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Un visiteur
3,5
Publiée le 31 octobre 2014
Ca faisait longtemps que je voulais voir un film sur Nelson Mandela. Certes j'ai vu Invictus de Clint Eastwood, mais ce film ne m'a pas convaincu. D'abord parce qu'il parle du rugby et que je n'aime pas spécialement ce sport, et surtout parce qu'il aborde une période presque insignifiante de la vie politique de notre héros. Du coup j'ai vraiment préféré Goodbye Bafana car ce film dresse un portrait plus intéressant de ce leader charismatique. On y découvre les longues années d'incarcération de Mandela dans la prison de Robben Island. Le détenu y vit isolé dans une cellule insalubre de quelques mètres carrés et il est soumis aux travaux forcés (casser à longueur de journée des pierres sous le froid ou la chaleur). N'importe qui dans ces conditions aurait tout fait pour échapper à ce régime de détention mais c'est sans compter sur la force de conviction de Mandela qui ne transige pas avec l'autorité sur ces principes. Il faudra plus de vingt ans pour que cette personnalité retrouve sa liberté. Mais Goodbye Bafana, c'est aussi une belle histoire d'amitié insolite entre un gardien de prison raciste et arrogant et Nelson Mandela qui parvient à influencer positivement ce dernier. James Grégory est persuadé d'agir pour la bonne cause : non seulement parce qu'il respecte les traditions de son pays, qu'il croit en la supériorité des blancs, qu'il est soucieux des avantages de sa classe mais aussi, parce qu'il considère véritablement Mandela et ses militants comme de dangereux terroristes. Il s'acquitte donc de sa mission, surveiller Mandela (propos, courrier et actes) avec professionnalisme. Jusqu'au jour où Mandela lui touche un mot de la charte de la liberté (et donc, indirectement, de l'entreprise de falsification de ses propos par l'autorité officiel) pour éveiller sa curiosité et le pousser à chercher la vérité. Ce que Grégory fera de lui-même au risque de changer son regard, ses certitudes, mais aussi son confort de vie (il va se mettre, plus ou moins, dans une situation de conflit, du-moins au début). Alors pour toutes ses raisons, c'est un film que je conseille absolument.
Un superbe film retraçant la détention de Nelson Mandella à travers les yeux d'un gardien , un grand film , pour un grand Monsieur , un film rempli d'un grand humanisme , à voir
En un mot super. J'avais vu ce film en classe de 3ème et j'ai eu envie de le revoir et franchement je trouve ce film magnifique. Une très belle histoires, de très bon acteur. Je le conseille vivement et tout le monde.
Film qui aborde un pan de l'histoire que je connais mal...On y approche l'immense Nelson Mandela au travers de James Gregory, son gardien de prison. Au milieu de la cruelle apartheid, le film nous montre l'ambivalence des sentiments, à cette époque, pour un homme de bien et de couleur blanche. Etre loyal envers sa patrie ou humaniste avant tout ? Divers dilemmes jalonneront la vie de James Gregory, et Joseph Fiennes est brillant dans le rôle de ce gentil torturé. Une histoire d'hommes dans un cadre historique, ça me plait perso !
Un film intéressant mais très calme. J'aurais aimé en voir plus sur le rôle joué par Mandela au niveau politique et pas seulement ses 27 ans de captivité. Enfin, un film qui fait tout de réfléchir en dessinant l'ébauche de l'apartheid. A voir ! =)
Ce n'est pas le meilleur des films réalisés sur l'Apartheid tant le scénario tire sur de grosses ficelles mais tout de même on ne peut s'empêcher d'être touché par ce sujet et cette histoire d'amitié un gardien et son prisonnier. Parfois lourd sur la tolérance, le film met du temps à trouver son équilibre et doit beaucoup à Joseph Fiennes, très convaincant.
Encore un trés bon film sur Nelson Mandela, contrairement à "Invictus" de Clint Eastwood, Bille August s'intéresse ici beaucoup plus aux années de captivité du grand homme. Joseph Fiennes est excellent dans le rôle de l'officier qui noue des liens particuliers avec le futur président de l'Afrique du sud, Dennis Haysbert est lui aussi excellent dans le rôle de Mandela. On notera aussi la présence de Diane Kruger. A voir au moins une fois !
