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    La Nuit nous appartient
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    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2021
    Dans bon nombre de polars, la clarté de l’intrigue et du déroulement de l’action est un peu négligée pour privilégier une ambiance, la révélation de travers sociétaux ou le spectaculaire. Rien de tel avec ce troisième opus « Noir » de James Gray : le scénario est rigoureux, le film parfaitement écrit et les scènes s’enchainent avec logique et fluidité. Des scènes plutôt courtes, qui vont à l’essentiel, et dont la continuité est souvent assurée par le procédé qui consiste à faire entendre le début de la scène suivante sur les dernières images de la scène précédente. Il en résulte un film efficace et constamment prenant, et l’on se souviendra longtemps de certaines scènes : plus encore que de celle de la poursuite en voiture sous la pluie, dans laquelle le manque de visibilité et le bruit des essuie-glaces fait monter la tension, de celle de ces deux scènes où Bobby, le personnage principal, se retrouve en face à face avec le terrifiant Vadim, le chef de la mafia. En accord avec son titre, c’est un film nocturne, et les rares scènes de jour se déroulent sous la pluie où dans un brouillard ouaté. L’action se passe dans le New York de la fin des années 80, période où la ville se caractérisait par sa violence et son insécurité. Deux camps sont en présence, entre lesquels cette violence va crescendo. La mafia Russe qui est en train de dominer le marché de la drogue, et pour laquelle tous les moyens sont bons. Le camp du mal. La police dont l’objectif est de neutraliser cette mafia, et à laquelle le film doit son titre, qui est la devise d’une unité de la police Newyorkaise. Le camp du bien. Le contraste entre ces deux camps, aux fonctionnements et valeurs bien différents, est superbement montré par la juxtaposition des deux premières scènes montrant chacune une soirée festive. Le thème central du film est le déchirement de Bobby entre ces deux camps, qui sont aussi pour lui deux familles. Car il va lui falloir choisir, ce à quoi il se refusait au début du film, les évènements s’imposant à lui comme dans les tragédies. Et comme dans tout choix, il y a une part de renoncement, ici à un genre de vie, à des espoirs, voire à sa personnalité. C’est aussi de cela qu’il s’agit, d’une tragédie qui puise ses racines dans des thèmes universels : le mythe Grec des Atrides où la famille se déchire, les paraboles bibliques de Abel et Cain et du retour du fils prodigue. Ce qui fait qu’elle résonne profondément en nous.
    Blankovitch
    Blankovitch

    53 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 août 2021
    Une grosse déception. Vu aujourd'hui, j'ai été abasourdi par le côté grotesque du scénario, par le jeu caricatural des acteurs.
    Tous les poncifs des films policiers américains y sont, aucune nuance, aucune crédibilité. Un navet.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 698 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Bobby (Joaquin Phoenix dans un rôle pitoyable) se cache car les plus mauvais des mauvais veulent le tuer et il rejoint la police. Puis le chef lui fait prêter serment sous condition il lui explique qu'il doit aller à l'académie après avoir résolu l'affaire puis il le met sur une affaire de gros trafic de drogue. Il s'agit d'un type qui jusqu'il y a peu était un fêtard qui sniffe de la coke et qui était à la tête d'une boîte de nuit. Lorsque les méchants tendent une embuscade pour le transférer parce que le plus méchant s'est échappé de la voiture de queue et a disparu et aucun des flics ne s'en aperçoit évidement. Bobby lui le remarque ensuite ils tirent sur son chauffeur et les tueurs à gages se désintéressent inexplicablement de lui (la cible réelle) et s'en prennent à son père dans la voiture de tête. Ce sont des tueurs à gages professionnels pour vous du moins dans l'esprit de l'idiot qui a rédigé cette histoire stupide. Bien sûr c'est Bobby le gérant du club qui tire sur le méchant puis nous assistons à la scène finale où il reçoit son diplôme de l'académie comme promis et devinez quoi il est le major de sa promotion. L'unique larme qui coule dans l'œil de Bobby dans cette histoire c'est lorsqu'il va voir son frère à l'hôpital et c'était impayable. De nombreux autres exemples idiots d'un scénario incroyable parsèment le film mais ils sont trop nombreux pour être énumérés. En résumé si vous pouvez suspendre toute croyance rationnelle et que vous êtes facilement diverti par des gens qui font des choses qu'aucun être humain ayant survécu jusqu'à l'âge adulte ne ferait jamais alors ce film est pour vous...
    Nicolas Legrand
    Nicolas Legrand

