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thamnophile
12 abonnés
194 critiques
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5,0
Publiée le 11 août 2008
Je viens de voir et d'enregistrer le film. Il m'a énormément plu. Les deux acteurs principaux jouent merveilleusement bien, en particuler le petit Xiao Li YUAN.Au fond, n'est-ce pas la chronique d'un amour impossible ? On sent en effet que cet enfant a beaucoup d'amour à donner mais que l'adulte semble indifférent. D'où le comportement de Xiao à l'école et ailleurs. Il y a très peu de paroles mais s'il y en avait trop, le film n'aurait pas autant d'intérêt. Une telle histoire est impensable en France compte tenu des mentalités. C'est là où on voit qu'en Asie le style de vie est très différent du nôtre. C'est un film qui mériterait d'être mieux connu. Ainsi donc, le tout jeune cinéma singapourien est prometteur et j'espère qu'il saura transformer l'essai. C'est vraiment du grand cinéma qui vaut celui d'autres pays et, évidemment! le nôtre ou celui d'Hollywood. Si vous ne connaissez pas ce film, allez le voir ! Vous uy passerez un agréable moment de dépaysement. Il a sa place dans toute bonne DVDthèque !
Un film réussi, mais dans lequel il n'est pas facile d'entrer. A Singapour, un pré-ado vit avec son père, récemment arrivé de Corée, paumé et totalement brisé par sa rupture avec sa femme. Le père travaille la nuit, le fils vit le jour. 4h30 est l'heure où, chaque matin, le fils tente d'établir un lien. Il n'est pas facile de faire passer à l'écran le vide et l'incommunicabilité. Royston Tan, visiblement inspiré par le cinéma minimaliste de Tsai Ming Liang, y parvient avec pas mal d'imagination, un sens aigu du détail qui fait sens, quelques pointes d'humour bien placées et une grande tendresse pour son personnage principal, étonnamment incarné par le jeune Xiao Li Yuan. Pourtant, le film n'est pas de ceux qu'on aime spontanément, tant son parti pris de lenteur et de silence, conjugué à la froideur des décors, tient le spectateur à distance et l'oblige à un effort intellectuel pour entrer dans l'esprit des personnages. L'univers contemplatif de "4:30" ne contribuera pas à faire évoluer l'image, malheureusement trop répandue, d'un cinéma asiatique chiant et élitiste. Ce n'est pas une raison pour ignorer le film, mais c'est une limite qu'on ne peut pas négliger.
Quand en une grosse semaine on voit des films comme "Les Berkmann se séparent", "Adam's apple" et "4:30", on se dit que le cinéma existe encore et c'est tant mieux. J'ai mis 4 étoiles aux Berkmann (au demeurant ces étoiles sont dépourvues d'intérêt et non avenues, je les supprimerai if I was allocine's chairman, on devrait laisser les "critiques" s'empiler les unes sur les autres sans avoir à noter les films et par conséquent classifier les "critiques"!), je n'ai pas laissé de critique pour Adam's, j'ai envie d'écrire une bafouille sur 4:30, car quand je lis un peu plus bas que ce film est d'un ennui... Mais de quel ennui parle-t-on ? Ce film est rare, certains plans sont soit disant longs et inutiles, mais d'une beauté, d'une force sensible, qu'on ne se pose même pas la question de la longueur et que le message utile passe. Comment ne ne pas être touché par cette histoire simple, simple histoire qui pourrait être la notre au demeurant, celle de chacun avec ces dyptiques communs, aimer-vouloir être aimé, donner-recevoir ? Qui peut résister à ces scènes délicates, joyeuses ou amères, farfelues ou sombres ? Moi pas, en tout cas, je me laisse emporter par ce tourbillon de sentiments. Le cours de la vie fait que l'on oscille souvent entre deux eaux, comme dans cette très belle oeuvre où les deux protagonistes sont au diapason pendant 1h30 et plus principalement à 4:30 du matin quand Singapour s'éveille, alors qu'il ne fait plus encore nuit mais pas encore jour... Entre deux eaux, laissez-vous bercer, riez et pleurez...
Une fois n'est pas coutume, je suis assez d'accord avec la critique des Inrockuptibles pour ce film. C'est d'ailleurs très drôle car les Inrocks ont un temps beaucoup trop encensé ce cinéma d'auteur asiatique fait de longs plans-séquences hypnotiques, de cadrages soignés et dépouillés, etc ... Là, dans 4h30, le réalisateur applique les figures imposées de ce style Taiwano-Hong-Kongais à tel point, jusqu'à l'indigestion, qu'à la fin il ne fait plus que ça. Sur la poignée de spectateurs présents dans la salle, plusieurs, saoulés par tant de lenteur, se barrent avant la fin. Moi j'ai trop de respect pour le travail des cinéastes, mais ce n'est pas l'envie de sortir qui m'a manquée. Reste la prestation étonnante du jeune acteur principal du film.
4:30, toute petite uvre voulue en tant que telle, touche l'émotion la plus intacte, sans mot, sans théatralisation. La douceur et la mélancolie de ses deux personnages blesse, et la représentation de la solitude est fascinante, surtout grâce au jeu du jeune Xiao Li Yuan. Beau.
Au début j'ai eu peur : des couleurs sales presque pisseuses, un enfant impudique et incompréhensible, et une lenteur trop silencieuse... Et au bout de 15-20min je suis rentrée complètement dans ce chef d'oeuvre d'une finesse et d'une beauté rares... C'est quand j'ai compris la solitude de l'enfant, son besoin urgent, pressant et intense de connaître cet homme qui est peut-être son père que j'ai su que ses moyens inhabituels n'étaient pas forcément mauvais. Lui est prêt à passer du temps pour se rapprocher de son prochain. Ne devrait-on pas tous faire la même chose ? A force d'être pressés et égocentriques, nous occidentaux risquons de passer à côté de la vie... Ce film nous rappelle à d'autres valeurs plus justes !
Cela fait longtemps que je n'avais pas posté de critiques sur Allociné, mais l'ennui qui m'a saisi à la vision de ce film me pousse à le faire. Effectivement c'est très joli, c'est esthétique... mais il n'y a rien de vraiment nouveau, on dirait du sous - Tsai Ming-Liang (qui lui a en plus un côté déjanté qui renforce l'intérêt de ses films, au delà de la beauté du "drame" intimiste et de la narration poétique). Bref, on dirait un exercice de style réchauffé, qui n'arrive guère à intéresser. Mais l'élève est doué, je reviendrai voir si sa prochaine réalisation sera plus inspirée.
Si le cinéma asiatique avait besoin de montrer une nouvelle facette de sa créativité et de sa volutpé...et bien la voici. Un film qui à l'image de dialogues éthérés, nous suggére énormément, nous laisse interpréter, nous entraine, bref nous fait voyager. Une photographie sublime, un jeune acteur définitivement suprenant, un objet subtil, gracieux qui n'oublie pas de nous faire sourire au travers de nombreux clin d'oeil qui nous convie à pénétrer dans le monde de Royston Tan, jeune réalisateur singapourien, protégé et produit par Eric Khoo (Be with me). Bref, une vraie belle surprise, un réalisateur à suivre: une toile "chaudement" recommandée!
Totalement ennuyeux, peu de choses intéressantes dans ce film désespérement vide. Le film décrit la solitude du personnage principal, et de ce point de vue le film est réussi : on s'ennuie autant que lui ...