Mon compte
    Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan
    Note moyenne
    2,8
    20016 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan ?

    1 340 critiques spectateurs

    5
    294 critiques
    4
    299 critiques
    3
    77 critiques
    2
    188 critiques
    1
    163 critiques
    0
    319 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cluny
    Cluny

    75 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    "Borat" est ce que les Américains appellent un "mockumentaire", c'est-à-dire une parodie de documentaire. Dès le générique, on est plongé dedans : définition de l'image ex-soviétique, titres et sous-titres en caractères cyrilliques, musique piquée à Kusturica et syntaxe approximative, comme le prouve le sous-titre du film, "Leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan". De nombreuses scènes ont été tournées en présentant Borat comme un véritable journaliste venu d'un lointain pays au nom imprononçable. Profitant sans vergogne du sens de l'hospitalité des Américains, il se fait inviter au journal d'une télévision, où il vient saluer le Patrice Drevet local au milieu de son bulletin, ou il se fait expliquer qui est Pamela Anderson par des féministes scandalisées par les théories d'un savant kazakh selon lesquelles le cerveau d'une femme a la taille de celui d'un écureuil ! On pense parfois à certaines scènes des "Onze Commandements" de François Desagnat avec Michael Youn ; mais au lieu de simples sketchs potaches, ces canulars ont ici une autre visée.

    Car voilà : Borat Sagdiyev est raciste (il déteste les gitans), xénophobe (il déteste les ouzbekhs), antisémite, homophobe et mysogyne. Il est aussi naïf, crédule et malgré tout sympathique. Ainsi, après avoir suivi des cours de savoir-vivre, il est reçu par une maîtresse de maison ayant notamment pour hôte un pasteur et sa femme. Borat aligne les gaffes et les déclarations péremptoires ; quand il s'absente pour soulager un besoin pressant, son hôtesse déclare à la caméra que malgré des différences culturelles énormes, elle pense qu'il serait possible de l'américaniser. Elle déchantera bien vite, quand il reviendra avec ses excréments dans un sac en plastique...

    Il déclenche des réactions de rejet, notamment quand il franchit allégrement les frontières du politiquement correct ; la scène où il reçoit des conseils d'un "coach en humour" est hilarante, avec un humoriste professionnel lugubre et effaré par cet élève hilare en découvrant que les bonnes blagues kazakhs ne font pas rire en Amérique (photo). Mais parfois, il est plébiscité, notamment quand il proclame dans un rodéo "Nous soutenons votre guerre de terreur en Irak". La patience de ses interlocuteurs est souvent commerciale, comme ce vendeur de voiture qui répond à sa question "Quelle genre de voiture je dois acheter pour attirer une femme au vagin rasé (sic) ?" par "Ca pourrait être une Corvette" ; et quand dans le même rodéo un Texan lui explique qu'il devrait se raser la moustache pour avoir moins une tête de musulman, le rire se coince un peu.

    Car on rit beaucoup (enfin moi), parfois un peu honteux, souvent sans retenue. Sacha Baron Cohen se régale à camper un Borat Sagdiyev hallucinant, cousin obsédé du gentillet Viktor Navorski, le héros de "Terminal".
    Signalons que le ministre des Affaires Etrangères du Kazakhstan a déclaré que son pays n'avait pas mérité ça, et le président Noursoultan Nazarbaïev en a touché un mot à Georges Bush lors de sa visite à Washington. Rappelons qu'il s'agit d'un des derniers dirigeants staliniens en place, et que pour être moins folkloriques que celles du film, les atteintes aux droits de l'homme n'en sont pas moins monnaie courante. Et puis ici, le Kazakhstan est un mélange du Groland et de la Syldavie, comme vous pourrez le vérifier sur le site internet du film.

    Soulignons enfin que la bande-annonce est un exemple : elle ne présente que les principaux plans de l'introduction kazakh, donnant envie de voir la suite, au lieu de compiler les passages les plus drôles comme dans de trop nombreuses B.A. de comédies françaises.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Borat est un drôle de film avec beaucoup d'humour parfois un peu trop vulgair mais ça tient la route. Il y a des vannes à chaques minutes du film et le jeu des acteurs est réussi. Larry Charles réalise une comédie à couper le souffle avec un Sacha Baron Cohen vraiment parfait.



