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SYNEPHIL
47 abonnés
1 134 critiques
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2,5
Publiée le 20 février 2016
Le scenario du 3 eme long de Mouret n'est guere + passionnant que les precedents mais il dispose d'un casting attachant qui donne a cette histoire de colocation un brin d'interet.Si l'on met de coté l'etrange impression (qui s'estompe au fil des minutes) de voir les comediens recités leurs textes et des situations telephonés ,ce chassé-croisé amoureux fini par prendre son envol grace au 2 revelation du film que sont la jolie Frederique Bel (echappé de la minute blonde) en dynamique colocatrice peu farouche et la jeune Valette qui vient gonfler les rangs des actrices francaises prometteuses au charme ensorcelant.Du coté des garcons Mouret en amoureux transi et maladroit est convaincant tandis que Brillant tente une reconversion qui merite le respect.La derniere 1/2 heure voit le rythme s'effondrer dangereusement avant un final des + attendu : tout cela manque de fraicheur et d'originalité pour reellement captivé.
Fort sympathique, parfois niais, riche, faisant sourire mais enrager souvent, Changement d'adresse a le mérite de titiller avec pourtant pas grand chose. Seulement, pas grand chose devient admirablement joli avec un peu de sincérité et quelques reflexions. C'est ici le cas.
Ok c'est lent, ok Emmanuel Mouret n'est pas un "acteur" convaincant mais c'est un film tout en finesse, c'est délicat, reposant et sans humour potache. Puis, quand apparait Frédérique Bel à l'écran on est sûr de ne pas s'ennuyer une seconde.
Une savoureuse comédie sentimentale bien représentative de la démarche et du style de Emmanuel Mouret : sans prétention, mais avec une forme d’humilité, sans grands effets, mais avec retenue, visant plus la musique de chambre complice que la symphonie, il raconte encore une fois les démêlés amoureux de son personnage favori, tout aussi idéaliste que maladroit. Ce personnage rencontre ici son alter ego féminin, et chacun va conter à l’autre les désirs et émois amoureux qu’ils vivent chacun de leur côté. Dans ce marivaudage moderne, les malentendus constituent le ressort principal du scénario, et les trouvailles et bons mots se succèdent intelligemment et agréablement ; tout cela fait de ce film non dénué de tendresse le plus humoristique du réalisateur.
Du Mouret pur et dur avec son personnage principal maladroit mais attachant et son triangle amoureux modifiable à l'envi. Après c'est léger et de courte durée, c'est donc à voir comme une bluette sans conséquence. Notons juste que Fanny Valette semble complètement perdue dans cet univers alors que Dany Brillant s'en sort très bien !
Le décalage de ce film surtout appuyé par l'acteur, est très intéressant. La trame va un peu dans tous les sens, mais c'est sans ennui... au contraire, ça reste un film sympathique.
Hallucinant ! Very so frenchy. Une gentillette et pâlote imitation d'Alain Resnais, qui était déjà navrant en son temps, mais faire du Resnais en 2006, c'est stupéfiant. C'est à tel point qu'on en arrive à rire. Fanny Valette, toute mignone porte super bien le string et joue juste, quand Emmanuel Mouret ne joue pas mal, mais pas bien du tout. Frédérique Bel, ou elle joue super bien les idiotes à voix de crecelle, ou... tiens dans Camping aussi...
Emmanuel Mouret se situe dans la famille des faiseurs de comédie amoureuses un peu intellos mais pas trop, avec des dialogues très écrits. Ça ressemble à du Rohmer, bien sûr. Aussi mal joué, mais aussi plaisant dans lenchaînement des situations. Le problème, c'est Emmanuel Mouret lui-même, en tant qu'acteur. On aime ou on n'aime pas, et dans ce dernier cas, son personnage de timide émotif balbutiant finit par exaspérer. Grâce au charme contrasté des deux actrices, on ne s'ennuie pas, mais les critiques dithyrambiques dans la presse paraissent bien exagérées.
