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Axis.fr
17 abonnés
136 critiques
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0,5
Publiée le 29 septembre 2006
J'écris juste pour signaler une erreur assez troublante : Je n'ai apparemment pas vu le même film que les critiques. Je m'attendais à un petit bijou d'humour décalé et à 1000 lieus des "Brice-ries" et autre "OSS-ries" ... et en fait j'ai vu un infâme nanar avec 3 acteurs que j'ai trouvé nullisimes (pardon pour eux) : un héro énervant de gaucherie et un jeu terriblement "cours de théatre", une blonde sortie de CANAL (diction et vannes semi-creuses) ... des dialogues sortie d'un n-ième scénariste/auteur/intello/bobo et fumeur d'herbe (pour la nullité et platitude du résultat). Bref pas UN rire ... Le seul bon point de ce film est de me pertmettre d'utiliser des mots de vocabulaire que j'utilise rarement comme : désespérant, affligeant, pathétique .... et aussi de m'avoir permis de partir au bout de 30 min et d'aller (re)voir une bonne heure et demi de "Volver" qui, la seconde fois, respirait encore plus le génie et l'émotion (tiens, encore un terme qui ne s'applique pas au film sus-descendu !). Ca m'a un peu rassuré sur mes goûts cinématographique et ma capacité à apprécier les vrais bons films (faculté que j'ai cru un instant avoir perdu en visionnant ce salmigondi infame de scènes, encensé par les critiques)
On prend les mêmes et on recommence pour un film encore une fois tout à fait sympathique. Je dirais que comparé aux autres Mouret que j'ai pu voir celui-ci est plus léger, plus gentillet et c'est peut-être pour ça que je l'apprécie un peu moins.
Disons que ce qu'il perd en drame il le gagne en humour. On retrouve des situations extrêmement gênantes avec ce personnage qu'incarne Mouret qui parle beaucoup trop pour dire des choses simples, ce qui trahit son malaise évident, rendant inéluctablement toutes ses interactions sociales une torture absolue à regarder (mais dans le bon sens du terme). J'ai eu pitié de lui !
Cependant, les dialogues entre lui et Frédérique Bel sont juste géniaux. On voit bien sûr où le film veut en venir et comment il cherche à rapprocher les deux personnages. Mais qu'est-ce-que c'est bien fait. Disons qu'il leur arrive de raconter des choses absolument aberrantes au premier degré et de surenchérir l'un l'autre... Ce qui provoque forcément chez le spectateur un sacré sourire.
C'est un film qui met de bonne humeur, certes on ne s’esclaffe jamais, mais on a toujours un petit sourire sur les lèvres,même si parfois il s'agit d'un sourire gêné.
Mais malheureusement il est moins marquant que Caprice par exemple parce qu'il est plus attendu et moins touchant.
Changement d'adresse marque dans l'oeuvre d'Emmanuel Mouret de nombreux changements : pour la première fois, il quitte la région marseillaise pour tourner à Paris, et il fait tourner des acteurs assez connus (Ariane Ascaride, Dany Brillant, Frédérique Bel).
Le résultat est en nette progression par rapport aux premiers long-métrages de Mouret. La composition du film se simplifie. Si la personnalité naïve et franche du "personnage" Mouret est toujours présente, les deux actrices qui lui donnent la répartie apportent un supplément d'âme au film, débarrassé des scories narratives qui encombraient parfois ses premiers films "marseillais".
Changement d'adresse prend ainsi des allures de comédie romantique à la française, et le personnage que campe à la perfection Frédérique Bel apporte dans la filmographie de Mouret une véritable part d'émotion, comparable à l'impact de la composition de Virginie Efira dans Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait.
A partir de ce film, il devient évident que Mouret dépasse les références auxquelles son cinéma pouvait faire penser (Rohmer, Allen) pour trouver une voie plus profonde et plus personnelle.
Même si l'on devine dès le début avec qui il va vivre, on appréciera ses pérégrinations dans sa vie amoureuse et sa façon de tourner autour du pot avec malice et une touche de sensualité.
Un chassé-croisé amoureux léger et burlesque, mais un peu mou du genou, réalisé et interprété par un Emmanuel Mouret en digne héritier d’Antoine Doinel.