    A ne pas rater si vous aimez les films décalés !
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    144 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Après avoir aimé The Dictator au cinéma cet été, l'heure était venue pour moi de poursuivre dans la filmo de Sacha Baron Cohen dont l'humour très con me plaît énormément. Et je n'ai pas été déçu par Borat.
    L'introduction donne le ton. "My name is Borat, I like you, I like sex, Is nice", l'humour sera bien con. Pour autant, Borat ne peut pas être assimilé à une comédie à ras des pâquerettes car au contraire, c'est plus subtil qu'on pourrait le croire au premier abord et il y a bel et bien un propos derrière tout ça.

    Là où Larry Charles et Cohen frappent fort c'est par l'authenticité des situations. Une bonne partie des scènes étant des caméras cachées, on peut louer l'intention du cinéaste et du comédien de faire rire grâce au réel. Le duo n'hésite pas à aller à la rencontre de l'Amérique profonde qu'on voit si peu et le résultat n'est pas triste. Intolérance, racisme, homophobie, préjugés, antisémitisme... Tout y passe, je ne sais pas comment on fait Charles et Cohen pour dénicher des phénomènes comme ça ni le temps que ça a pris mais en tout cas on a le droit dans ce film à un drôle de mix. Ce film est tout aussi drôle qu'effrayant, Cohen ne fait pas de cadeaux

    Ce qui m'a avant tout fait rire c’est le caractère absurde du personnage de Borat. Misogyne, antisémite, excentrique. Ca fait plaisir de voir ce genre de personnage dans une comédie, Cohen ose et n'a pas froid aux yeux, manquant de se faire casser la gueule devant ses caméras. Ce faux-documentaire pourrait pourtant presque paraître pour un vrai documentaire tant il nous ouvre les yeux sur les travers peu glorieux de l'Amérique. Le passage dans l'Eglise est assez inquiétant par ailleurs.
    Je reprocherais quand même à l'humour du film d'être parfois un peu trop gras par moments mais globalement j'ai quand même bien ri, et éclaté de rire aussi à plusieurs reprises. Le rythme demeure aussi plutôt inégal, Larry Charles s'éternise peut-être un peu trop lors de certaines séquences mais le film garde tou de même sa ligne de conduite tout le long. C'est loufoque, un tantinet absurde mais toujours intelligent.

    "Make my day jew!"
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    513 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan; Rien que le titre, on sait d'avance qu'on va avoir affaire à une comédie complètement loufoque et débile, et c'est exactement ça le contenu du film! Cette comédie est devenue rapidement culte, tout le monde en a parlé de ce film, c'était normal du coup que je sois assez intrigué. J'ai donc regardé et j'ai aimé même si Larry Charles aurait pu supprimer quelques scènes un peu longues et inutiles, mais d'un côté, ça fait que le film aurait duré peut-être une heure étant donné que sa véritable durée est 1 heure 20. Le film commence donc avec la présentation de Borat au Kazakhstan qui montre un pays non-civilisé et vraiment dégueulasse qui m'a bien fait rire. C'est quand Borat débarque à New York après 2 minutes de film que commence le grand n'importe quoi, ce personnage complètement largué va passer par toutes les grandes villes des États-Unis et à chaque fois il va découvrir quelque chose de nouveau pour lui qui est pourtant si simple pour nous. Au début, j'avais un peu peur que Cyrus Atory ( le doubleur français de Sacha Baron Cohen ) finisse par saouler avec sa voix trop étrangère mais on s'y habitue finalement bien que lors des passages à la Télévision, on comprenne pas tout le temps ce qu'il dit. Sacha Baron Cohen est habité par son personnage du début à la fin, les petites vidéos prises en caméra cachées le prouve!!!! Un vrai tour de force pour ce gars complètement à la ramasse!!! Pas la peine de parler du reste du casting car tout le monde est très secondaire sauf Ken Davitian ( qui je le précise a un des corps les plus dégueulasses que j'ai vu au cinéma de toute ma vie, ceux qui ont vu le film comprendront ce que je veux dire par là, je parle bien sûr de la scène où spoiler: lui et Sacha Baron Cohen se trimbalent à poil dans leur chambre puis dans l'immeuble
    ). C'est sympa de voir que Pamela Anderson s'est prêté au jeu et a accepté d'apparaître une minute spoiler: pour se fourrer dans un sac
    . Ne parlons pas du scénario, Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan n'est qu'une excuse pour nous présenter une ribambelle de gags tous aussi débiles les uns que les autres mais pas tous très drôles. Si je devais choisir un pourcentage pour montrer combien de fois on rigole, je dirais 65% ou 70%. Tantôt on rigole, tantôt on se fait un peu chier, tantôt on est à terre tellement on a mal au ventre à cause du fou rire, tantôt on se refait un peu chier, tantôt on re-rigole, etc.... C'est pour vous montrer un peu le gros décalage entre les gags qui sont tantôt extra et ceux qui sont tantôt un peu chiants. Je tiens à le préciser: J'ai crû que mon ventre allait éclater au moins trois fois dans le film car quand c'est drôle, on ne nous laisse pas le temps de respirer, on continue à enchaîner les conneries jusqu'à ce qu'on soit à terre. C'est comme ça que je vois l'humour de Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan, la fois où j'ai le plus ris est sans aucune hésitation la scène ou spoiler: Borat et Azamat se battent tout nus et finissent par faire tout et n'importe quoi
    . Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan doit au moins se voir pour trois séquences absolument irrésistibles et tant pis si vous aimez pas la suite, au moins vous aurez éclater de rire!!!!
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    plusieurs séquences réussies pour cette caméra cachée en forme de long métrage...
    Acidus
    Acidus