Rohmer est vieux et lointain, Christian Vincent nous a fait faussement espérer une suite avec « La discrète » et nous a hélas bien déçu avec une carrière qui prend l'eau. Et si le salut nous venait d'un challenger, le genre de tête à claque que l'on a envie de voir disparaître du paysage dès que son visage apparaît ? Il faut bien dire qu'entre lui, sa diction, la blondasse de la minute de Canal et Danny Brillant, tout partait bien mal ! C'est sans doute le tour de force de ce petit long-métrage, on en sort le coeur léger. Tout surpris d'autant de pédantisme maladroit mais honnête, et de justesse dans les situations et dans les caractères. Les invraisemblances permettent de ne pas oublier qu'il s'agit d'une petite comédie, même si la conclusion semble bien noire finalement. En tout cas pour ceux qui croient encore à l'amour fou. C'est un film sans rêve, avec beaucoup de pragmatisme et de simplicité sous les dialogues ampoulés. On se surprend à penser après coup qu'en plus c'est bien foutu au niveau du script. La plus grande surprise, c'est de voir le visage de la blonde presque beau, en tout cas parfaitement maquillé et photographié. Mais Danny Brillant vaut aussi son pesant d'or, dans un rôle écrit uniquement pour lui. Une bonne surprise qui donne envie de revoir ses deux précédents films, un festival MK2 bientôt ? Mais surtout, par rapport à Rohmer, c'est drôle sans jamais être méchant, et ça, ça devient très rare dans notre hexagone.
Il y a dans ce film une simplicité qui rafraîchit, tout comme ses personnages qui sont naïfs mais vrais vivants... Les dialogues sont ciselés pour garder un effet comique tout du long du film. Les acteurs sont bien entendus parfaits. Bref la définition d'un bijou.
Petite comédie sympa, frédérique Bel et Emmanuel Mouret sont drôles et attachants. Ce film peut sembler mièvre pour certains. Moi, je trouve qu'il y a de la douceur, de la gentillesse et du respect de l'autre. J'ai passé une agréable soirée.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 11 octobre 2020
Avec une ovation debout à Cannes pour une fois méritée c'est une réaffirmation que le public ne veut pas d'effets spéciaux sans cervelle mais cherche des retours à des temps plus simples où l'on allait au cinéma. Ici nous avons David le scénariste et réalisateur Emmanuel Mouret qui joue un français moyen et enseigne également la même chose partageant avec Anne Frédérique Bel qui tombe vaguement dans la catégorie des adorables femmes. Puis Ariane Ascaride la meilleure chose dans le film décide que la progéniture de Julia (Fanny Valette) pourrait bénéficier de cours de français et vous devriez pouvoir deviner le reste. Juste pour compliquer les choses Mouret lance un deuxième gars Julien (Danny Brilliant) et après ça c'est une affaire de permanence de deux à quatre. Si avez le soufflé léger comme l'air est du temps vous êtes presque certain d'apprécier Changement d'adresse mais surtout ne l'analysez pas...
Un film "qualité france" qui se veut intellectuel, mais qui fait rien d'autre que d'ennuyé... Il manque cruellement de "stimulant". C'est mou du genou,malgré des acteurs qui semblent y croire.
Une comédie sentimentale théâtrale, portée par le charme de ses interprètes. Un bon Mouret. On retient notamment la scène avec les jeux de mots sur le cor.
Les chassés-croisés amoureux d'une poignée de curs solitaires parisiens. Ça sent la fantaisie pour bobo à plein nez, on se prépare au pire quand Emmanuel Mouret commence à s'exprimer comme dans un film de Bresson et que les calembours usants font leur apparitions (corps/cor, on tient facilement 5 minutes là-dessus), mais cette comédie légère regagne peu à peu la confiance du spectateur peu réceptif au style en développant une relation intéressante entre le anti-héros et sa collocataire incarnée par une Frédérique Bel très pimpante.