Derniers Avis : La Nuit nous appartient - Page 11

James Gray revient au grand écran après sept ans d'absence et signe avec " La Nuit nous appartient " son troisième long-métrage. Le film remonte en 1988, à New-York où le trafic de drogue s'intensifie de jours en jours. La mafia russe envahit le marché, et lutte sans cesse contre la police, une guerre entre deux clans commence. Seulement Bobby, entre les deux camps, est confronté à un dilemme moral et psychologique. Doit-il privilégier sa famille de flics ou rester fidèle aux gangsters qui en ont fait un homme riche et respecté au sein de cette mafia ? Le film s'appuie sur un super scénario, encore d'actualité dans notre société, ce qui fait de " La Nuit nous appartient " une oeuvre à la noirceur abyssale diablement réussite, même si manquant un peu d'originalité. Les premières images ainsi que la remarquable BO nous mettent directement dans le bain, le spectateur est plongé d'entré dans ce polar. L'un des gros points positifs de ce film est la casting, tout simplement excellent. Nous retrouvons la même tête d'affiche du dernier film de James Gray, " The Yards ". CF'est donc avec plaisir que nous retrouvons l'excellent Joaquin Phoenix campant merveilleusement bien son rôle, il ne joue pas son rôle, il le vit, ce qui démontre qu'il est un acteur remarquable. C'est de même pour Mark Walhberg en tant que fils aîné au mal-être persistant, Robert Duvall, impeccable, en père dévasté par le chagrin, et Eva Mendes en femme séduisante. Ensuite la réalisation de James Gray est remarquable, s'appuyant sur une mise en scène impeccable qui passe de l'intimisme au spectaculaire. Le film joue sur les thèmes de la culpabilité, de la vengeance, de la rédemption, et bien d'autre encore. Le film réunit tout ce que l'on attend, flics, voyous, suspens, actions, émotion, drame. De plus le film est sans aucune longueur, on ne s'ennuie pas une seconde. Quelques passages un peu tirés par les cheveux, et le petit manque d'originalité sont les seuls petits défauts de ce film, mais largement rattrapable vu la qualité du film. Bref, " La Nuit nous appartient " est un drame sensationnel, une puissance dramatique, porté en grande partie sur les épaules d'un James Gray en grande forme, ainsi qu'a une bande d'acteur talentueux.

Film moyen. Comment des gens peuvent le qualifier de chef d'œuvre ? Mise en scène limite absente, scenario archi-vu... Mes 2,5/5 récompenses en priorité le jeu d'acteurs qui est bizarrement, par rapport au film, très bon... Je suis très négatif, peut être trop, car il y a, c'est vrai quelques séquences très très réussites, comme la poursuite sous la pluie, qui est maitrisée parfaitement. Ou cette scène d'introduction avec du Blondie, qui marque d'entrée les esprits... Mais ce mélange entre le film de gangsters et en grande partie ''Les infiltrés" de Martin Scorsese ne marche pas du tout. On veut de la nouveauté.

La Nuit nous appartient est une œuvre d’une noirceur abyssale, mais d’une beauté phénoménale. James Gray n’a pas à rougir de la comparaison avec Francis Ford Coppola – pour sa trilogie du Parrain –, tant sa mise à scène se montre classique et classieuse. Et Joaquin Phoenix est un acteur exceptionnel, digne héritier d'Al Pacino.

Un film absolument génial, qui nous tient en haleine de bout en bout. Mark Walhberg et Joaquin Phoenix sont habités (surtout le deuxième) et Robert Duvall est très bon aussi ... Deux ou trois scènes cultes, au moins, qui font de ce film l'un des meilleurs que j'aie pu voir ! On transpire en même temps que les personnages. Une histoire de famille très profonde et sans invraisemblances.
Et comme Boileau disait déjà "L'esprit n'est point ému de ce qu'il ne croit pas", on y croit, on est ému !
A voir de toute urgence !!

