Borat est un excellent film comique, on rit du début à la fin. Les situations sont tellement comiques qu'on ne peut plus s’arrêter de rire il fait et dit n'importe quoi. A tomber par terre.
"Borat", c'est l'histoire d'une caricature outrancière d'un Kazhak (je ne sais pas si j'ortographie correctement) parti voyager chez l'ex-ennemi du bloc de l'Ouest mais aujourd'hui unique réelle superpuissance à l'échelle mondiale, j'ai nommé les Etats-Unis. Borat donc, c'est un personnage atypique reprenant tous les pires (mais drôles) clichés connus sur l'Europe de l'Est : il est raciste (surtout antisémite), homophobe, incestueux, obsédé, un peu proxénète aussi, chauvin, pas très futé ou encore arriéré vis-à-vis de la dite culture Occidentale... Alors, lorsqu'il parcourt ce gigantesque pays, il se rend compte du gigantesque décalage qui le sépare des gens soi-disant "intelligents" : eux ont Pamela Anderson, pas lui ; ils connaissent le rodéo, ce qui est absent de son mode de vie ; ils n'aiment pas les musulmans, lui ce sont les Juifs... Choc des cultures à tous les étages avec une bonne dose d'humour en-dessous de la ceinture et pas mal de vulgarités. Pourtant, on rit beaucoup devant ce sketch de 90 minutes et ce malgré quelques petites longueurs. Alors même si les gags ne sont pas aussi violents que prévu (lorsque j'entendais des dizaines de personnes indignées, je m'attendais à pire), ils demeurent très avancés dans leur bêtise et complètement attachés au délire général. Bien sûr, on peut pointer du doigt l'intérêt cinématographique complètement absent avec une réalisation d'amateur (caméra à l'épaule sans réflexion au niveau des plans ; on filme les événements comme ils viennent et sans se poser de questions, ce qui donne quelques séquences parfois un peu limitées dans la mesure où on a plus l'impression d'assister à une grosse vanne pour la télé qu'autre chose) mais là n'est pas le véritable intérêt. Ce qui compte avant tout, c'est la relative liberté de ton adoptée par "Borat" qui nous offre le temps de quelques scènes un formidable miroir humoristique du mauvais côté des hommes. Pas spécialement choquant mais plutôt drôle et c'est bien là l'essentiel.
Le kazakh ancré dans ses traditions qui rencontre l'Amérique profonde, un choc des cultures assuré. Allez faire ce genre de faux documentaire cinq ans après les attentats du 11 septembre est en pleine guerre d'Irak, il fallait oser. Il y a des scènes franchement drôles, où tu vois la mentalité américaine dans toute sa splendeur. Après de la à dire que ce film est culte, non pas pour moi.
Là où Borat frappe fort, c'est dans le cerveau, je m'explique. En effet, Borat tel un étudiant etranger, qui, parlant mal notre langue, nous prendrions sous notre aile, et d'apprentissage en confidence, des pensées enfouies resurgiraient du subconscient !Une pensée unique pour un pays atenniant presque 300 millions d'habitants ... bon sans doute pas unique, mais où finallement les clichés, ne sont peut etre pas du domaine du phantasme, et où les gens s'identifient pleinement à travers eux (les jeunes de l'alpha-beta-beta, et les blacks gangsta, en sont les exemples les plus frappants, tant ils ont l'air parodiques !).Des travers d'une population profondément ségrégationniste, et qui se réclame pourtant de sa mixité de population : mixité, oui, mais guéttoisé ! Et un racisme enraciné, boutique suddiste, cow boy bien burné ("rase toi la moustache et tu seras américain"), où parfois, l'acteur derrière le costume semble ne plus pouvoir se retenir ! Comment ne pas tout péter dans un magasin se disant fièr de "son passé suddiste" ? C'est là que Baron Cohen sort de son costume, meme si en apparence, c'est toujours Borat !Jaghmash, enfin, hallelujah mes frères car Borat est parmis nous. Il a su montrer au monde entier (bon à part la Chine et la Russie), à quel point les Americains etaient fièrs de leur nation, yihaaa ! Un peit bémol pourtant, cette amerique n'est pas la seule, la pensée unique n'existe pas, et l'anti americanisme primaire est autant à combatre que le patriotisme purulant !L'une des plus belle image est sans doute ce couple de cow boys dans le stade de rodéo, qui durant le discours de Borat "...et je souhaite que votre President George W Bush, boive le sang de tous les Irakiens ...", consterné par ses propos, bougeaient la tête de droite à gauche !
Je m'attendais à un truc débile et marrant mais pas autant que ça. C'est encore plus débile que je ne le pensais et encore plus marrant (j'ai du mettre le film sur pause plusieurs fois pour me remettre de mes fous rires). Sacha Baron Cohen est un type culotté qui ose tout même le vulgaire et le scato et ça fait rire ! Mais il s'en sert aussi pour montrer la connerie américaine et c'est encore plus jubilatoire. Ça ne peut pas plaire à tout le monde mais moi, ça m'a vraiment fait passer un excellente moment.
Ces pérégrinations d'un hurluberlu Kasak à travers les USA, tiennent à la fois d'Hostel et de Mr Bean et sont assez amusantes. Le gros acolyte de Borat est très marrant.
Borat est un film drôle. A se taper le cul par terre. C'est finalement extrêmement rare - en tout cas chez moi - qu'une comédie, même très réussie, fasse rire à gorge déployée pratiquement tout du long, dans les scènes d'introduction au Kazakhstan dévoilées par la bande-annonce comme dans le périple américain mi-réél mi-fiction. Pour ceux qui ne sont pas au courant, la majeure partie du film est composée d'interview où Sacha Baron Cohen, incarnant un journaliste kazakh neuneu, raciste et sexiste, met en évidence l'engluage de ses victimes (censées représenter un panel représentatif des States) dans un politquement correct totalement absurde ou une crétinerie beauf des plus hallucinantes. Une version trash des sketches de Raphaël Mezrahi, quoi, à la différence notable qu'ici, on se marre. Borat est l'occasion pour son interprète de faire oublier la précédente et pas terrible adaptation ciné d'un autre de ses personnages, Ali G, en se montrant plus constant dans la drôlerie, et en dévoilant un culot frôlant parfois l'inconscience (massacrer en règle l'hymne américain devant quelques milliers de rednecks lors d'un rodéo... il a vraiment pas peur !). A côté de ça, on peut tout de même être un peu circonspect face au principe consistant à manipuler de pauvres bougres aveuglés par la caméra pour faire rire à leur dépens, ou en tirer des généralisations hasardeuses, et sur le flou entretenu sur la distinction entre les scènes réelles et celles montées de toutes pièces.
Comme quoi, ne faites pas trop confiance aux critiques. Celles-ci faisait de Borat la comédie de l'année, eh bien moi je m'attendais à un Ali G puissance mille, quelle ne fut pas ma déception. Certes quelques moments sont à se pisser dessus mais le film ne tient pas le format long métrage, le tout aurait pu etre réglé en 30min. Dommage, j'attends le prochain projet de SBC avec impatience tout de même.
honnetement, je suis sciée ... On a certes de bonnes répliques, on voit une petite partie de l'Amérique qu'on ne voit pas tous les jours, on se rend compte de l'absurdité à laquelle on peut être conduit si l'on souhaite plaire à quelqu'un. Mais le fond est ... pathétique. Sacha Baron Cohen est un comique génial, mais là il va loin dans la provoque pour un résultat pas forcément utile, et à peine distrayant. en un mot : décevant.