. Au final, on peut légitimement se demander ce quont voulu dire les auteurs, dont lun est pourtant le metteur en scène du fabuleux 13 Tzameti. Comment peut-on rater à ce point un deuxième film ?
Une sortie très discrète, malgré la présence aux commandes de Bela Babluani, élément suffisant pour aiguiser la curiosité. De fait, le film est plus intéressant que ce que laisse envisager le pitch : trois Français se rendent en Georgie pour visiter les ruines d'un château dont l'une d'entre eux vient d'hériter. Le début du film, nous montrant comment les touristes s'organisent sur place (contacts avec un interprète, embrouilles avec les arnaqueurs locaux), est assez quelconque, mais la donne change avec l'irruption dans l'histoire d'éléments forts (plus en adéquation avec ce qu'on pouvait apprécier dans 13 Tzameti) qui changent radicalement le cours et le ton du film, le regard porté sur les protagonistes et même la compréhension du titre. Pas aussi radical que la précédente oeuvre de son auteur, mais un drame convenable.