Et de trois ! Après un très bon pastiche sur l’espionnage, par Michel Hazanavicius, une espiègle et pétaradante satire sur la colo, par le duo Eric Toledano, et Olivier Nakache, voilà qu’il nous arrive une troisième comédie made in France, très très grande qualité, cette fois, par Emmanuel Mouret, qui assume avec brio ses deux casquettes, devant et derriere la caméra. Le genre est plus littéraire, voire franchement poétique, de par les répliques, mais tout aussi drôle. Une jolie fable servie par deux acteurs parfaits de candeur romantique. La morale qui en ressort révèle que les agneaux ne sont pas totalement innocents, les loups ni gros ni méchants, et les pigeons pas forcément les dindons de la farce. Miam !
C'est affligeant, vide, chiant, puéril aucun rapport avec ces influences qu'on prete à ce réalisateur (?). Le moment le plus drôle du film c'est ce quiproquo extraordinaire autour du cor-corps ! J'étais plié de vertige. Alors il aurait pu etre profond mais ce n'est du tout la vie qu'il filme, ses personnages n'existent pas. On a envie d'y mettre des claques mais finalement on comprend...en fait c'est Martine à Paris.
Super nul, je viens de voir la BA de son dernier film, ça colle aux doigts pareil, aux abris !!!
Emmanuel Mouret en Pierre Richard de l'amour. Joliment trouvé n'est-ce pas ? Oui, çà résume assez bien ce que le cinéaste veut mettre en place dans Changement d'Adresse. Un romantisme totalement assumé, au premier degré, qui s'aide de la farce et des situations cocasses pour développer sa vision du coup de foudre. Dans une suite logique de Vénus et Fleur, il assume entièrement le fait d'être prude et infiniment gentil. Il montre ce qu'est le mec parfait au niveau du sentiment amoureux : épris, patient et passionné. Et comme çà patauge un peu, il trouve une formidable partenaire de jeu qu'est Frédérique Bel. Que dire de la candeur d'une Fanny Valette, qui se sublime par ses expressions mutiques. Emmanuel Mouret se veut drôle et loquace, et met tout en oeuvre pour imposer sa sensibilité.
Acteur dans le fim qu'il réalise, Emmanuel Mouret est au centre d'un très simple marivaudage, tout en amabilité et en candeur, suivant le caractère des personnages. Trentenaire emprunté et timide, David est du genre, en amour, à se résigner et à s'effacer devant le refus. Ainsi, en antithèse du dragueur, renonce-t-il à être l'amant de sa nouvelle co-locataire, la blonde et délicieuse Anne, tout aussi mal assurée que lui, et entretient-il une relation attentionnée mais stérile avec une toute jeune fille, l'introvertie Julia. Les apparitions tardives et épisodiques d'un quatrième personnage ne sont pas pour arranger les choses... Les situations de la comédie sont tout à fait ordinaires -rien de farfelu ou de vaudevillesque- et c'est essentiellement leur physionomie ou leur maladresse dialectique qui expriment les déboires sentimentaux des personnages. Les dialogues sont la traduction cocasse de leur désarroi et de malentendus, en particulier pour David dont les balbutiements accompagnent naturellement son irrésolution. Pourtant, Mouret, sans en avoir l'air, confère à la timidité du charme et, même, pour ses deux héroines, de la grace. Certaines séquences, dans l'énoncé des sentiments, ne sont pas sans rappeler la rhétorique légère de Rohmer.
Une comédie légère dans laquelle Emmanuel Mouret retrouve son personnage maladroit et romantique. Des dialogues souvent savoureux (l'échange plein de sous(entendus entre Frédérique Bel et Emmanuel Mouret sur le cor/corps). Cela pourrait être mièvre, mais une pointe de cruauté pimente le tout.
