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    Sarajevo, mon amour
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    3,4
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    37 critiques spectateurs

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    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2010
    Le sujet abordé est intéressant, celui des femmes violées et les enfants "bâtards" qui en résulte. Mais le film est trop superficiel en nous montrant surtout des larmes, des cris et des histoires d'amours, qui sont d'ailleurs mal joués par les acteurs.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    Ours d'Or à Berlin, "Sarajevo, mon Amour" doit son titre à celui d'une chanson que Sara reprend avec ses camarades à la fin du film, quand elle peut enfin redevenir la gamine qu'elle est. Le hasard (ou l'intention des distributeurs ?) a voulu que ce titre évoque celui d'un autre film sur la difficulté de se reconstruire après les blessures d'une guerre, "Hiroshima mon amour". Disons-le tout net : la comparaison s'arrête là. Marguerite Duras n'est pas à la plume du scénario, et la légéreté grave qui baignait le film de Resnais n'est pas la qualité essentielle de celui de Jasmila Zbanic.

    Au contraire, la jeune réalisatrice a voulu traiter de nombreux sujets en même temps, et le recours à certains artifices de réalisation mal maîtrisés (le tarveling initial sur les femmes inertes, la crise de nerfs d'une participante au groupe de thérapie...) font parfois obstacle à la sincérité indéniable du propos. Pourtant, malgré cela, ou peut-être aussi à cause de cela, de cet enchevêtrement d'élements d'intrigue qui évoque l'urbanisation anarchique de la capitale bosniaque, parviennent à ressortir de vrais moments d'émotion.

    Par l'omniprésence des traces de la guerre, tout d'abord. Traces physiques, comme cet immeuble en ruine qu'un camarade de Sara s'est réservé en le barrant de rubalise "Attention Mines". Traces morales surtout, comme cette peur d'Esma quand elle voit le poissonnier tuer une truite, ou quand le torse velu d'un homme la frôle dans le bus, comme ces hommes et ces femmes qui ont abandonné leurs études pour devenir couturière ou gorille, ou encore comme ces récits de charniers exhumés dix ans après et qui entretiennent l'espoir de pouvoir enfin dire adieu à ceux qu'on ne peut oublier.

    Et puis, des petits détails, comme cette nostalgie de l'avant-guerre, qui fait de la réunion des anciennes pionnières un moment incontournable, avec l'évocation ironique et attendrie de Tito, ou comme l'émotion d'Esma devant un reportage sur la violence au Brésil, qui rappelle cette scène de "No Man's Land" de Denis Tanovic, où un milicien bosniaque sur la ligne de front s'apitoyait sur les horreurs au Rwanda.
    Mirjana Karnovic, actrice fétiche de Kusturica depuis "Papa est en voyage d'affaire" joue de façon monolithique le rôle d'Esma, Mère Courage des Balkans, jusqu'à ce qu'enfin elle arrive à dire l'indicible. La jeune Luna Mirjovic, repérée par la réalisatrice dans un atelier d'art dramatique, campe une Sara très crédible, adolescente en crise dans une société en crise, tour à tour mutine et révoltée.

    La démarche de Jasmila Zbanic est somme toute assez proche de celle d'Oliver Stone dans "World Trade Center": raconter la tragédie d'un peuple au travers du sort de quelques uns. Mais là où le réalisateur américain passe à côté de son sujet en l'enfermant dans un huis clos stéréotypé, sa consoeur bosniaque réussit à mêler destin individuel et destinée collective. Vu par 200 000 spectateurs en Bosnie, "Sarajevo, mon Amour"est un film sombre sur la difficulté de faire son deuil, surtout quand ce deuil est à l'échelle d'une nation entière, sur le délabrement d'une société ravagée par une des pires guerres qu'ait connue l'Europe et ses séquelles : crise économique, pègre, émigration massive. Mais c'est aussi un film optimiste mettant en scène des passionnés de football, des midinettes accrochant des posters de Keira Knightley dans leurs chambres, des ouvrières prêtes à se cotiser par solidarité et des parents accompagnant leurs enfants au départ de leur excursion avec la même émotion que leurs homologues du reste du continent.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2009
    Ce film est vraiment intense et le malaise est constamment présent.
    Excellente interprétation de la gamine (Sara)
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Comme tous les conflits, la guerre de Bosnie-Herzégovine du début des années 90 a causée à fort traumatisme dans la population que cela soit pour ceux et celles qui l'ont vécu ou pour les générations futures. Misère et chômage, crise d'identité, destruction des familles, choc mental,... C'est tout cela que nous montre la réalisatrice Jasmila Žbanić dans "Sarajevo, mon amour". Autant dire que le film ne respire pas la joie de vivre mais le combat quotidien d'Esma fait chaud au coeur. Un parfum d'authenticité souffle sur ce film et son histoire rendant plus poignantes les scènes les plus sensibles. Malheureusement, quelques longueurs et une réalisation bien trop sobre (pour ne pas dire académique) viennent légèrement ternir le tableau. Un beau film tout de même.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2014
    Une histoire très triste, sur l'après guerre en Bosnie, où les viols ont été légions.
    L'histoire est intéressante, mais avant que la mère ne dise à sa fille la vérité, il ne se passe pas grand chose, ce qui fait que le film comporte quelques longueurs. Pas mal quand même.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2008
    Un très beau film, sans pathos mais très émouvant sur les cicatrices qu'une guerre laisse dans les corps et dans les âmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mai 2009
    Dans une Bosnie ravagée par la guerre, où tente de survivre une femme et sa fille dans une capitale détruite par les armes, résonne comme un échos à la fin d'un monde en pleine reconstruction. Dans Sarajevo, mon amour, l'éclatement de la Yougoslavie se sent. Les personnages sont comme des ruines. Les actrices Mirjana Karanovic et Luna Mijovic sont remarquables. Étant tout à fait équivoques, elles se confrontent ou s'allient selon les circonstances. Dans l'analyse psychologique la plus évidente du récit, Esma est une mère dévouée au bonheur de sa fille, portant le nom de Sara. Elle n'hésite pas à lui acheter son poisson préféré pour se priver elle-même et manger quelques morceaux de pains. Le symbole nous semble à première vue simpliste, on en conviendra, mais il reflète avec sincérité un pays d'Europe de l'est qui n'a rien d'un paradis sauvé de la démocratie populaire. Enchaînant les petits boulots, que ce soit de jour ou de nuit, Esma travaille de temps en temps dans une discothèque peu recommandable. Des filles font des streaps teases, l'alcool coule à flot et les marchés illégaux se font en toute discrétion. Comme un certain Métropolis de Fritz Lang, le monde de la nuit est décrit comme monstrueux. La réalisatrice Jasmila Zbanic le peint de cette manière, mais de l'autre côté du rideau. C'est dans la vie intime du personnel de cette boîte de nuit que se créé cette ritournelle de personnages. Pourtant, il n'y a pas de recherche esthétique majeure dans la mise en scène et la caméra semble suivre ses protagonistes comme le ferait un documentaire. La notion de vraisemblance est évidente. Certes, le film n'est pas exempt de défauts, comme la liaison futile et superficielle entre Leon Lucev et la mère de Sara. Mais le secret final que nous dévoile la fin de l'histoire est renversant. On ne peut pas nier et repousser une oeuvre cinématographique qui narre en fiction une réalité encore dérangeante, tout un évitant en virtuose le larmoyant. Un bon film d'auteur.
    mx13
    mx13

