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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 mars 2007
S"aimer, c'est regarder ensemble dans la même direction, dit on. Le film s'ouvre sur un couple dans des ruines romaines qui justement ne regardent pas les mêmes choses. Il est attentif, elle est distante. Comme pour "Uzak", c'est aux films d'Antonioni que "les climats" fait penser. même sureté des cadrages qui tranchent dans le vif. Même durée des plans poussée jusqu'à la gêne. Même incapacité des personnages de se dire le phrases qui apaisent. Et surtout, même importance accordée à l'environnement qui conditionne ou produit les conflits. Le réalisateur turc nous rappelle que la mise en scène au cinéma, ce n'est pas accumuler des prises de 4 secondes. Mais raconter une histoire (aussi tenue soit-elle) en organisant un espace où se cotoient les personnages et dont l'enjeu est la façon d'y rester ou d'en sortir.
Je ne comprends pas l'engouement des critiques pour ce film. La première réplique est: "Tu t'ennuies" et pendant tout le long de la séance, on a envie de répondre oui. Ce n'est pas un film sur la passion amoureuse finissante mais sur l'ennui qui s'installe dans le couple.
Bouleversant.Ce film certe lent,surtout au début,mais nécessaire pour se fondre dans l'atmosphère de la vie de ce couple en fin de parcours est d'une grande pureté.Les deux ACTEURS principaux jouent juste.CEYLAN est un fin psychologue du compotement d'un couple qui se délite.
Erreur de casting ! Franchement, je suis passée à coté de ce film. La photo est splendide, quelques aspects sont bien vues sur l'imcapacité de ce couple à reussir à communiquer, mais le reste ne m'a pas touché.
Les Climats est à mon sens un chef d'oeuvre comme on en voit peu. Nuri Bilge Ceylan m'a scotché! L'image et le son sont somptueux. La lenteur du film donne un rythme de lecture de cette histoire, d'amour et de rupture, très adapté: on est avec eux, on semble vivre dans eux. Les acteurs sont eux aussi excellents. On ne regarde pas ce film, on le vit; on observe l'humanité dans son essence. Je ne saurais trop vous conseiller d'attendre: courez le voir et le revoir!
Sommes-nous dépendants du milieu environnant ? Cette question surgit avec intensité à lordre du jour de la réflexion psychologique, des interrogations sur les déterminants de nos comportements à lheure où nos stratèges en météorologie, réchauffements atmosphériques, perturbations thermiques ou barométriques ne cessent de menacer notre destin, notre avenir et celui de notre descendance des pires catastrophes. On ne sait plus sil faut se référer à une Pythie vieillissante qui délirait parfois pour consulter loracle, offrir un sacrifice aux dieux de la cosmologie, rendre les oracles au début du printemps. En tout cas, elle savait vieillir, cultiver son ignorance au contact du dieu, son esprit par la quête de la pauvreté, son corps par le jeûne, pour offrir au monde, à partir de Delphes ses prévisions les plus bruyantes, ses annonces ponctuées des hurlements les plus frénétiques afin que chacun puisse entendre son message. Plus quun message, cétait une divination, une prophétie, peut-être une révélation déjà inscrite sur les livres comme une destinée, une communication avec le surnaturel. Dans le cercle étroit, fermé des divinités ou de leurs proches, les sibylles étaient au nombre de douze comme une préfiguration à celui des 12 apôtres, mais il ny eut quune Cassandre, Troyenne de sang royal qui eut le destin malheureux de na pas être prise au sérieux et qui assista, impuissante, à la guerre de Troie et à son sac, à lentrée du cheval de bois et enfin à la mort dAgamemnon massacré avec sa famille. Quel rapport avec le très intelligent film des Ceylan, cette famille qui sest apparemment vouée au 7è art pour produire une uvre nuancée, savançant avec lenteur vers un destin sans sanction et évitant les chutes brutales vers un bonheur futil ou une fin poussiéreuse. A linstar de la vie lorsquelle nest pas sous-tendu par une raison de vivre plus forte que la vie elle-même ou une transcendance qui tire vers les sommets.
Quel film ! Tant acclamé par les critiques, une bande annonce qui donne envie et pourtant ! Dès la première scène, j'avais envie de partir. Un film profondément soporifique. La lenteur des plans et sans doute amenée volontairement pour donner des émotions. On a envie de partir, on ne tient plus en place. Le peu de musique est à apprécier sans modération car ce sont les seuls petits moments agréables. Un tourment d'émotions bien caché puique je me demande encore ou est-ce qu'il se trouve. En trois mots : restez chez vous !
Très beau film, très juste dans l'autopsie d'une relation sentimentale mais qu'est-ce qu'on s'ennuie !!! et ce, en même temps que les personnages qui renoncent dès le début du film à communiquer, pris dans leur mutuel désarroi. Malgré tout j'ai aimé cette porte ouverte sur la turquie.
Comment dire que ce film est sans intérêt. La trame du rapport amoureux et de la rupture est y traitée sous forme de clichés climatiques (pluie, neige, vent) censés être une allégorie des sentiments et des situations. C'est fatigant, cette manie de traiter de façon elliptique esthétisante les rapports humains, les humeurs et les émotions par un enchaînement de poncifs que je qualifierais de cultureuxesthéticosymbolicopoétiqueratés (ah la tourmente des émotions et le bouleversement final symbolisés par le vent tempétueux !). Le parti pris métaphorique permanent, dans ce film, ne laisse aucune place à la valeur des sentiments. Cest long et on sy ennuie vraiment. Néanmoins, beau jeu d'acteurs (trices) et paysages sublimes
quel ennui!on cherche de l'émotion ,on attend traces de sentiments,on aimerait se poser des questions sur ces personnages mais rien ne passe,grosse déception mais bon somnifère!
J'ai passé près de la moitié du film à regretter de ne pas être resté à la maison pour faire mon repassage. Et Dieu sait si je n'aime pas ça. Mais au moins, quand je repasse, je met la musque que je veux.
Un tempo extrêmement lent. Une histoire de pas grand chose. Des personnages auxquels on ne s'attache pas tellement ils ne se dévoilent pas.
Ah, si quand, même : il y a quelques très beaux paysages en Turquie. Et même de la neige en hiver.
C'est long 2 heures, vous n'avez rien de mieux à faire ? L'avantage avec ce genre de film c'est que lorsqu'on croise Jean-Patrick à la caféte on peut passer pour plus intellectuel que l'on est en réalité. "Oh tu aurais vu ces couleurs Jean-Pat' ! Cette photo ! Le jeu en finesse des acteurs ! Nan mais uelle langue magnifique quand même ! Et ces paysages !!!" Jean-Patrick : "Ouais beh ça parle de quoi ?" Vous : " ... "
Un beau film intimiste certes, mais d'un ennui mortel! On se lasse vite de ces dialogues minimalistes, des longs tête à tête meublés pas le bruit de la taffe de cigarette (si si) ou de la cacaouète croquée. Le malaise relationnel ne suffit pas à faire un film.
non mais c'est une blague !!! je sais : on ne doit pas dire "c'est nul" mais dire "il ne m'a pas plu". Mais alors franchement, je cherche encore...ce film m'a rempli de colere.C'est moi qui tourne pas rond ou quoi?
Malgré son esthétique irréprochable(filmé en HD,s'il vous plait!),"Les Climats" peut se révéler sacrément soporifique..A voir,car meme si le rythme du film est trop lent,chaque plan est une photographie!