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2021
    Je me suis laissé convaincre par les quatre étoiles données par le programme TV et les spectateurs, et également par le casting "de luxe" Walberg, Phoenix, Mendès : que du bon me suis-je dit ! A la fin, j'ai été très déçu donc je mets une étoile pour compenser la moyenne générale. Au départ le film commence bien dans une ambiance festive et une Eva Mendes splendide, mais ensuite on n'y croit pas du tout. On tombe dans la facilté spoiler: Le policier qui se prend une balle dans la mâchoire et qui s'en sort presque sans égratignure, le dealer fin psychologue qui découvre le micro avec une facilité déconcertante et qui retrouve les policiers tout aussi facilement, le frère qui se défenestre et s'en sort sans égratignure
    . Et puis la psychologie des personnages ne tient pas la route, ce n'est pas crédible: le méchant veut se venger, le gentil veut se venger, : on tombe dans une histoire de vengeance facile, gratuite, sans aucune morale, avec une telle facilité qu'on n'y croit pas et on n'arrive pas à s'identifier aux personnage : même les acteurs ne paraissent pas.y croire eux-mêmes. Il y aussi trop de longueur et finalement on ne sait pas si on est dans un film policier ou un mélodrame.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2021
    Au-delà du polar, un film intense où les liens familiaux tiennent une place essentielle, comme toujours chez James Gray. Le casting est phénoménal et Joaquin Phoenix admirable. Que ce soit dans l'émotion (la première scène à l'hôpital) ou l'action (la poursuite en bagnole sous la pluie, la scène finale dans les hautes herbes), James Gray fait montre de la même maîtrise, suscitant chez le spectateur des sentiments d'une profonde réminiscence.
    Romain K
    Romain K

    46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2021
    Un des meilleurs polars tout simplement. James Gray explore la dualité dans une famille thème cher au réal. Ce film restera l'un de ses meilleurs
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Sur fond de traffic de drogue, un polar noir maîtrisé. Pris dans un étau, entre famille, loi et proche de la mafia russe, J. Phoenix livre une puissante prestation.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Solide polar aux relents de tragédie grecque, « La Nuit nous Appartient » s’accommode plutôt bien d’un nombre très limité de séquences d’action. James Gray maitrise et soigne sa mise en scène tout en lui insufflant un climax qui rappelle parfois celui des grandes références du genre des 70´s. On retrouve au cœur de cette fresque familiale les excellents Joaquim Phoenix, Mark Wahlberg et Robert Duvall. Eva Mendes complète ce trio avec notamment une scène d’introduction que l’on est pas prêt d’oublier.
    Master-Val
    Master-Val

    5 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2020
    Dans la veine (et dans l'époque également) de Rock'n Rolla et Au bout de la nuit, ce film n'arrive pas à faire mieux. Il reste assez plat et l'intrigue rebondit quelques fois sans trop nous bousculer, puisqu'on arrive généralement à savoir au préalable où on va. Joaquin Phoenix et Robert Duvall relèvent quelque peu la prestation du film qui pourrait ressembler sinon à un mauvais téléfilm ou un épisode banal de série policière. Il manque un acteur charismatique pour interpréter l'antagoniste Vadim et créer une vraie tension entre les deux camps.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Ce qui frappe à la première vision de « La nuit nous appartient » c’est à la fois le classicisme de la mise en scène, sa virtuosité dans tous les domaines et la dérangeante complexité des tragédies enchevêtrées. Rejeté par son père et son frère, car les Grusinsky sont flics de père en fils, Bobby à pris le non de sa mère, Green et dirige une gigantesque boite de nuit, aussi tendance que baroque. Mais il noue surtout une relation père-fils avec son patron, émigré russe lui aussi. Comme dans ses films précédents, la famille et la communauté naviguent entre ordre et désordre, morale et crime. Mais ici s’ajoutent amour et reniement, fidélité et trahison. Malgré une très chaude scène de sexe (Eva Mendes ahou !), l’amour de Bobby et sa belle portoricaine s’éloignera au fur et à mesure que les circonstances les rapprocheront. Après une mise en place qui peut faire croire au travers de la relation club de danse – drogue – mafia à une histoire du type « Ghost », le film bascule progressivement dans les tragédies, violentes, émaillées de scènes grandioses avec l’incroyable course poursuite et une fin digne des grands chambaras. Les dilemmes inhérents à ces tragédies sont amenés avec finesse par petites touches, en gardant paradoxalement toute leur puissance. A ses qualités de direction d’acteur et de scénariste, James gray ajoute une virtuosité technique seulement esquissée dans ses films précédents. Incroyablement dense et très rythmé, ce métrage de près de deux heures, brillant dans la le fond comme dans la forme, ne souffre d’aucun temps morts, perte de rythme ou plan gratuit. Bref et épuisant, ce chef d’oeuvre se bonifie à chaque nouvelle vision… et comme la musique est belle…
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Un bon policier noir, ou le jour est très peu présent, avec une ambiance étouffante. La question quel camps choisir ? Est très bien amené dans le film avec un Joaquin Phœnix somptueux. L'histoire est pas mal très bien accompagné par une B.O magnifique même si celle-ci n'est pas assez présente, de plus le cadrage est subtil, pas d'angles de caméra qui s'enchaînent dans tous les sens. C'est un bon divertissement le seul point noir est la fin un peu bâclée. qui je trouve est sans surprise.
    Louis R
    Louis R