    242 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Assez intéressant grâce à ce film on peut comprendre le déroulé du conflit serbo croate. Celui concernait on le découvrait bien plus de pays et des millions d individus. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    bidulle3
    bidulle3

    66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2012
    Esma vit seule avec sa fille Sara. Croyant que son père fut un héros de la guerre, mais sans vrai réponse de la part de sa mère, la réalité n'en sera que plus brutale ...
    Jasmila Zbanic réalise un film sur le triste passé de son pays à travers la vie d'une mère élevant sa fille seule. Interpreter superbement part Mirjana Karanovic, touchante et attachante, est confronté à la jeune Luna Mijovic qui tient son rôle de très belle façon, plutôt convaincante en jeune en pleine rebellion à la recherche d'un père.
    La réalisatrice Serbe nous plonge dans un drame familial sur fond d'après guerre civil, le besoin de reconstruction, de guérir certaines blessure, certaines peine, de retrouvé l'amour et la stabilité. Elle s'attaque aussi au niveau de vie des gens, des différence social et des difficultés journalière a s'en sortir.
    Simple et efficace, "Sarajevo, mon amour" frappe part son authenticité à la fois dans sa réalisatrice et ses acteurs/actrices. Et malgré quelques longueur part moment, Jasmila Zbanic nous offre un final étourdissant, dans une révélation terrible, triste lors d'une scène assommante.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2006
    Bien envoyé, admirablement conclu, véritable hymne à la vie (ici, les coups de poings veulent dire quelque chose de précis !) : dommage qu'entre les deux, on s'égare dans des méandres qui bloquent l'intensité, et pourtant la mère et la fille captivent tout de suite, on ne les lâche plus... La réalisatrice pouvait approfondir davantage leurs portraits, tous ces non dits... Je comprends mal la culpabilité qu'elle a endossée comme pour elle-même, alors que de telles extrémités humaines, qu'on soit homme ou femme, ne peuvent faire qu'hurler !
    Demogorgon
    Demogorgon

    28 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2011
    Le film est touchant et le contexte difficile, la gamine mignonne tout plein même si on a envie de la baffer bref, plutôt chouette comme film. Après il y a comme un goût de "pas assez". J'sais pas, peut être trop court, trop d'aspects survolés, trop timide, bref je reste sur ma faim quand même...
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Jolie petite excursion dans un ex-Yougoslavie qui s'efforce de vivre à nouveau après les ravages de la guerre. La réalisation, particulièrement sensible, accompagne avec grâce le chemin difficile parcouru par une mère à bout de souffle. Sa fille, attachante, donne une force émotionnelle certaine à un long métrage remarquable.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2013
    Je trouve le film un peu mou l'histoire est belle et triste on ressent bien les sentiments de ce peuple torturé aux travers les personnages. La réalisation est assez banale, la fin du film est très bien quoique un peu prévisible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 avril 2008
    Derrière un dur film magnifiquement tourné se cache de l'amour ! ce film retrace les conséquences de la guerre d'une façon très réaliste et à la fois simple.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2021
    Dans ce film vous trouverez une histoire qui pourrait probablement être racontée sur n'importe quel pays ayant connu une guerre au cours des vingt dernières années. Ce film se déroule en Bosnie et montre des gens qui se remettent de la guerre. Si vous faites abstraction du fait que les personnages sont ou ont été dans l'un des camps et qu'en Bosnie il y a eu au moins trois camps officiel c'est définitivement une histoire universelle. Ce qui gâche l'impression est probablement invisible pour le spectateur moyen puisque cela s'est produit pendant la campagne de promotion entourant le film. L'auteur s'en est servi pour souligner qu'un des camps était plus coupable que les autres du conflit et de l'issue de la guerre en ex-Yougoslavie. C'est probablement là que l'on peut se demander si l'art est pertinent lorsqu'il est utilisé pour l'activisme social. Sarajevo, mon amour est un film décent mais assez ennuyeux...
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