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Yves Echard
96 critiques
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0,5
Publiée le 3 novembre 2024
Nul de chez nul. Pas de scénario.Donc pas d'histoire. On s'ennuie du début à la fin. J'aurais dû méfier avec Robert Lamoureux on n'a jamais eu.de chef d'oeuvre même avec Becker.
Sans doute trop absorbé par sa reconstitution de la Belle Epoque, Jacques Becker ne s'est sans doute pas aperçu de la lègèreté du scénario et de la pauvreté de sa mise en scène. Trois épisodes distincts -trois vols- distinguent le talent d'escroc sympathique d'Arsène Lupin, et n'ont pourtant rien de très ingénieux. En particulier le passage chez le roi de Prusse qui, pour insolite qu'il est, n'en parait moins terne. Le ton de la comédie n'est certes pas celui de la farce mais ne témoigne pas non plus de beaucoup d'esprit pour différentes raisons. En premier lieu parce que la misen scène, très superficielle et décevante de la part de Becker, ne fait preuve d'aucune subtilité narrative, pas plus qu'elle n'imagine de situations véritablement cocasses. Si les décors et les costumes évoquent brillamment l'époque de Lupin et donnent une apparence flatteuse au récit, la mise en scène n'imprime aucune dynamique à la comédie. Ensuite, le personnage de Lupin, interprété honorablement par Robert Lamoureux, parait bien fade cependant, à qui il manque de la fantaisie ou au contraire de la profondeur. Enfin, les seconds rôles manquent eux aussi d'envergure.
Avec l’aide d’Albert Simonin, Jacques Becker a porté à l’écran les aventures du célèbre personnage de Maurice Leblanc. Fidèle à l’esprit, le luxe et la décontraction sont donc les maîtres ressorts de cette histoire malicieuse découpée en quatre sketchs de longueur et de qualité inégale. Le premier est le plus enlevé, se terminant par une affirmation très amusante de l’ambassadeur de Grande Bretagne. Le deuxième est assez plat, excepté la fin chez le coiffeur, essentiellement grâce à un bon numéro de Daniel Ceccaldi. Le troisième, le plus long, souffre à la fois d’une interprétation inégale (Liselotte Pulver pleine de tics) et d’une absence de rythme qui dénote par rapport au reste du film. Le dernier, assez court, est un amusant clin d’œil, au propre comme au figuré, et permet de terminer en gaité. Plus proche de l’œuvre de commande que d’une réalisation personnelle « Les aventures d’Arsène Lupin », malgré la qualité des décors et les couleurs chatoyantes du technicolor, manque parfois de rythme par la faute d’un montage approximatif et relâché. De plus, la voix nasillarde de Robert Lamoureux dérape trop souvent dans le titi parisien des faubourgs, convenant assez peu au personnage du gentleman cambrioleur. Très mineur. Très dispensable.
Ce que je déteste le plus lorsque je regarde un film c'est que je ressens dès les premières minutes que le film va me déplaire et je ne m'attendais pas du tout à cela avant de lancer mon enregistrement des Aventures d'Arsène Lupin. Là ou j'imaginais un agréable film divertissant certes un brin vieillot mais gardant son charme intact par son côté léger, distrayant et avec en prime de la gouaille, je me retrouve devant une aventure molle à l'intrigue plate (il ne se passe pas grand chose). Il reste de ce film que de beaux décors, de beaux costumes et des acteurs jouant bien mais cela ne suffit pas à en faire un bon film.
Une bonne adaptation libre des romans d' Arsène Lupin. Une belle réalisation à l'ancienne de Becker, et surtout une très bonne interprétation de Robert Lamoureux tout en finessse et en élégance.
Certains parleront sans doute de film « mineur », « impersonnel »... Peut-être à raison. Mais au fond, qu'importe. Rarement convaincantes à l'écran, « Les Aventures d'Arsène Lupin » prennent sous la direction de Jacques Becker un tournant luxueux (dans le bon sens du terme) et plein d'esprit, la qualité du scénario étant relativement à la hauteur de ce personnage légendaire de la littérature. On sent d'ailleurs que le réalisateur a pris beaucoup de plaisir à la reconstitution (très) soignée du début du siècle, enrichie par la belle photographie de Ghislain Cloquet. Pas de quoi crier au génie, mais il y a un sens du divertissement qui n'est aujourd'hui plus si courant, avec plusieurs situations cocasses, des seconds rôles plutôt savoureux et surtout Robert Lamoureux restant probablement à ce jour le meilleur interprète du héros de Maurice Leblanc. Pas forcément du grand cinéma donc, mais un spectacle agréable et de bonne facture : c'est déjà bien.
Séduit par le roman, j'ai cherché à voir ce personnage sur mon écran. Et quand en plus il est interprété par Mr Robert Lamoureux... Un personnage qui convient à son élégance, à son charme, sa fourberie plaisante. Et je dois avouer que j'ai également été agréablement surpris par les autres rôles. Tous les comédiens apportent à ce film. Un film qui manque parfois d'énergie, d'actions, qui n'offre pas les duels auxquels on pourrait s'attendre. Le final est plutôt bien imaginé, le scénario dans son ensemble étant assez bon!!
Une aventure du cambrioleur chez la Kaiser... Certainement pas la meilleure histoire d'Arsène Lupin (surtout pour nous, blasés 60 ans plus tard), mais excellemment interprétée par un Lamoureux charmeur.
Élégant et enlevé, le film de Becker est l'une des meilleures adaptations du héros de Leblanc. Robert Lamoureux campe brillamment un Lupin tout en charme, audacieux et légèrement gouailleur. Les aventures successives qui composent le récit permettent une exposition très riche du personnage avant de le lancer dans la plus longue des trois. Un excellent point de départ pour la suite qui sera réalisée par Yves Robert Signé Arsène Lupin.
Un bon moment de détente avec des personnages attachants. Quelques invraisemblances dans le scénario, mais elles sont pardonnables tant les images de ce début de XXème siècle sont éclatantes. On y revoit le Château du Haut-Koenigsbourg, déjà décor de la célèbre "Grande illusion" de Jean Renoir.
Ce film nous restitue admirablement le charme des romans de Maurice Leblanc: Robert Lamoureux y est très convaincant, ses touches d'humour nous entrainant dans une Belle Epoque tout à fait réelle et pleine de charme. Les décors sont sompteux, notamment le château du Haut-Koenigsbourg, O.E. Hasse y est frappant de ressemblance avec le Kaiser et L. Pulver est tout simplement merveilleuse.