    4 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Le film qui représente la quintessence du cinéma de James GRAY. On alterne parfaitement entre scène dramatique, intimiste, d'actions, de gangsters... le tout sans que l'une prenne l'ascendance sur l'autre. Autrement dit, tout s’emboîte idéalement. De plus, les acteurs et tout le reste sont à leur paroxysme. En fin de compte peu de choses à dire tellement ce film touche à la perfection, si ce n'est qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre et d'un de mes films préférés.
    Chemisebleue
    Chemisebleue

    22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2020
    La nuit nous appartient est un bon policier haletant dans lequel une histoire familiale se déroule. Très bien mis en scène, le film manque un peu de profondeur et on se retrouve parfois cousu de fil blanc .
    shindu77
    shindu77

    94 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Un très bon casting pour un film solide et efficace. La mise en scène est soignée et de bonne facture.
    RamiValak
    RamiValak

    7 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2020
    Après l'hiver, le printemps

    C'était le James Gray que j'avais le plus hâte de voir, et j'ai tellement été surpris par Little Odessa et The Yards que celui-ci m'a déçu. Plein d'éléments de ses deux films précédents reviennent dans ce film, mais la fin m'a un peu déçu. On quitte l'intime pour un affrontement dans un décor qui détonne avec le reste du film, c'est une résolution un peu trop heureuse, et le film ne nous laisse pas avec ce frisson, qu'on ressent habituellement à la fin des films de Gray. Peut être ne voulait-il pas surenchérir dans le tragique après la mort de Robert Duvall, et même si cette scène est en effet l'une des meilleurs du film, on s'en est déjà remis quand le film se termine. Le film s'est donc beaucoup moins imprimé dans mon esprit que ses précédents films. Le film possède néanmoins de grandes qualités, comme ses acteurs, qui sont tous excellents, même si j'ai une réserve sur Eva Mendes, dont le personnage me semble assez creux, assez inutile, et sa disparition durant la dernière partie prouve cela. Sa relation avec Joaquin Phoenix est intéressante quand ils commencent à s'éloigner l'un de l'autre à cause du programme de protection dans lequel Phoenix est, mais cela n'aboutit à rien. Pourtant le personnage de Charlize Theron dans The Yards prouve que Gray sait écrire des personnages féminins intéressants, dommage donc. Le film compte nombre de scènes marquantes, avec en tête celle où Phoenix infiltre le repaire de Vadim, aussi tendu que la scène dans l'hôpital dans The Yards. James Gray sait mettre en valeur le pivot narratif de son film. Je cite encore une fois la scène de la mort de Robert Duvall, magnifique visuellement et vraiment très impactante. La scène d'ouverture (passé la succession d'images) est aussi très réussi, même si je ne pense pas qu'il en faille beaucoup pour faire une bonne scène sur Heart of Glass de Blondie. La trilogie "Crimes et Famille" de James Gray s'achève donc sur le moins bon film des trois, même si ce film reste vraiment très sympa, et The Yards m'a mis une telle claque que je ne pouvais qu'être déçu.
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