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Jérôme H
170 abonnés
2 295 critiques
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4,0
Publiée le 29 mai 2008
Très bon polar entre suspission et manipulation, on se met rapidement à la place d'Yvan attal (encore très bon) dans cette quête de survit face à une vieille connaissance lancer dans un processus de vengance dont seul l'anéantissement d'une vie pourra stopper le déclin de ce psychopathe. Très bonne intrigue et des acteurs bien choisit et très bien gérer autour d'une mise en scéne rapide et précise.
Avant d'être un honnête polar , "Le serpent" est surtout un pur exercice de style , orchestré par Eric Barbier qui signe son retour après de nombreuses années d'absences. En effet , tous les ingrédients sont présents dans ce film , pour attirer un large public , une mise en scène sophistiquée alliant cadrage précis et inventifs et image volontairement sombre comme son histoire , au départ banal mais qui finit par gagner en profondeur, et la présence de Clovis Cornillac (dont on commence à se lasser) , enfin investi dans un rôle qu'il nuance , en arrivant à trouver ses forces, ses faiblesses et ses ambivalences. Yvan Attal , de son côté est très convaincant comme d'habitude , la palme du contre-emploi revient à Pierre Richard , méconnaissable dans le rôle d'un avocat lâche , son apparition relève presque de l'étrangeté. Comme dit précédemment , "Le serpent" exercice de style commercial , n'est pas sans rappelé de nombreux films américains des années 80-90 comme "Les nerfs à vif" de Scorsese , et c'est la que l'on prend conscience que "Le serpent" bien qu'il remplisse toutes les caractéristiques du polar noir et torturé est complétement démodé. Ce n'est que du déja vu , bien fait , mais malheureusement inférieur aux originaux. Cela dit , ce film se suit facilement , la mise en scène de Barbier est travaillé , mais il faudrait juste l'employer dans un autre registre.
N’étant pas particulièrement fan des films noirs, Le Serpent m’a malgré tout surpris… Déjà grâce à un sens de l’esthétisme magnifique, mais aussi et surtout grâce à un scénario prenant alternant brillamment duel psychologique intense (Yvan Attal et Clovis Cornillac sont impressionants) et duel physique plutôt brutal. Ainsi, le film d’Eric Barbier est une agréable surprise qui vaut bien plus que beaucoup d’autres métrages français qui ne mériteraient même pas d’exister.
Effectivement, une bonne surprise. Pas très original dans la forme et le fond mais bien fait à tout niveau. La réalisation est sobre, les acteurs sont impeccables, le scénario correct. Un bon suspens et un bon film de genre français, ce qui est assez rare.
Un bon thriller noir et paranoïaque français avec un Yvan Attal à bout psychologiquement et un Clovis Cornillac tordu et psychopathe, manipulateur et revanchard sur son ancien camarade de classe.
Agréable surprise que ce thriller made in France qui n'a rien a envier aux meilleurs productions US dont il reprend la recette : une solide histoire pleine de suspense agrémenté de quelques scènes d'actions efficaces a défaut d'être réalistes.Retour reussi pour Barbier qui film énergiquement cette machiavélique vengeance orchestré par un (encore une fois) génial Cornillac qui compose un inquiétant Plender venant s'immiscer tel un serpent dans la vie tranquille de Mandel.Bon tout n'est pas parfait non plus ,Attal dans la peau du gentil père de famille se montre assez lisse et son jeu manque de conviction tandis que le scénario laisse apparaitre quelques incohérences avant de déboucher sur un (trop) classique happy end mais rien qui n'empêche de maintenir une certaine tension habilement entretenue par une BO ultra puissante.Quelques seconds roles sympa comme celui de Pierre Richard très loin de son image de comique des annees 80.Jolie affiche au passage.
Thriller français à l'américaine. C'est bien mené, bien joué par Athal, Cornillac et Richard. De l'action, du suspense et une histoire de folie et de vengeance qui se tient. On y ajoute une petite dimension familiale, et le tout sans être génial, est plutôt réussi.
Du bon thriller français. Entre "Harry, un ami qui vous veut du bien" et " Ne le dis à personne", ce film nous montre que quand le film français le veut il est en mesure de faire un film prenant où la tension monte et où des acteurs reconnus par leurs talents de "comiques" sont en mesure de jouer des rôles à la psychologie forte et dérangeante. A voir sans hésiter.
C est en voyant ce type de film que l on se rend compte à tel point le thriller est un genre millimétré ou un rien ne suffit à dérailler la mécanique. Ici c est un scénario trop improbable à mon goût qui annihile une mise en scène brutale et efficace. Du coup toute les tentatives pour instaurer de la tension retombent à plat. À noter tout de même la présence intéressante d un Pierre Richard bien loin de ses rôles habituels.
Au niveau où en sont en général les polars français, désespérément englués dans une mythologie dépassée de films noirs franchouillards, "le Serpent" fait plutôt bonne figure, basé sur un thriller aux accents manipulateurs assez modernes, et tournant autour de ressorts de suspense qui sont plutôt ceux du blockbuster hollywoodien : rien à redire, si l'on recherche un bon divertissement stressant et un peu anodin pour le dimanche soir. Là où le bât blesse, c'est qu'Eric Barbier, jadis jeune metteur en scène ambitieux englouti avec ses rêves de grandeur (qui se souvient de son "Brasier" datant de 1990 ?), a voulu - et a échoué à - élever un peu le niveau de son film, "l'européaniser", en lui conférant un minimum de sens (une esthétique désincarnée, reflétant un siècle inhumain, et de façon assez contradictoire, des acteurs à pathos - le film a été vendu sur le face à face Cornillac - Attal). Le résultat est pour le moins décevant, "le Serpent" ne s'élevant jamais au dessus du cinéma commercial banal dont il est issu.
DECEPTION!!!! Voila le mot pour traduire ce thriller à la Francaise. L'histoire d'un photographe nommé Vincent Mandel, pere de famille en plein crise de divorce, qui se fait arreter pour viol d'une mannequin en pleine seance photo de mode simulé alors qu'il est innocent. Relaché, Vincent apprend que quelqu'un veut le prendre au piege et le faire tourner en bourrique. Cet individu est un vieil ami de college qu'il n'a pas vus depuis 15 ans et qu'il lui en veut pour divers raisons.... Un thriller banal, mou, qui manque de rythme, une histoire qui sent le deja vu tout droit sortis des téléfilms Americains. Yvan Attal, Clovis Cornillac et Pierre Richard dans un contre emploi font ce qu'ils peuvent pour sauver le film, mais Eric Barbier manque son retour en salle 5 ans aprés l'echec de "Torreros". Un film a eviter.
"Le serpent" est un thriller français efficace doté d'un excellent duo. Cornillac joue à la perfection le rôle de cet homme torturé par le passé qui cherche à se venger suite à la mort de sa mère. Petit bémol d'ailleurs, il est pris pour le "méchant" pendant tout le film et Attal comme une "victime", alors que ça marche dans les deux sens, ils auraient pu davantage le souligner à mon goût. L'atmosphère sombre du film nous aide à être attentif assez rapidement. Le scénario est bien ficelé, certains dialogues sont percutants. A découvrir très vite si vous êtes amateur de thrillers.
Un Film aussi palpitant et étonnant qu'un dimanche pluvieux ! énigmes tirée par les cheveux, aberrations, absence de suspense. Les acteurs et actrices sont quand à eux excellent, surtout Cornillac...
un scénario en béton servi par une réalisation virtuose bien que trop calme, un casting quatre étoile et une musique discrète mais excellente, le tout pour un suspense a toute épreuve. merci encore !