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    La Nuit nous appartient
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    1 241 critiques spectateurs

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    pierrelegrand
    pierrelegrand

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Un film exceptionnel. Tout au long, la fatalité s'abat sur les personnages, implacablement. Les acteurs sont grandioses. Un must du cinéma noir.
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Du crépuscule à l'aube, Gray confond les genres, abonde les sentiments, cristallise les angoisses, pour en ressortir une oeuvre brillante.
    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 876 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    Revu en dvd il y a quelques jours ...Très belle réalisation de James Gray avec cette ambiance 70 . De belles séquences comme cette poursuite en voiture dans les rues de New York qui rivalise avec celle de French Connection . Les comédiens sont tous très bons Phoenix bien sûr mais Walberg s'en tire très bien dans le rôle du fils aimé par le grand Robert Duval . Un film Shakespearien
    Jérémy J.
    Jérémy J.

    14 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Pas de plein de scènes d'action, d'explosion, de gros bras et de course poursuite pour parler d'un sujet comme la mafia et la police. Ce film est tout simplement parfait, du scénario aux acteurs en passant par la réalisation. En lisant le synopsis, je m'attendais à un énième film avec des méchants, un gentil et la bagarre et rideau c'est fini. Non ce film par d'une histoire basique, mais complexifie terriblement les liens sociaux étroit entre CHAQUE personnage. Tout est complexe, et le film ne prend pas de partie pris en disant ce sont eux les méchants et eux les gentils. Chaque personnage a des doutes et des regrets. Tout les personnages ont une part touchante. Et le plus intéressant c'est qu'à aucun moment, nous ne savons quels seront les rebondissement, il n'y a que très peu de clichés. Bref, un film qu'il faut voir!
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 321 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    La Nuit nous appartient n'est peut-être pas du niveau des grandes fresques criminelles de Coppola, Scorsese, De Palma ou Leone mais on n'en est pas loin. C'est un diamant noir. Un joyau. Bobby est toujours à la frontière du bien et du mal. Pas tout à fait gangster. Sûrement pas flic comme son frère zélé. Sans parler du père qui aura fait toute sa carrière au sein des forces de l'ordre et avec qui le dialogue est compliqué. Bobby n'est pas complétement pourri non plus. Quand sa copine est en danger, quand son frère se fait tirer dessus, il est le premier à rappliquer. A vouloir se mettre en danger pour les protéger. Car la famille est au-dessus de tout. Au-dessus d'une guerre de territoire entre Polonais et Russes qui n'ont aucun sens de l'honneur. Il faudra que Bobby prenne une décision et sache qui il est vraiment alors que tout s'effondre autour de lui. Son empire qu'il avait commencé à bâtir. Sa copine qui ne veut pas d'une telle vie où ils seraient constamment en train de fuir, de déménager, de vivre sous protection policière. La course-poursuite en voiture sous la pluie, dans le brouillard (d'ailleurs à la liste de réalisateurs, j'aurais pu ajouter Friedkin dont c'était la spécialité) n'est pas filmée comme une scène d'action mais un cauchemar. Il laissera des traces mais le réveil est porteur de plein de promesses finalement.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    La carrière de James Gray me fascine : il est ce qu'il y a de plus proche actuellement des réalisateurs classiques des années 40 à 50, de ces faiseurs aussi engagés comme metteurs en scène qu'en tant que scénaristes, tout aussi excellents dans l'un comme l'autre de ces deux métiers extrêmement techniques. Il en ce sens proche, avec ses trois premiers films (Little Odessa, The Yards et La nuit nous appartient), proche de Billy Wilder quand il écrivait et réalisait, coups sur coups, les magnifiques Boulevard du crépuscule et Le Gouffre aux chimères.

    Auteur intemporel à la carrière aussi longue que restreinte (il n'en est actuellement qu'à 7 films en 25 ans), il signait ici une nouvelle oeuvre incroyablement aboutie, belle et émouvante, de ces drames shakespeariens dont il semble détenir le secret. Gray a ceci d'incroyable et qu'il n'a pas perdu de son premier film à son dernier en date, le très joli Ad Astra : seul à le faire actuellement, il prend toujours le contexte du film de genre pour explorer une jungle hostile, ici jungle urbaine, d'où jaillira la quête de vie d'un homme perdu dans son quotidien étouffant.

    Il s'agit toujours, avec Gray, de détruire les habitudes de la routine par le retour de la figure du père, représentant le plus imposant de ce que l'auteur recherche à chaque film, le mariage entre vie actuelle de ses personnages et l'héritage familial qui s'offre à eux, tout aussi mauvais qu'il soit. Alors qu'il représentait avec The Yards la tentative de corruption d'un repris de justice (Mark Wahlberg) par sa belle famille mafieuse, il place We Own the Night en miroir direct : Phoenix, qui interprétait précédemment le jeune malfrat plus ou moins mauvais, campe ici le fils de policier directeur de boite de nuit pour qui retrouvailles familiales sera synonyme, à première lecture, d'entrave à sa vie.

