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    Les Climats
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    76 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2007
    Un film d'une rare beauté, où chaque plan nous rappelle l'incompréhension des hommes entre eux et avec eux-mêmes. Ce pouvoir de s'illusionner sur soi nous renvoie à notre propre silence. Une interprétation subtile et magistrale. Un panorama sublime de la Turquie, bien loin des préjugés.
    crevette75
    crevette75

    10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2007
    Erreur de casting !
    Franchement, je suis passée à coté de ce film. La photo est splendide, quelques aspects sont bien vues sur l'imcapacité de ce couple à reussir à communiquer, mais le reste ne m'a pas touché.
    Techine
    Techine

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2007
    Rarement un film sur la séparation d'un couple n'aura utilisé si peu de dialogues tout en étant aussi habile dans la perception et la mise en image (la mise en abymes) des sentiments des protagonistes.
    On retrouve bien ici tout le talent de Nuri Bilge Ceylan, déjà remarqué avec le très beau "Uzak". Les regards, les larmes, les gestes maladroits : tout sonne juste pour décrire ce précipice qui se creuse entre 2 êtres qui ne savent plus comment s'aimer. Les magnifiques longs plans étirés qui reflètent le plus souvent l'absence, le manque, le vide existentiel m'ont plus d'une fois fait penser aux meilleurs films d'Antonioni.
    Les paysages magnifiques et l'enchaînement des saisons sont filmés avec brio et participent à cette perte de repères où, devenus seuls, Isa et Bahar deviennent spectateurs du temps qui passe.
    Le désarroi, les errements, les hésitations de ce couple sont autant de moments délicats dans cette œuvre difficile mais superbe où le réalisateur a su prendre le risque d'incarner avec sa propre compagne dans la vie cette rupture si cruelle. On dit souvent que le cap de la seconde œuvre est difficile à passer.
    Nuri Bilge Ceylan s'en tire ici avec une mention "très bien" et l'on est impatient de suivre la suite de la carrière de ce cinéaste désormais incontournable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2007
    Pas besoin de longs dialogues dans cette oeuvre sublime où les sens prennent le pas sur la parole.
    Ce pourrait être une histoire de rupture comme on en a vu dans de nombreux films, mais Nuri Bilge Ceylan (déjà remarqué dans le superbe "Uzak") nous transporte à travers les espaces, les saisons, les atmosphères pour mieux nous faire percevoir les difficultés d'un couple en mal d'aimer.
    Il s'agit avant tout de suggérer à travers des images fortes (gros plans sur les larmes de Bahar) ou symboliques (la tristesse de Isa derrière une vitre qui marque la séparation).
    La photographie est magnifique et les paysages, autant que les protagonistes, sont filmés avec une infinie tendresse.
    Cette oeuvre majeure nous interpelle sur la difficulté dans une société de la communication à communiquer ses sentiments avec ceux qui nous entourent.
    On pense évidemment à Bergman dans cette capacité si difficile à capter au milieu d'une séquence souvent étirée le plus possible le geste, l'attitude, le regard qui donne tout son sens à l'action.
    Dans ces moments précis de grâce, on se dit qu'il y aura toujours une place pour un cinéma d'auteur engagé et inventif pour nous faire vibrer, et cela bien aux antipodes des blockbusters exaspérants au sommet du box-office.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2007
    Des plans magnifiques qui font penser à Bergman. Pourtant un peu long parfois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2007
    beau, bouleversant, superbement interprété, une véritable vague déferlante sur l'amour au quotidien avec ses états d'âmes de chaque instant et ses lassitudes.
    trés bien filmé, accord parfait avec un paysage sublime. J'attends le prochain NURI.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 février 2007
    Comment dire que ce film est sans intérêt. La trame du rapport amoureux et de la rupture est y traitée sous forme de clichés climatiques (pluie, neige, vent) censés être une allégorie des sentiments et des situations.
    C'est fatigant, cette manie de traiter de façon elliptique esthétisante les rapports humains, les humeurs et les émotions par un enchaînement de poncifs que je qualifierais de cultureuxesthéticosymbolicopoétiqueratés (ah la tourmente des émotions et le bouleversement final symbolisés par le vent tempétueux !). Le parti pris métaphorique permanent, dans ce film, ne laisse aucune place à la valeur des sentiments. C’est long et on s’y ennuie vraiment.
    Néanmoins, beau jeu d'acteurs (trices) et paysages sublimes
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 février 2007
    Que c’est lent ! Les 10 premières minutes sont un supplice : on a l’impression que cela dure des heures ! La photographie est belle, les acteurs jouent bien mais le fil de l’intrigue est vraiment trop mince pour moi, même si la deuxième partie du film est plus « vivante » !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2007
    Hymne à la lenteur, ou comment un plan fixe déroule avec une opiniâtre et cruelle acuité l'éventail infini des émotions humaines. On ne trouvera pas dans ce film de péripéties virevoltantes, mais la peinture, radicale et amère, des rapports de domination engagés dans la passion amoureuse. Et dans le récit fragmentaire de cette décomposition, la caméra cherche, mêle la lumière à la confusion, se fige soudain, pour laisser s'épanouir des images d'une beauté confondante. A expérimenter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 février 2007
    Très beau film, très juste dans l'autopsie d'une relation sentimentale mais qu'est-ce qu'on s'ennuie !!! et ce, en même temps que les personnages qui renoncent dès le début du film à communiquer, pris dans leur mutuel désarroi. Malgré tout j'ai aimé cette porte ouverte sur la turquie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 février 2007
    Quel film ! Tant acclamé par les critiques, une bande annonce qui donne envie et pourtant ! Dès la première scène, j'avais envie de partir. Un film profondément soporifique. La lenteur des plans et sans doute amenée volontairement pour donner des émotions. On a envie de partir, on ne tient plus en place. Le peu de musique est à apprécier sans modération car ce sont les seuls petits moments agréables. Un tourment d'émotions bien caché puique je me demande encore ou est-ce qu'il se trouve. En trois mots : restez chez vous !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2007
    Les Climats est à mon sens un chef d'oeuvre comme on en voit peu. Nuri Bilge Ceylan m'a scotché! L'image et le son sont somptueux. La lenteur du film donne un rythme de lecture de cette histoire, d'amour et de rupture, très adapté: on est avec eux, on semble vivre dans eux. Les acteurs sont eux aussi excellents. On ne regarde pas ce film, on le vit; on observe l'humanité dans son essence. Je ne saurais trop vous conseiller d'attendre: courez le voir et le revoir!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2007
    Bouleversant.Ce film certe lent,surtout au début,mais nécessaire pour se fondre dans l'atmosphère de la vie de ce couple en fin de parcours est d'une grande pureté.Les deux ACTEURS principaux jouent juste.CEYLAN est un fin psychologue du compotement d'un couple qui se délite.
    Vareche
    Vareche

