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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 juillet 2012
Ce « reportage » caricaturant l'amérique au travers du personnage de Borat interprété brillament par Sacha Baron Cohen, est tout simplement hilarant car il est osé et plus réel qu'une comédie, il nous montre les Etats-Unis d'un œil satirique et on ne peut qu'en féliciter le réalisateur.
Pouvait-on imaginer qu'un simple faux documentaire, seule matière utilisée par Sacha baron Cohen, soit un aller simple pour le fou-rire ? Ce qui peut être extraordinaire dans ce film, même si la plupart du temps c'est scénarisé, ce sont les moyens très sobres que demandent le protagoniste pour faire rire le spectateur... C'est ici que l'on voit toute l'originalité de Sacha Baron Cohen qui invente sa comédie aussi trash soit-elle. Derrière cette hilarité qu'on pourrait qualifier de scatologique, se cache une remise en question de la société, ici celle de la première puissance mondiale, et de la place de la communauté juive dans le monde. D'antan, Sacha Baron Cohen avait élaboré une thèse sur ces questions, lui qui est d'origine juive. Ne serait-ce ici, qu'une mise en pratique de son travail ? C'est alors qu'on peut qualifier son humour de "grossier" ou "d'écoeurant" mais dans le fond d'intelligent.
Lorsque le Kazakhstan s'incruste dans le pays de l'oncle Sam, cela fait toujours mouche. Sacha Baron Cohen a compris de ses quelques erreurs sur Ali G et devient bien plus sérieux (surtout à cause de Larry Charles, bien plus intéressant). Comparé à Alig G, Borat se propose comme une critique ouverte de la société américaine. Comme un enfant apprend les coutumes de son pays, Borat cherchera à ouvrir son esprit à une culture qui lui parait vraiment aberrante : la culture occidentale. Et de ses multiples périples, il en fera de bonnes (ou mauvaises) conclusions. Il n'empêche que Larry Charles s'est donné à ce jeu avec joie et cela se ressent bien à l'image. Le film n'est pas trop long, et les gags sont plutôt bien trouvés qui emmènent bien souvent des scènes pour le moins cocasses. Misogyne, Borat va s'apprivoiser à de nouveau mondes. Il enchaînera entre l'univers gay, la secte, le rodéo, les sénateurs, les présentateurs J.T., la prostitution et pour terminer avec l'univers de la racaille. Un film presque complet donc qui nous permet de rigoler sur les fondement de notre société. L'auto-dérision est bien sûr très présente et on s'attache à ce personnage. Bref, un classique du genre qui a fait mouche.
Je l'ai pas vraiment apprécié (un peu comme 'Brüno' qui était pas terrible à mes yeux), pour beaucoup 'Borat' est le meilleur film comique de Sacha Baron Cohen, mais personnellement je préfère largement 'Ali G' et surtout 'The Dictator' avec l'hilarante Anna Faris... 'Borat' possède quelques moments efficaces, mais dans l'ensemble j'ai pas trop accroché à l'histoire et aux personnages, et je l'ai même trouvé un peu long par moment (car il est un peu trop répétitif). Donc, dans l'ensemble je n'ai pas vraiment aimé ce film, malgré que j'ai apprécié le jeu de Sacha Baron Cohen et certains passages assez loufoques.
Borat est bourré de clichés, Borat est répugnant, Borat ne fait pas dans le tact, et tout ce que vous voulez. Et pourtant... Ce sont les éléments qui font de ce film la source d'une heure et demie de rires incontrôlables. Le grossier, l'ignorance et l'homophobie/antisémitisme/etc du personnage sont irrésistibles du moment qu'on les regarde avec une bonne dose de second degré. Sacha Baron Cohen est fidèle à lui-même dans l'interprétation de Borat, et je l'en remercie !
