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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le film adopte un parti pris dans le montage et le fil conducteur de l'histoire, mêlant souvenirs (suivant la narration de "Lucie"), dans lesquels apparaît son frère "Pierre", et situation actuelle autour de la recherche de ce qui s'est passé. Je trouve ça très intéressant, un peu déroutant la première fois, même si la lecture de l'histoire avant d'aller voir le film permet d'atténuer cette impression. Les acteurs sont époustouflants et jouent vraiment bien : mention spéciale à Lizzie Brocheré, épatante, et surtout à Arthur Dupont, très attachant (et très beau). Belle brochette d'acteurs, peu connus, qui n'auront pas hésité à se déshabiller à l'écran... (plutôt deux fois qu'une) - quelques râtés quand même au niveau du texte, parfois un peu récité ou peu conforme au parler "jeune". La bande-son accompagne vraiment l'histoire. Quant aux décors, naturels, ils sont indispensables de son déroulement. Un film à voir (et à revoir).
Un scenario incroyable et une interprétation d'acteurs non connus qui méritent de l'être. Une histoire dérangeante, une quête d'un amour impossible qui bouleverse le Tabou et les amitiés! Une libération visuelle et psychologique des corps qui se mèlent et s'entremèlent dans les abérations d'un monde actuel sans repère.
Vous voulez voir un film indépendant et sortir de la salle bouleversés : vous savez ce qui vous reste à faire! Encore un film de Jean-Marc Barr qui vaut le coup d'oeil et surtout un vrai regard sur le monde d'aujourd'hui!
Sachant que ce film est tiré d'un fait divers réel, c'est d'autant plus inquiétant. La vie se passe, se détruit et reste le vide. Le film est très bien joué, aucun flottement, un film à voir.
Chacun sa nuit ou comment j'aurais mieux fait d'aller passer la mienne au lit... Un film navrant de la scène d'intro (nos héros-que-même-plus-belle-la-vie-a-recalé-au-casting font un beuf) au générique de fin (que j'ai eu le mérite d'attendre contrairement à la moitié de la salle...). Sous couvert de "questionnement de notre humanité" (phrase de présentation avant la projo du film laissant supposer que le spectateur est un crétin s'il n'apprécie pas le contenu des bobines), Jean-Marc Barr et son buddy Pascal Arnold, nous servent un film insipide, soi-disant « polar noir » (mouahah), saupoudrer volontairement de sexe (« ouais mais tu vois cest un film sur le retour à la nature ») plus que moins crade (inceste, partouze gay et hétéro, toussa ) Sautoproclamant de la nouvelle « nouvelle vague », du film indépendant et de toute autre conne*** Barr sauto masturbe à penser quil ait pu réaliser un chef duvre Bandouille (cf. dialogue du film sic) accentuée par le fait que certains pseudo intellos soutiennent son film en voyant des symboles partout là où il ny a que vide et nullité Affligeant, pathétique Les mots manquent Le seul point positif du film est, quaprès lavoir visionné (ce que je déconseille fortement), vous pouvez retourner lesprit serein au ciné Non, cette année vous ne verrez plus une daube pareille
Qui a tué Pierre ado charismatique qui attire le désir? La reponse sera donnée vers la fin mais restera opaque tout comme les personnages du film a la sexualité ambigue. Ce film est à fleur de peau de l'adolescence. La beauté et la maladresse des acteurs contribuent à la réussite du film entachée d'erreurs ( le personnage de Paul-inutile et peu credible, une caméra timide peu virtuose).Pierre Perrier comme Lizzie Brocheré est sublime de beauté.
Ce nouveau film de Jean-Marc Barr étonne une fois de plus par le côté totalement libre de son cinéma et de ses personnages. Le groupe de jeunes en question se ballade à poil pendant la quasi totalité du film sans que cela choque personne, dans une totale acceptation du corps de l'autre. Cette liberté de ton donne tout son sel à un film par ailleurs assez bancal au niveau du montage. On regrette un certain manque de rigueur dans l'agencement et le mélange des temporalités ne facilite pas la lecture d'une oeuvre pourtant assez simple sur le plan thématique. La photographie est soignée et tous les acteurs sont justes. De quoi passer un agréable moment, très sensuel.
A mi-chemin entre létude de moeurs et le policier, le film semble ne pas parvenir à se décider entre les deux. Le sujet de la jeunesse est sur la forme magnifiquement filmé, mais sur le fond on a plus limpression dun univers fantasmé, et on se demande parfois si le film nest pas un simple prétexte pour filmer assez gratuitement (encore que de façon tres esthétique) des jeunes gens dénudés... Par ailleurs, on sent bien que lenquête policière elle-même, nest là que comme fil conducteur servant darmature au film et non de sujet. La fin en forme de point dinterrogation laisse dailleurs perplexe sur les motifs qui on poussé les réalisateurs à adapter ce fait divers plutôt quun autre. Coté casting, tous ces jeunes acteurs, débutants ou presque, sont dune grande justesse et dun grand naturel. Seule fausse note : le personnage de Paul, le fermier simple desprit qui ressemble plutot à un Chippendale en salopette. Ses dialogues sont incohérents et on se demande ce quil vient faire là.
Ils sont cinq comme les doigts de la main. Pierre est celui qui désire et se laisse désirer sans frein. Il est aussi celui qui chante. Tous en sont amoureux et sa sur ne peut vivre sans lui. Comme lui elle a une tache sombre sur le flanc. Une tache de beauté sur ces corps lumineux. Les corps se fortifient au soleil mais exposent leur fragilité Pierre gomme les frontières qui distinguent les sexes. Tout corps est désirable. Mais peut-on pardonner à quelquun qui désire autant, qui désire le monde et se détourne si vite ? Sa joie est un affront pour ceux qui nen sont pas dotés. Le moteur du récit est le désir et le corps son instrument. La sur de Pierre soffre pour connaître la vérité et les amis de Pierre tuent pour tenter dexténuer ce désir. Tous avec insouciance côtoient la tragédie sans imaginer quil en deviendront les principaux acteurs.Une des forces du film est de représenter la scène du meurtre au moment de sa reconstitution, de sa théâtralisation et dindiquer par là une des fonctions de lart : donner au destin des pulsions une forme maîtrisée, représentée.