Bien que ce film présente un interêt instructif, il ne se révèle pas être assez cru ni même profond afin de sensibiliser l'opinion publique. Rapidement, l'intrigue manque cruellement de sensibilité, et l'ambiance créée dîte "touchante" montre de profondes limites. Certes, le casting y est plaisant, mais donne lieu et place à un film historique bâclé.
Ce film inspiré du temps d'incarcération de Nelson Mandela, mais du point de vue de son geôlier présente peu d'intérêt dramaturgique malheureusement mais ses acteurs offrent de belle prestation.
Des acteurs fabuleux, touchants. Dennis Haysbert est remarquable en Nelson Mandela. Ce film montre toutes les facettes de l'Apartheid : la violence de la ségrégation. Des décors très adaptés au contexte. Nelson Mandela, dans tous ces états, un homme d'honneur !
Nous sommes d'accord, tout cela est très académique, sans grande originalité. Mais cette facette de la réalité m'intriguait et finalement, je me suis laissée séduire. La relation Mandela/Gregory est poignante et Denis Haysbert, s'il ne crève pas l'écran tel un Morgan Freeman, s'en sort bien et apaise de par une aura indéniable. Diane Kruger m'a toutefois étonnamment agacée par moments, son jeu manquait ici de nuances (elle nous avait habitués à mieux!). Un résultat honorable, mais pas mémorable.
Une histoire très interressante, qui décrit les conditions de detention de Mandela et de ses compagnons. J'ai particulièrement apprécié le point de vue des personnages qui change avec le temps. Touchant
Un bon film qui a le mérite de mettre en valeur Mandela par le biais de son gardien de prison qui ne ce cessera d'évoluer sur sa position sur l'apartheid en fréquentant cet homme hors du commun.
Film très agréable à regarder, sur un sujet passionnant, en l’occurrence Nelson Mandela. On arrive bien à mesurer l'ampleur de la tache qui attendait Mandela pour que les sud-africains blancs respectent leurs homologues noirs, un long parcours où l'on voit les mentalité changer au fur et à mesure, un film qui fait réfléchir.
J'ai beaucoup apprécié ce film plein d'émotion sur la relation de Mandela et de son geolier, sur le rapport qui s'est établi progressivement entre eux au fil des années ; rapport basé sur le respect mutuel. C'est un très très grand homme qui a le pouvoir de transformer les coeurs à son simple contact ; qui ne se laisse pas enfermer dans la haine et la rancoeur.
Bille August n'est certes pas aussi étincelant que lors de ses anciennes productions, mais ce réalisateur émérite fait de Goodbye Bafana un film militant pour des principes jugés universellement bons à l'instar de la tolérance, la justice, la liberté... On peut évidemment trouver cela convenu, néanmoins le prétexte historique est judicieux et l'histoire ne traîne pas trop en longueur, ce qui était l'ecueil à éviter. Belle leçon d'humanité.
Bille August est désormais blanchi sous le harnais et ce film en constitue la preuve la plus illustre. Goodbye Bafana, qui se déroule durant les années troubles de l'apartheid, dévoile le parcours initiatique d'un homme au contact de Nelson Mandela. Certes, nous savons que le livre, sur lequel l'intrigue est fondé, est sujet à caution. Cependant, comment ne pas être ému ? Comment demeurer de marbre face aux pertes des valeurs ségrégationnistes au profit d'une tolérance universelle ? Ce film a des enjeux d'une force rare et, même si l'on peut reprocher les portraits caricaturaux de certains protagonistes, le traitement ultra-réaliste nous fait frémir à chaque minute. Après Pelle le cnquérant et Les meilleures intentions, deux chef-d'oeuvres, le réalisateur danois revient avec un film empli des plus nobles sentiments et qui fait crever l'écran.
Bille August, le cinéaste danois aux deux palmes d'or, nous réalise ici un bon drame. Durant l'apartheid, James Grégory est embauché pour garder Nelson Mandela , une des fortes têtes de la révolution. Mais peu à peu il comprendra que les revendications des noirs sont égalitaires et mal jugées parce que la population blanche n'a jamais pris la peine de s'y intéresser. Ses convictions vont vite s'effondrer et son amitié présumée avec Nelson Mandela bouleversera sa vie. Tiré d'un roman dont la véracité a été remise en cause, ce film n'en est pas moins un authentique appel à la tolérance. Pendant l'incarcération de Mandela, la violence dans les rues atteint le paroxysme de l'horreur. Sa réussite ne s'explique pas par ses convictions mais par son aptitude à parler le xhosa. Par ailleurs, son passé l'empêchera de mépriser la "race inférieure" comme le fait tout son entourage. Dépassé par les évènements, il collabore d'abord avec le gouvernement pour franchir les échelons de la hiérarchie militaire et pour faire plaisir à sa femme, une fanatique décérébrée interprétée incroyablement par Diane Kruger. Quand il se rend compte qu'il est à l'origine de meurtres à l'encontre des fugitifs noirs qu'il dénonce, son coeur ne fait qu'un tour et il prend conscience que la situation est un cercle vicieux. Un film très beau, même si on peut lui reprocher son aspect trop didactique, qui retrace l'histoire sous un angle nouveau, ce qui est louable. Très original dans son traitement, l'humour est mené avec brio sans pour autant occulter l'intrigue principale. Bille August signe un bon film mais auquel on peut reprocher des longueurs parfois inutiles du scénario.