New-York, années 80. Bobby Green (Joaquin Phoenix) un jeune fêtard, est le gérant d’une boîte de nuit tendance, El Caribe. Cette boîte de nuit appartient à des russes et voit défiler de nombreux trafiquants de drogues. Problème Bobby a un secret que seul sa compagne Amada (Eva Mendes) connait : son père Burt Grusinsky (Robert Duvall) et son frère Joseph Grusinsky (Mark Wahlberg) sont respectivement chef et capitaine de la NYPD (la police de New-York). Afin de continuer son ascension dans le métier, il fait tout pour cacher ses liens familiaux.
Cependant son frère et son père souhaitent stopper le trafic de drogues et arrêter un certain Vadim Nezhinski (Alex Veadov), trafiquant de cocaïne et drogues en toujours genre qui fréquente la boite de nuit gérée par Bobby. Bobby va alors devoir faire un choix être avec eux ou rester le maître de la nuit !
La nuit nous appartient est le troisième film de James Gray et si l’on connait sa filmographie nous savons que ce n’est pas la première fois qu’il s’intéresse aux mafias et truands new-yorkais. En effet Little Odessa en faisait déjà l’objet avec l’histoire de ce tueur à gages chargé d’une mission dans son quartier natale : Brighton Beach. Brighton Beach qui est une nouvelle fois l’objet du film de Gray dans La nuit nous appartient. Et si les histoires se ressemblent, les acteurs ne font pas exception. En effet ce n’est pas la première fois que le réalisateur américain collabore avec les deux acteurs Mark Wahlberg et Joaquin Phoenix puisqu’ils étaient déjà à l’affiche de son deuxième film The Yards, narrant cette fois le trafic de deux amis. La nuit nous appartient n’est donc pas une exception et reste très proche des films déjà réalisés par James Gray. Mais cette fois il a décidé de se mettre du côté des policiers tout en restant cependant proche de la mafia son thème de prédilection.
La nuit nous appartient est donc le troisième film de James Gray. C’est après avoir lu un article dans le journal qu’il a eu l’idée de réaliser ce film en se concentrant particulièrement sur la police de New-York City. Le titre n’est d’ailleurs pas surprenant puisque le titre original : We own the night est la devise de la NYPD. De plus la date et le choix de l’action du film ne sont pas anodins non plus. Le film débute en 1988, en novembre précisément puisque les familles fêtent Thanksgiving. Et cette année 1988 est loin d’être le fruit du hasard. En effet l’année 88 est connue pour être une des plus criminelles à New-York et une des plus meurtrières au sein de la police new-yorkaise. Et si le taux de criminalité était lui en hausse, le taux de fréquentation des boîtes de nuits l’était lui aussi ! Des soirées et nuits nocturnes qui ne cessaient de s’accroître dans un quartier de Brooklyn : Brighton Beach.
A partir de là, James Gray a souhaité montrer à travers un lien familial et les émotions qui s’en dégagent la vraie vie des policiers new-yorkais et leur travail plus que dangereux. Un pari réussit qui en fait le meilleur film qu’il est réalisé à ce jour.

une atmosphère prenante et pressante, filmé sur un ton calme mais efficace, ce film est un must !!!

Film sans rythme, histoire sans intérêt. Pas fer plaisir particulier à regarder, je n'ai aucune émotion... Film sans vie.

Après la très belle réussite de « The Yards » , j’attendais sans doute un peu trop du nouveau film de James Gray dont la production est somme toute limitée. Malgré tout on prend un vif intérêt à voir cette belle brochette d’acteurs nous narrer cette histoire de famille bien compliquée. Un commandant de police sur la fin de sa carrière joué par le toujours immense Robert Duvall voit ses deux fils s’affronter lors d’une opération de démantèlement d’un trafic de stupéfiants , tenu par un vieil immigrant russe. Ce drame cornélien qui déchire le père fait penser à une tragédie grecque. Le tout se terminera par la mort du père tué lors d’une poursuite en voiture menée par le fils rebelle aux trousses de celui qui a défiguré son frère. Tout ceci est parfaitement interprété mais il manque un je ne sais quoi qui empêche le film de s’élever au rang de chef d’œuvre.

Un film honnête mais qui manque un peu de rythme par moment, et où les policiers ne sont vraiment pas très bons, les truands n'ont plus d'ailleurs. L'histoire est intéressante mais ne suffit pas à en faire un grand film policier. Dommage.

Ce film démontre l'un des gros problème qu'il peut y avoir dans une famille. Mise en scène aux rebondissements sombres, violents, touchants, etc... Bref, un polar parfait.

un casting prometteur, une mise en scène au cordeau, un univers sulfureux et des ressorts de tragédie, tout est là pour nous happer deux heures durant. james gray est talentueux

Un thriller à la facture classique, dont la principale originalité réside dans son cadre. On n’a pas souvent traité le milieu de la nuit et la pègre qui rode autour. Celle-là est russe, et les boites font le bonheur des beautiful clubbers de New York. Le problème de Bobby, patron aussi en vue dans les cercles branchés que souterrains, c’est qu’il vient d’une famille de policiers. Et qu’à un moment, ses vies passée et future vont forcément se télescoper. Malgré ce pitch intéressant et son casting trois étoiles, difficile pourtant de se passionner. Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg semblent abandonnés à une direction d’acteurs hésitante et floue, et ils ont bien besoin de la présence de vieilles gloires du second rôle pour recouvrer un peu de vie. La trame suit un fil sans grande surprise, insiste un peu trop sur les sentiments, la morale et l’honneur, sans que rien dans la forme ne fasse quelconque effet. Au final, La nuit nous appartient est simplement un polar pour soir de pluie, plaisant sans être captivant, juste de quoi se ressourcer par une bonne nuit paisible.

Très bon film d'action, bien ficelé, qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Scénario original!
À voir!!

Génial! Enfin un film sur le crime organisé qui ne glorifie pas la mafia ... l'ambiance est sombre, joaquin phoenix est impeccable .. un régal!

James Gray parvient à bâtir un film visuellement splendide qui donne à voir Joaquin Phœnix confronté au tragique de l'existence, à un dilemme cornélien. Lui qui pensait pouvoir louvoyer entre sa famille (son père et son frère sont deux policiers hauts placés) et ses "amis" (des dealers qui utilisent sa boîte de nuit comme point de vente) se voit contraint de choisir : "Un jour viendra tu devras être soit avec nous, soit contre nous", lui dit son père. Cette tension mise en place sous la forme dramatisée d'un conflit intérieur ne saurait être mieux rendue par Gray. Le quatuor d'acteurs (Phœnix, Wahlberg, Mendes et Duvall) est parfait.