Hilarant. Mythique. Brillant. Sacha Baron Cohen manie à la perfection l'absurde et l'ironie sur fond de satire sociale. Du 10ème degré qui dénonce avec une intelligence implacable la bêtise humaine. Sacha Baron Cohen est un grand malade ... son anti-conformisme, sa liberté intellectuelle et sa drôlerie sont un pur bonheur !
Excellent film, j'ai pas arrêté de me marrer. Sacha Baron Cohen a vraiment des cojones, et en plus, quel acteur... Ce type a un don pour rentrer dans ses personnages c'est incroyable. Bref, pleins de gags, pleins de situations complètement déjantées qu'on aimerait bien voir une fois dans notre vie, ben grâce à Borat, on peut, surtout que ces situations sont réelles. Mais derrière ce film hilarant se cache en réalité une critique de la société américaine, et c'est grâce à ce petit bijou qu'on se rend compte que cette civilisation est quand même bien vache... Raciste, coincé, bref. Bien sur, ce film n'est pas adapté à tout le monde, il pourrait choquer des petites natures ou des frustrés. Mais, si vous avez un esprit plutôt ouvert et si vous savez prendre du recul sur les films et accepter l'humour bien sale, alors Borat est fait pour vous, ce n'est pas un genre de film qu'on voit tous les jours.
Film très décevant ,je pensais me marrer car les magazines le noter génial mais ce n'est pas le cas. Malgré quelques scènes et gags marrant, le film n'est pas top mais la prestation de Sacha baron cohen est parfaite!
Le Kazakhstan dont les outrances exportées se déchaînent de villes en villes implose sur le territoire de l’oncle Sam.
Au supplice ou au-delà d’un étonnement chaque module étudié active en relation avec le conditionnel de sa psychologie sanctions ou tolérances devant des comportements de brousses.
Borat anobli d’une naïveté d’école découvre en pétoire agonisante le gay, la secte, le rodéo, le sénateur, le présentateur de J.T, la prostituée et la racaille en essayant à chaque rencontre d’assimiler des tonnes d’informations nouvelles en offrant en retour une misogynie légendaire et des attributs hors normes.
Le choc frontal de deux principaux acquis terrestres à l’état brut. La viande en sauce fait connaissance avec l’excrément en sac plastique. Une association temporaire entre la contrainte du politiquement correct et la pierre brute, chacun conservant ses marques tout en étant curieux de l’autre.
Borat est moustachu, couillu à deux doigts d’une physionomie peu appréciée par les temps qui courent. Transportant dans ses malles un comportement douteux la visite de certains lieux est à risques. Pugilat hôtelier, nudité exhibitionniste et magasin dévasté sont au programme de cette odyssée initiatique à l’intérieur d’une terre immense ou chaque concept existentiel est différent d’états en états.
On quitte Jésus pour la main au panier ceci d’une contrée à l’autre. Les extravagances de Borat sincères et honnètes restent identiques. Le tout s’égrène dans un chapelet cocasse ou l’initié de bonne volonté se heurte parfois à l’incompréhension en mimant la gestuelle et la locution d’une couche sociale locale étudiée.
Les emblèmes d’une société Américaine paralysée par ses institutions sont mises à sac par un individu sans garde fou livrant sur site un naturel ancestral. Borat à l’inverse d’un voile puritain montre un shema sans retenu, Un avide de découvertes est lâché en pleine nature dans un relationnel de groupes conditionnés par le culte de l'idole.
Tout en sombrant dans la dépendance médiatique Borat dénonce par la mimésis d'un sujet exploré les dangers d'une récupération sclérosée par la paranoia et les icônes artificielles.
Surtout ne ratez pas le début du film et la présentation du village de Borat. Ca vaut le détour
Difficile de donner une critique à ce film. Pas vraiment de scénario, mais des dialogues croustillants (du pur Sacha Baron Cohen). Divertissant, sans plus.
Un film assez comique, avec un très bon sacha baron cohen, certaines scènes sont énormes et même abusées. Maintenant ce n'est clairement pas un grand film, mais il vaut le coup d’œil pour passer un bon moment.