    728 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    Borat n'aura réussi qu'à m'extorquer des souffles de dépit à défaut de sourires ( je ne parle pas de rires). En cause, un humour scato et vulgaire ainsi qu'une accumulation maladroite de clichés en tout genre. Les frasques grotesques du personnage principal deviennent vite lourdingues et finir ce film représente presque une épreuve.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 août 2012
    Excellant ! Borat, un choc des cultures hilarant avec un personnage principal très attachant ! Derrière l'humour parfois trop vulgaire et trash se cache une jolie satyre des Etats-Unis et un film intelligent . Ça ne plaira pas à tout le monde, ça c'est clair, mais j'ai personnellement adoré . Petit point noir cependant : le coté "faux documentaire" n'est finalement pas assez exploité .
    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2013
    Le film qui révèla le génie comique de Sacha Baron Cohen au monde entier. À se tordre de rire, Borat n'oublie pas de critiquer une certaine Amérique. Un classique de la comédie politiquement incorrecte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2012
    Borat... Aha que dire, à part que c'est un film à voir ? Génial fada !
    Biloba63
    Biloba63

    54 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2012
    Un film mythique, dirigé en main de maitre par Sacha Baron Cohen qui trouve en Borat, un personnage excentrique et drôle à la hauteur de sa démesure.
    Cette satire sociale, qui vise cette Amérique intolérante qui tend vers une certaine bêtise, propose un choc des cultures auquel s'ouvrira notre ami Borat. Ce qui permettra de développer plusieurs scènes fort cocasses, et des répliques tout simplement mythique.
    Très mysogine, notre ami se construit un périple qui va le mener à rencontrer tout un panel de gens, du gay à la prostituée en passant par les sectaires. Et finalement, on rigole fortement de ces stupidités, en admettant volontiers que cette satire vise le pays de l'Oncle Sam, mais s'étend évidemment bien plus loin qu'aux frontières américaines, puisque c'est des fondements même de nos sociétés que l'on rigole.
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    71 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2012
    Certes certaines scènes ne volent pas très haut avec un humour pipi caca . Mais franchement rien qu avec sa scène d introduction ce film provoque souvent des fous rires notamment Grace a la performance de son acteur principal qui ose tout et n'a a aucun moment peur du ridicule .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 août 2012
    un des films les plus hilarant du siecle borat ose tout et enchaine les gags son personnage le plus reussi est de loin
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 août 2012
    Ce film nous confirme une fois de plus le talent comique de Sacha Baron Cohen(Borat est certainement son personage le plus réussi).
    Tout simplement hilarant on aimerait que ce film ne s'arrete jamais.. La scene de l'hymne Kazakh devant les Americains est tout simplement memorable!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    un tres bon film avec un super Sacha Baron Cohen tres drole
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 août 2012
    Moui. Bon, pour un premier grand film, Sacha Baron Cohen atteint son but qui est de critiquer la société américaine grâce à un étranger excentrique. Si l'intention est bonne, l'omniprésence de scènes en caméra cachée casse un peu le rythme de cette comédie. Bon, admettons quand même qu'on rigole très souvent (en particulier lors de la présentation du Kazakhstan, voisin de ces "inculés d'Ouzbékistan") et que la trame scénaristique est bonne avec un ultime rebondissement "moral" à la fin. Reste ce problème des caméras cachées, mais admettons que sans elles, la critique de la société n'aurait pas été aussi agressive.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top