Derniers Avis : Le Serpent - Page 17

Le serpent respecte le cahier des charges d'un polar bien concrétisé: une mise en scène travaillée, noire et très mystérieuse, un scénario tenant la route et qui nous accroche bien vite à notre siège, et surtout des acteurs grandioses à l'image de Cornillac, immense en méchant violent et sûr de lui.

Le polar d'Eric Barbier s'ouvre sur des thèmes bien connus mais traités avec brio et efficacité. Malheureusement, l'originalité de la mise en scène, doublée du fantastique duo Yvan Attal / Clovis Cornillac, s'épuise dans la dernière demi-heure, pour s'achever maladroitement sur d'étonnants clichés. A voir néanmoins.

Le Serpent est enfin un bon thriller français dont on raffole et qui est la pour rappeler que nous aussi on sait en faire.
Bon certes rien d’innovateur dans l’histoire : mensonges, mystères, action sont aussi au rendez-vous mais le réalisateur rajoute sa sauce ce qui donne au final un très bon film qui nous captive jusqu’au générique de fin.
Clovis Cornillac est excellent dans le rôle du bourreau, Yvan Attal se débrouille aussi très bien qu’en à Pierre Richard, sa présence surprend au début (car on n’est pas habitué à le voir dans ce registre) mais séduit par son aisance.

SCENARIO
Il ne faut pas non plus diaboliser un film sous prétexte qu'il ne correspond pas à ce qu'on attendait de voir en entrant au cinéma. L'histoire est certes peu originale, mais rappellons-le, ce n'est que l'adaptation d'un livre "Plender" de Ted Lewis. Eric Barbier n'y est pour rien si les rebondissements de l'histoire ne sont pas à la hauteurs des attentes de tous les pas-contents. Non, le scénario est banal mais on se laisse quand même entraîner, il ne faut pas exagérer. C'aurait peut-être gagné en efficacité si Barbier n'avait pas voulu imiter les américains et aurait plus tourné vers une ambiance glauque et malsaine au possible, un peu à la Gaspar Noé, peut-être.

COMEDIENS
Yvan Attal : Il est clair qu'il est en dessous de ce qu'il peut produire à son habitude. Mais il reste néanmoins meilleur que beaucoup beaucoup beaucoup de nouveaux comédiens français (Duvauchelle et Duris en premier lieu.)
Clovis Cornillac : Mezzo-mezzo. Si l'on s'y connaît un peu en techniques d'acteurs, on remarquera la cabotinerie incessante de l'acteur et ses efforts inespérés pour faire flipper, mais à trop en faire des caisses, on ne garde que le ridicule. Aprés si l'on est novices et que nos films préférés sont American pie où même Le Dernier Samouraï, là, oui, d'accord, on trouvera que Cornillac fait se faire dresser les poils des bras. Bravo quand même pour ce rôle qui le change.
Pierre Richard: le meilleur acteur du film. Et que dire...C'est normal.

Eric Barbier est un homme rare. Seulement deux films et un téléfilm en 16 ans, la faute à son premier long réalisé en 1991, Le brasier, qui fut un échec cuisant. Il revient à la mise en scène en 2007 avec un roman de Ted Lewis, Plender, adapté en premier lieu pour Yvan Attal. C'est ce dernier qui a suggéré au réalisateur de prendre Cornillac pour jouer le rôle de Plender. Avant même de parler des thématiques du film comme l'enfance, la confrontation entre deux des meilleurs acteurs français du moment qui se connaissent depuis quinze ans et attendaient avec impatience de pouvoir travailler ensemble est une réussite. Attal vit une véritable descente aux enfers et qui commence dès le début du film puisqu'on apprend que sa femme veut le quitter. Quant à Cornillac, baraqué comme jamais, il joue un méchant littéralement flippant au bord de l'explosion mais néanmoins toujours tranquille. Barbier avec son co-scénariste a édulcoré le roman, l'a simplifié, à l'origine le père de Mandel était beaucoup plus présent en chef d'entreprise d'extrême droite et l'écrivain prenait clairement le parti du bourreau. Ici non, on reste neutre. Plender fut humilié enfant par ses camarades, enfermé dans un manoir et violé par un clochard. Sa mère en deviendra dépressive. D'où l'idée d'une froide vengeance de sa part 25 ans plus tard envers Mendel. Vengeance, chantage, manipulation, car il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Même à enfermer les enfants des autres dans un réfrigérateur. On a quand même de la compassion pour lui car même si ses motivations sont pour le moins légères, c'était un garçon qui cherchait avant tout à se faire accepter par les autres comme nous tous. Barbier réussit à instaurer une ambiance noire comme du charbon, à nous montrer un homme à qui le ciel lui tombe sur la tête mais qui se bat. Des thrillers en France, il n'y en a pas beaucoup et des réussis encore moins. Gros coup de coeur pour celui-ci.