Goodbye Bafana retrace l’histoire de James Gregory, un des geôliers de Nelson Mandela durant l’apartheid. Le contexte historique est très bien mis en scène, on découvre les conditions de détention des sud-africains noirs, notamment sur l’ile de Robben Island où l’on retrouve dans une moindre mesure évidemment, une certaine ressemblance à la politique nazi. L’originalité réside dans le fait que l’œuvre est tourné selon le point de vue de James Gregory, chose relativement rare pour ce genre de film, souvent tourné comme des documentaires . Ici on suit l’évolution de l’opinion d’un homme blanc quant à la ségrégation raciale ; si au départ il est un fervent adepte des afrikaners, convaincu de la supériorité de la « race blanche », il va peu à peu vaciller pour se forger sa propre opinion à partir des documents de l’époque. Voici pour le bon côté. En revanche, et là je critique avant tout le roman dont est tirée l’histoire, on peut avoir des doutes quant à la véracité des propos de ce gardien de prison. En effet, comment ce fait-il que l’Histoire ne parle quasiment pas de lui ? D’autant plus que Mandela l’a juste évoqué a de brèves reprises dans son auto-biographie : Long Walk to Freedom. James Gregory a peut-être était moins rude et moins insensible que les autres gardiens, mais certainement pas au point de risquer sa carrière pour un « kaffir ». Néanmoins c’est le roman que l’on critique ici, non pas la réalisation de Bille August qui se contente juste d’adapter le scénario. C’est pourquoi il est relativement difficile de juger. Bref, à part ceci, la prestation de Joseph Fiennes est remarquable, on reconnait certains traits de son frère ; de même Diane Kruger est comme toujours sublime, elle interprète une femme naïve et superficielle qui se contente de suivre la masse. Un peu déçu cependant de Dennis Haysbert dans le rôle de Mandela, on aurait préféré Morgan Freeman. Que dire de Goodbye Bafana finalement ? Un bon divertissement, à la fois intéressant et culturel ; des doutes en revanche quant à l’authenticité de l’histoire.
J'ai vu un film... qui paraît relater une thématique vieille de 100 ans, alors que ça ne fait que qq décennies que l'apartheid est aboli... On y découvre le combat d'un homme et la souffrance d'un peuple. Les comédiens sont réellement parfaits dans leurs personnages. On a l'impression de sentir l'époque surannée du colonialisme où le racisme engendre des aberrations dans le comportement des gens. Ce régime policier est particulièrement bien reconstitué. On apprend et on comprend... pour mieux désapprouver et contester. Et ce film réussit cela.
« Goodbye Bafana » est tiré du roman du même nom écrit par le héros du film James Gregory et raconte sa rencontre et les conséquences sur sa vie avec Nelson Mandela. Bien que la réalité des évènements soit sujette à caution, Nelson Mandela lui-même dans ces mémoires évoque à peine cet homme, le film permet d’appréhender la mentalité sud-africaine de cette époque. On s’aperçoit à quel point la propagande d’état a fait son œuvre amenant les sud-africains blancs à penser que si les sud-africains noirs posséder les mêmes droits qu’eux ils s’empresseraient de les chasser du pays. On sent à quel point face au reste du monde qui condamne l’apartheid et face à leur condition de minorité dans leur pays ils se comportent comme s’ils étaient dans un état de siège permanent. Ce point de vue paranoïaque, au-delà de la conception raciale d’une minorité, les poussent donc à accepter ce système ségrégationniste qui, même s’il en rebute bon nombre, n’est jamais contesté et est justifié même dans ses mesures les plus injustes. Un film classique dans sa forme et dans sa réalisation qui est surtout un prétexte pour évoquer une époque heureusement révolue et éclairer une vision de la société sud-africaine vue de sa classe moyenne. Une œuvre donc qui trouve sa force dans une vision pédagogique plus que comme grande œuvre cinématographique. Un bon et instructif moment de cinéma.