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2007
    Les climats est un film sur le déshonneur. Certains diront qu'il est alors sur le pardon et sur la honte d'être humain. Ce qui poursuit le héros c'est l'opacité des émotions qui l'accompagne. La force du cinéaste et de rendre, en source les pesenteurs et les silences qui précède la tension, d'imprimer à l'imge les échos succesif du temps sur les âmes, souvent elles-mêmes torturé par leur emprise l'une sur l'autre. La déprise se fait brutalement, c'est une décomposition qui s'annonce mortelle et fatidique comme cette promenade en scooter, comme une chute sous le regard de ruines antiques. Alors se rejoue le banal, l'abscence de l'autre vaut par son indifférence, et il est impossible de s'y délasser, la confonttation manque, un manque cruel que rend palpitant une hd travaillé sur le fil de l'émotion. L'autre se joue de l'autre , et les retrouvailles ne sont qu'un pélerinage vers lui. Ils n'y gagneront rien. Mais quelques choses dans les climats reste froidement appliqué, presque académique, c'est la sensation d'un cheminement uniquement esthètique et formel mais qui ne connait pa de chairs. Ainsi le film estparfois à la limite de l'exercice de style purement symbolique. Et on n'est plu guère attentif à une histoire que seul la neige kurde semble embrasser.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2007
    Sommes-nous dépendants du milieu environnant ? Cette question surgit avec intensité à l’ordre du jour de la réflexion psychologique, des interrogations sur les déterminants de nos comportements à l’heure où nos stratèges en météorologie, réchauffements atmosphériques, perturbations thermiques ou barométriques ne cessent de menacer notre destin, notre avenir et celui de notre descendance des pires catastrophes. On ne sait plus s’il faut se référer à une Pythie vieillissante qui délirait parfois pour consulter l’oracle, offrir un sacrifice aux dieux de la cosmologie, rendre les oracles au début du printemps. En tout cas, elle savait vieillir, cultiver son ignorance au contact du dieu, son esprit par la quête de la pauvreté, son corps par le jeûne, pour offrir au monde, à partir de Delphes ses prévisions les plus bruyantes, ses annonces ponctuées des hurlements les plus frénétiques afin que chacun puisse entendre son message. Plus qu’un message, c’était une divination, une prophétie, peut-être une révélation déjà inscrite sur les livres comme une destinée, une communication avec le surnaturel. Dans le cercle étroit, fermé des divinités ou de leurs proches, les sibylles étaient au nombre de douze comme une préfiguration à celui des 12 apôtres, mais il n’y eut qu’une Cassandre, Troyenne de sang royal qui eut le destin malheureux de na pas être prise au sérieux et qui assista, impuissante, à la guerre de Troie et à son sac, à l’entrée du cheval de bois et enfin à la mort d’Agamemnon massacré avec sa famille.
    Quel rapport avec le très intelligent film des Ceylan, cette famille qui s’est apparemment vouée au 7è art pour produire une œuvre nuancée, s’avançant avec lenteur vers un destin sans sanction et évitant les chutes brutales vers un bonheur futil ou une fin poussiéreuse. A l’instar de la vie lorsqu’elle n’est pas sous-tendu par une raison de vivre plus forte que la vie elle-même ou une transcendance qui tire vers les sommets.
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