un bon film de genre francais que l' on pourrai mettre dans le haut du panier même s'il subsiste encore quelques invraisemblances dans le scénario mais tout ceci dans le but de preserver le suspense ! et ca marche , grace aussi a Clovis,Yvan et Pierre que l'on est heureux de retrouver! il y a aussi de tres bonnes scénes d'action ( voir l' évasion du commissariat).sinon ,quand on sort du film on a l'impression que ca aurait pu etre beaucoup mieux a cause des facilités du scénar et j' aurai aimé que le réalisateur aille plus loin dans le traitement des personnages surtout celui de Cornillac

Le synopsis - un détective privé plutôt rancunier fomente une vengeance machiavélique envers un ancien camarade de classe devenu un père de famille en plein trouble conjugal - et sa bande-annonce insupportable (de celles qui résument le film en trois minutes) laissaient supposer que ce Serpent cracherait un venin nauséabond. Une énième tentative de thriller psychologique à la française allait-elle fatalement faire rimer polar avec nanar ? Cette crainte légitime est en bonne partie gommée après visionnage. Les incontournables poncifs du genre (le mobile de la vengeance aussi incompressible que grotesque, la victime devenue suspect doit prouver son innocence et neutraliser seule son prédateur, le duel final fratricide) et quelques regrettables largesses du script (notamment quand Attal sauve ses proches) sont estompés par une narration soutenue et des scènes d’action musclées et maîtrisées. Le réalisateur Eric Barbier, peu prolixe en créations (3 films tournés en 16 ans) comme en succès (malgré le Prix Jean Vigo obtenu en 1991, Le brasier n’a pas ameuté les foules, tandis que Toreros sorti en 2000 est passé totalement inaperçu), réussit globalement un pari pas gagné d’avance. Il n’a rien à envier à bon nombre de polars américains récents. Satisfaction et soulagement également concernant l’interprétation. Yvan Attal était une victime toute désignée qui risquait néanmoins de faire écho à son personnage d’Anthony Zimmer. Faisant preuve d’innovation, il exprime remarquablement tourment et désarroi. Convaincant donc. Dans la peau du gros dur impitoyable et tatoué façon Robert de Niro dans Les nerfs à vif, Clovis Cornillac était potentiellement crédible… et risible aussi. Il avait la pression et le devoir de faire oublier une ribambelle de navets (Brice de Nice, Les chevaliers du ciel, Poltergay, Scorpion). Sa voix faussement amicale, son regard obscur et ses épaules carrées ne font pas sourire, ce qui lui octroie une prestation correcte. L’avenir lui appartient toujours.

Une trés agréable surprise pour ce Thriller Français, un excellent scénario bien ficelé plus un somptueux Clovis Cornillac en psychopate. Deux heures de suspence et de bonheur devant ce presque chef d'oeuvre car point négatif mais certains ne seront pas du même avis que mois, la performance d'Yvan Attal n'est pas trés bonne, son jeu d'acteur est peu réaliste et aucune émotion n'en ressort.

Très bon thriller qui tient en haleine tout le long du film, Yvan Attal et Clovis Cornillac jouent un très bon jeu d'acteur et sont vraiment crédibles ce qui donne une bonne ampleur à ce film...

Un bon thriller, Yvan Attal déjà en forme dans "Anthony Zimmer", revient dans un genre qui lui va bien. Son visage asymétrique est à l'image de son personnage : pas si lisse que ça. Quant à Clovi, il est est époustouflant, on dirait qu'il a pris du plaisir à jouer un cinglé.

quel fim? un suspens du début à la fin , le scénario bien recherché , du grand cinéma ..si vous avez aimez "harry un ami qui vous veut du bien" vous aimerez encore plus "le serpent" ...je me suis régalé..

Quel navet ! C'est incroyable de faire un film comme ça et de ne pas se rendre compte à un seul instant que c'est nullissime ! Des acteurs qui en font 4000 tonnes, pas d'histoire, de la violence gratuite, c'est pervers, malsain... aucun intérêt.

Pour résumé: A CHIER !!!!! éviter d'y aller, c'est une perte de temps...Ce film peut être vu, que sous la menace. Du style si tu ne regardes pas, je tue toute ta famille... Comment on dit: CIRCULER Y A RIEN A VOIR

J'avais presque oublié que les français savaient faire de bons polars !! Quelle bonne surprise… Cornillac et Attal sont fabuleux, ils ne vont pas sans rappeler "Harry un ami qui vous veut du bien". L'intrigue est prenante, le suspens rondement mené tient le spectateur en haleine jusqu'à la fin. Un bon film, à revoir.

Du bon thriller français. Entre "Harry, un ami qui vous veut du bien" et " Ne le dis à personne", ce film nous montre que quand le film français le veut il est en mesure de faire un film prenant où la tension monte et où des acteurs reconnus par leurs talents de "comiques" sont en mesure de jouer des rôles à la psychologie forte et dérangeante. A voir sans hésiter.

Fait plaisir de voir un bon thriller ...français.
Les acteurs sont trés bons, l'histoire est bien ficelé, malgré une fin un brin décevante