Pas majeur, mais réussi. Assez souvent, quand le cinéma français s’attaque au genre bien balisé des "comédies-sentimentales-légères-et-sans-prétention", ça donne des choses calamiteuses : personnages improbables, dialogues prétentieux, nombrilisme, situations soi-disant comiques et qui ne font rire que l’auteur, etc. Là, non. On s’amuse vraiment aux aventures de ce Pierrot sentimental qu’incarne Emmanuel Mouret. On adore le naturel de Frédérique Bel, les grands yeux de Fanny Valette et le côté rouleur de mécaniques de Dany Brillant, mi-écorché vif mi-maquereau. Un scénar pas révolutionnaire mais bien mené et sans temps morts. Quelques potacheries (les jeux de mots sur "jouer du cor") qui, si elles étaient plus nombreuses, deviendraient lourdingues, mais qui distillées à doses homéopathiques sont marrantes. C’est parisien sans être parisianiste, subtil sans être vain, écrit sans être artificiel, naïf sans être bébête. Et de toute façon, un film qui choisit les concertos pour cor de Mozart et Cie comme bande originale ne peut être complètement mauvais! Recommandable.
Un très bon film, j’ai était surpris du résultat finale avec un bon mélange de comédie sentimentale et de comédie burlesque. Le scénario est vraiment bien construit et la musique est très bien. Le casting est vraiment bon : Le personnage de David, musicien est très attachant incarné avec brio par Emmanuel Mouret (qui au passage réalise aussi le film, avec une très bonne réalisation), Frédérique Bel joue très bien le rôle d’Anne sa colocataire qui l’encourage, le conseille et le console, passionnément, quand il tombe amoureux de sa jeune élève, Julia incarné par la belle et très prometteuse Fanny Valette. Sans oublier le bon Dany Brillant qui joue vraiment bien le rôle de Julien qui tombera lui aussi de Julia. Un film très léger, drôle, agréable on ne s’ennuie pas une seconde, excellent !!
Emmanuel Mouret à le sens de la subtilité, le goût des mots avec ce qu'il faut de mordant et d'humour pour des dialogues fins et délicieusement écrits. Frédérique Bel est plus pétillante et enjouée que jamais et Emmanuel Mouret gauche, maladroit et sobre dans une interprétation très juste. Des tourments, des sentiments, des moments de quiproquos (exquis) et une belle énergie pour un petit plaisir qu'est CHANGEMENT D'ADRESSE; une petite sucrerie qui fait rire, sourire et divertie tout simplement
Ma grand-mère m'a souvent dit : "poulette" (oui, elle m'appelait poulette) "poulette, dans la vie faut pas chercher à tout faire, l'homme n'est pas un robot ménager 36 pièces garantie 1 ans...." Cette petite reflexion bien salutaire pour dire que le réalisateur aurait mieux fait de se casser une patte le premier jour de tournage. NON, on ne peut pas être scénariste ET réalisateur ET commmmédien, tout en même temps, quand on en a pas le talent. Mais ça, c'est comme les recalés des télé-crochets : personne n'a eu le courage (ou pas le sadisme) de leur dire qu'ils chantaient comme des breles. Parce qu'a un tel niveau, M. Mouret, c'est un peu de la prétention. A moins que tous les acteurs de France aient refusés de lire un scenarios qui leur tombait des mains, ceci expliquant cela. Ce que je n'apprecie pas plus, c'est que l'on donne à des acteurs plutôt bons à la base (Fanny et Frédérique...) des dialogues vide (grenier), de sorte que, les pauvres piou-piou, ils ont l'air d'avoir le talent d'une vache laitière (pas les glaces...). Non, vraiment, c'est pas sympa pour eux. Et je le répète : Emmanuel Mouret joue comme un poulpe (les scène "d'amour" m'ont donné froid dans le dos, et c'était pas la clim' du ciné...) Dany Brillant s'en sort mieux que lui, c'est dire. Rien que pour cela, et si votre ciné programme ce film, changez d'adresse. (Elle est nulle, mais j'ai pas resisté...)
J'apprécie décidément les films d'Emmanuel Mouret. J'avais déjà bien aimé "Un baiser s'il vous plait" et j'ai passé ici un aussi agréable moment. Tout est en retenue, légèreté, délicatesse, un peu à la manière d'auteurs du 18ème. Un cinéma qui rappelle un peu aussi celui d'Eric Rohmer, peut-être en plus moderne. Certains trouveront ça ringard ou irréaliste. En tout cas, cela ne semble pas destiné à un public jeune, mais, pour ma part, j'applaudis à cette personnalité si bien affirmée.