    Du frère qui s'incruste dans son quotidien, on retient aussi le père qui le détruit entièrement : Robert Duvall, autre grand acteur à passer dans le moule de James Gray, incarne une figure de mentor charismatique et touchant, toujours proche de ses enfants avec une faiblesse émotionnelle dissimulée derrière ses grands airs de policier incorruptible et expérimenté. Il gère avec une grande maîtrise ses deux fils que tout oppose, et qui seront voués à se reconnaître comme plus proches que ce qu'ils croient.

    Jolie du début à la fin et portée par la photographie et la mise en scène magnifique de James Gray (il suffira de voir le magnifique plan de présentation d'Eva Mendes, la clope à la main, pour finir bouche-bée dès les 15 premières minutes), la relation que partagent les personnages de Phoenix et Wahlberg (le fils de flic prévu futur directeur de la police) est tantôt touchante tantôt énervante, passe par toutes les étapes de la colère, du deuil et des retrouvailles, caractérisant à la perfection deux protagonistes interprétés de manière majestueuse (Phoenix est une nouvelle fois électrisant) et jouissant d'une personnalité propre, nuancée, constamment postée sur la frontière de ce qui fait le bien et de ce qui fait que l'on peut se rabaisser à faire le mal.

    Il y a toujours eu de cela dans le cinéma de Gray, mais la thématique de la dualité de l'homme trouve ici l'apogée du talent de son réalisateur/scénariste : du père qui pâtit d'avoir aidé les autres toute sa vie au russe dealer pour qui la loi fait office de texte fondateur du mal, le développement des différents personnages secondaires à importance variable sera travaillé avec assez de soin et de talent pour offrir au spectateur une réflexion intéressante sur la question du point de vue, jamais vraiment formulée.

    C'est à ce jeu qu'il excelle : La nuit nous appartient est à ce point intelligent qu'il décide de placer ses thématiques les plus intéressantes en simple interprétation, sans jamais porter de jugement de valeur sur ses personnages (à part, peut-être, sur les agissements de plus en plus cruels du dealer), et les mêlant à une action progressive, gère la tension de ses scènes de combats/course-poursuite jusqu'à les rendre haletantes, terribles, attristantes.

    Car il ne fait pas bon vivre, chez James Gray, d'être partisan de métiers des armes; qui que l'on soit, si l'on est lié de prêt ou de loin à la mort, si l'on tente de la propager ou qu'on la propage en tentant de l'endiguer, le résultat sera le même : famille et honneur s'en verront détruits à petit feu, et finiront aussi annihilés que les relations sociales des personnages de James Gray (le couple que partage Phoenix avec Eva Mendes en est à la fois le plus bel et le plus terrible exemple). Quelle importance de tuer des innocents ou de tuer ceux qui ont tué les innocents? La finalité est la même, et des vies sont détruites.

    Enfin, il suffit de briser la routine d'une vie basée sur la violence pour inverser la balance; que Phoenix comprenne, par la destruction de son cercle proche, qu'il ratait sa vie à gâcher inconsciemment celle des autres était l'étape essentielle du cheminement du héros chez Gray. Un chemin inévitable qui conduira à son inéluctable résurrection en milieu de champ de maïs en flammes, tel un... Phoenix?

    Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 août 2019
    La Nuit nous appartient de James Gray reste avec les Infiltrés mon thriller préféré. Suite d'une trilogie entamée en 92 avec Little Odessa suivie en 2000 de The Yards, James Gray nous délivre un polar sombre avec beaucoup de tension. L'univers familial englobe une histoire prenante où l'ennemi--la mafia russe- y est dépeinte avec beaucoup de réalisme. La B.O. est géante accompagnant bien les scènes poignantes du film. Robert Duvall et Mark Wahlberg interprètent à merveille leurs rôles d' officiers de la police New-Yorkaise en tentant à tout prix de sauver Bobby- Joaquin Phoenix- d'ailleurs totalement habité de l'emprise de la mafia Russe. L'une des scènes marquantes du film, voire d'anthologie, reste la course poursuite sous la pluie battante qui se conclue par la mort du père de J. Phoenix et Mark Wahlberg, Robert Duvall. Superbement bien filmée on se croit à leurs côtés tout au long de la scène. Eva Mendes et Joaquin Phoenix forment un couple séduisant et totalement glamour, d'ailleurs la première scène de leurs ebats erotique reste l'une des meilleures du cinéma de ces dernières années. L. ambiance sombre et pluvieuse du film, tourné en grande partie de nuit rajoute à l'atmosphère prenante nous tenant en haleine tout du long. La lutte Police New-Yorkaise-Mafia Russe est excellemment bien dépeinte, tous les acteurs sont criants de réalisme. Une réussite totale et inoubliable.
    Estonius
    Estonius

