Derniers Avis : Sarajevo, mon amour - Page 2

Une femme bosniaque ékève seule sa fille qui pense que son père est mort en héros .Bien sûr la réalité sera bien différente et le suspense n'existe pas . Les personnages sont bien rendus dans cet après guerre difficile et plein de rancoeur mais le rythme lent et les personnages sans véritable épaisseur font de ce film une demi réussite .

Un film bosniaque, tiens ça ferait presque sourire à la base, mais un bon film qui parle avec justesse de la vie là bas, après la terrible guerre des années 90.

Malgré tout, par moment, une sorte de "larmoyance exubérante" agace un peu.

Je trouve le film un peu mou l'histoire est belle et triste on ressent bien les sentiments de ce peuple torturé aux travers les personnages. La réalisation est assez banale, la fin du film est très bien quoique un peu prévisible.

un sujet poignant filmé sans emphase et interprété avec finesse par deux comédiennes formidables.

Un film très touchant et plein d’humanité. Le point fort du film repose sur une histoire très touchante (faisant référence aux cicatrices de la guerre), et sur les deux actrices (la mère et la fille) qui savent véhiculer les émotions correspondantes. Un film tout en pudeur et en simplicité, pour un drame émouvant.

Film que j'ai vu en avant première et avec la présence de l'actrice Mirjana Karanovic lors d'un festival. Je l'ai trouvé émouvant et touchant. Un film qui mérite largement son ours d'or. Le sujet de la guerre est bien traité.

Un très beau film vrai, naturel, que ce "sarajevo mon amour". Il montre à travers le quotidien d'une mère meurtrie par la guerre et les hommes (tous des bêtes), les difficultés existentielles et relationnelles avec sa jeune fille engendrées par un secret-mensonge...
A voir.

Paysage apres la bataille... Comment vivre,comment aimer apres la guerre,apres cette incroyable guerre civile survenue à nos portes.
"Sarajevo mon amour" fait partie de ces films qui nous donne des nouvelles du monde avec un ton souvent juste sans obscenité mélodramatique
mais sans beaucoup d'idées de Cinéma malgré tout.

Derrière un dur film magnifiquement tourné se cache de l'amour ! ce film retrace les conséquences de la guerre d'une façon très réaliste et à la fois simple.

Un très beau film, sans pathos mais très émouvant sur les cicatrices qu'une guerre laisse dans les corps et dans les âmes.

J'ai longtemps hésité entre donner 1 ou 2 étoiles et, finalement, j'ai opté pour une étoile car la moyenne n'aurait pas été méritée tant le film est simpliste aussi bien du point de vue technique que sur le fond.

Le film vise à dépeindre, à travers la vie d'une famille mono-parentale (une femme dans la 40ne et sa fille au début de l'adolescence), les vies brisées par la guerre en Bosnie 10-15 ans plus tôt. Ce film ce veut sensible, vibrant et cherche à montrer les conséquences psychologiques, familiales et sociales de la guerre. Toutefois, on sombre vite dans le cliché car on nous montre et on nous parle que "pauvres victimes" et des "martyrs" musulmans et des "méchants" tchétniks serbes-orthodoxes. Or, on sait que dans une guerre il y a (malheureusement) des exactions de tous les côtés et l'inculpation, par le Tribunal pénal internation pour l'ex-Yougoslavie, de membres des trois communautés a démontré que des éléments provenant de chacune d'elles ont commis des crimes de guerre. Cet aspect des choses n'est guerre montré car on ne voit, pendant tout le film, que des femmes-victimes musulmanes.

Sur le plan purement cinématographique, la mise en scène ... Ah bon, il y en avait une? Le film est trop larmoyant et sombre dans le drame psychologique au point de devenir ennuyeux. L'impression de longueur est particulièrement frappante au point qu'on s'ennuie pendant les 3/4 du film ; il y a un peu de dynamisme uniquement pendant les 10 premières et les 10 dernières minutes. Une histoire simplement filmée (même si elle est touchante), sans un minimum mise en scène, ne peut donner qu'un résultat très ennuyeux à l'écran.

Je me demande comment ce film a pu recevoir l'Ours d'or au Festival de Berlin si ce n'est pour des raisons autres que cinématographiques.

Un film sensible et vibrant, qui dépeint à travers une tranche de vie le destin de tout un pays brisé par la guerre.
On est d’abord un peu dubitatif devant ces petits riens de la vie d’une mère élevant seule une fille en pleine
crise d’adolescente. Et puis insensiblement le cadre s’élargit. Sans que l’on s’en aperçoive c’est l’histoire
récente de tout un pays que l’on a sous les yeux. Et cela semble un miracle de parvenir à dire autant de choses
l’air de rien, en aussi peu de mots et sans en rajouter dans le sordide. Les deux actrices sont absoluement
lumineuses. Sur un sujet comparable, bien meilleur que le décevant « Comment j’ai fêté la fin du monde ».

Un formidable récit traitant d'une des conséquences de la guerre de yougoslavie et qui rend hommage à la force de ces femmes de toutes générations qui subissent la guerre des hommes. Un beau portrait de cette mère qui, seule avec sa fille, garde la tête haute pour survivre dans la dure réalité de Sarajevo. Le parallèle entre l'adolescente qui découvre l'amour et la mère qui tente de le retrouver est de facture classique, mais bien maîtrisé et puis la fin du film qui révèle toute l'horreur de la guerre.

L'univers est de tendresse et de violence, Esma cache un secret lourd à sa fille qu'elle ne va lui révéler qu'à la fin. On se doute un peu du secret, mais le soin mis pour nous le cacher et ainsi nous le faire découvrir d'une façon soudaine est d'un procédé imperfectible. Une ambiance pour ce qui est des meileures pour les chansons populaires Yougoslaves, chante, chante encore en yougoslave s'il te plaît !

Bien envoyé, admirablement conclu, véritable hymne à la vie (ici, les coups de poings veulent dire quelque chose de précis !) : dommage qu'entre les deux, on s'égare dans des méandres qui bloquent l'intensité, et pourtant la mère et la fille captivent tout de suite, on ne les lâche plus... La réalisatrice pouvait approfondir davantage leurs portraits, tous ces non dits... Je comprends mal la culpabilité qu'elle a endossée comme pour elle-même, alors que de telles extrémités humaines, qu'on soit homme ou femme, ne peuvent faire qu'hurler !