    3 467 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Le film commence par une scène d'anthologie avec une Eva Mendes chaude comme la braise, la scène est peut-être "gratuite", mais ne laisse pas indifférent. L'intrigue est menée sans temps morts avec des acteurs parfaitement dirigés et on est scotchés dans notre fauteuil pendant deux heures. Ce film ne reprend pas les clichés habituels de ce genre de récit, peu de gunfight mais une poursuite automobile d'une originalité époustouflante. Le film s'attarde plutôt sur le comportement des personnages. A ce propos balayons la critique estimant farfelu voire invraisemblable le retournement de Phoenix, car c'est vrai que ça va très loin, mais on est au cinéma et rien n'empêche le récit de tourner à la fable. L'autre critique serait de dire que le film serait réac, se faisant le défenseur d'exécution policière sans procès, sauf que le propos final nous parle de tout à fait autre chose, dans le genre "grand moment de solitude". On fera juste deux critiques mineures : le personnage de Jumbo dont on devine plus ou moins le rôle assez vite, et puis à la fin la scène de l'illusion qui est loin d'être claire. On a frôlé le chef d'œuvre et en plus la musique est bonne.
    -JohnnyPlastic-
    -JohnnyPlastic-

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 juin 2019
    Le film passe d'un drame sérieux à un film d'action Américanisé avec un méchant en carton complètement cliché digne d'un film de "Steven Seagal", et aussi un Joaquin Phoenix agaçant. Bref une déception !
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Vu et avis le 20190523

    Très bien, bonne histoire bien racontée.

    Les quelques facilités du film sont très acceptables. La cicatrice dans le cou n est pas cohérente avec le fait que la blessure est à la joue. Et tant bien même que ce serait possible, cela ne fait pas cohérent au profane que je suis. Un immeuble cerné et quelqu un réussi a s échapper ? Pourquoi sauter par la fenêtre quand on est un gentil ? Comment les petits enfants sont-ils séparés du grand père ? Le moyen de faire passer les frontières à la drogue est très décevant. La découpe au ciseau d un morceau absurde. Les chiens de la douane le détecteraient et en plus ça ne permet pas de passer de telles quantités. Etc.

    Pas bien grave, le résultat est la, ça passe bien.
    Léo M.
    Léo M.

    19 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Un grand, un très grand film de gangsters par James Gray, l'un des maîtres du genre.

    Entre rivalité familiale, choix de vie et traumatisme.

    Mark Walhberg et Joaquin Phoenix sont de nouveau frères. Ils sont de nouveau chacun d'un côté de la loi et de la justice.

    Cependant, ski leur loyauté ne vacille jamais, leurs vies vont se différencier. L'un choisira l'honneur et la vengeance, là où l'autre écoutera son traumatisme pour finir par accepter de donner la priorité à sa vie de famille.

    Une atmosphère sombre et délétère, une fin inéluctable, un scénario très solide.

    On reste suspendu à son siège et on ne veut rien en louper, tant on sent que ce qui se joue ici à la puissance symbolique d'un grand drame Shakespearien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Ce n’est pas un scénario d’amour à la folie sans marque d’esprit mais celui-ci est spécial, une affaire de drogue qui sévit vers la seconde moitié des années 80. Au sein d’une guéguerre fraternelle, sa mise en scène ambiance boîte de nuit dans une société américaine multidiverse, russe, polonais, juif, chrétien, latino-hispanique. Une autorité paternaliste de haut gradé d’officier de police dont le premier fils représente la fierté au service du métier au contraire du second suivant une autre voie que les principes d’honneur. Une œuvre à l’image « d’infernal affair » faussement morale dans l’histoire, interpeller le spectateur sur un code ambigu, la rapidité de l’éclair que régit les coups de pouce. Le casier vierge lavé de tout soupçon qu’est la devise clé du film, l’infiltration et une vendetta reconvertie, les lauriers de la repentance. La violence nocturne est aveugle, pas de quoi s’en faire puisqu’il ne manquerait sa cible, à chacun son libre arbitre et sa police, donner droit, pouvoir, puissance autant que le commun pour du grand cinéma en vue.
    Samspade
    Samspade

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Le film commence bien, mais devient assez prévisible, je veux pas spoiler donc je m'étends pas, mais les rôles des "méchants russes" auraient pu être plus travailler je trouve, on reste essentiellement sur le père et ses deux fils, qui représentent le bien, moyen
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Un film réel, des personnages attachants et profondément humain. Un film policier à voir, enfin une scène de poursuite en voiture formidable, unique. Je vous le conseil. Bon film à tous
    liamsi
    liamsi

    19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un film assez simpliste, les bases de l'intrigue sont posées dès les premières minutes, le reste se déroule trop lentement, les quelques petits retournements ne suffisent pas à nous sauver de l'ennui global, et certaines absurdités scénaristiques finissent par faire déborder le verre.
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