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ygor parizel
240 abonnés
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4,0
Publiée le 12 février 2013
Un film très intéressant pour voir comment une mère abusive, une croyance trop envahissante et un problème d'ordre psychologique ont mené à la mort d'une jeune fille. Le tout est filmé efficacement, la prestation de l'actrice principale est incroyable de vérité et d'effroi surtout dans la dernière partie.
Bel exemple de croyances délirantes renforcées - de + - par de nombreuses institutions, sinon par un entourage un peu trop compréhensif ; et enfin évitant le spectaculaire du ridicule " L'Exorciste " : Toutefois de nombreuses oeuvres des 70's pas assez répertoriés ( notamment de Jess Franco ) ont traités le même sujet.
Moins tape à l'oeil que "L'exorcisme d'Emily Rose", "Requiem", par sa réalisation épurée, réaliste, franche et directe, dérange, oppresse et met à mal le spectateur. De ce fait, nous pouvons aisément imaginer ce qu'a réellement vécu Anneliese Michel (la vraie Michaela). Possession diabolique ou schizophrénie? Beaucoup de longueurs dans ce long métrage, comme si Hans-Christian Schmid ne savait pas vraiment où il allait, et des acteurs froids à la limite de l'autisme. Pourtant on se laisse emporter sans trop de difficultés par l'intrigue, même si pour certains d'entre nous le dénouement était connu à l'avance, et par le jeu des acteurs . Sandra Hüller, en tête, crève l'écran, mais cela a déja été dit et redit.
Film âpre à l'atmosphère étrange et réaliste traitant du poids de la religion et de la famille sur une jeune femme instable... quand l'émancipation individuelle et les traditions sociales font mauvais ménage. L'actrice (on ne le dira jamais assez) touchante habite véritablement son personnage qui lui même est habité par on ne sait quel démon(?). Nous partageons ainsi la souffrance de cette étudiante grâce à la subtilité du jeu de l'actrice naviguant entre crises d'épilepsie, d'hystérie, de foi et moment de bonheur éphémère. La mise en scène pourtant proche du personnage (par ces gros plans sur son visage, ces zooms) ne fait qu'effleurer sa folie latente et face à laquelle son entourage aussi bien le spectateur se sentent désarmés. Sa volonté de normalité et la complexité de ses sentiments ne rend que plus humain cet être à la recherche d'appuis qui se dérobent sous elle. C'est un beau film dramatique dont le protagoniste n'est pas comme c'est trop souvent le cas un mâle musclé et qui réussie tout ce qu'il entreprend mais une frêle jeune fille qui tente de survivre.
On pourrait qualifier « Requiem » de film d’horreur sans horreur ; Croisement improbable de « l’Exorcisme » traité par Mickael Haneke. Style sec, glacial le film prend d’avantage une tournure d’horreur psychologique posant les bases d’une dénonciation du puritanisme religieux et du rigorisme sociale ; Formidable prestation de Sandra Huller en fille « possédée » Mise en scène rigoureuse et habitée : Un grand film,
Dans les années 70 en Allemagne, une jeune fille pieuse, atteinte dépilepsie, rejette peu à peu la médecine et se convainc quelle est possédée par le diable. Inspiré dune histoire vraie, ce film vaut surtout pour la performance de Sandra Hüller, tantôt radieuse et attendrissante, tantôt terrifiante. La descente aux enfers de cette jeune fille, prisonnière dune foi déraisonnable, est dautant plus impressionnate quelle sinspire de faits réels.
Sobre et épurée, la réalisation de Requiem consacre la performance de son actrice principale. Elle y interprète une jeune femme épileptique et/ou possédée, mais surtout culpabilisée par son désir d'être acceptée à la fois d'famille puritaine et de ses amis.
MOUAIS, UN FILM QUI N'A STRICTEMENT RIEN A VOIR AVEC SON DOUBLE AMERICAIN(L'exorcisme emily rose), LA FIN DE L'HISTOIRE EST TRES PEU POUR AINSI DIRE PAS DU TOUT DEVELOPPE, JE M'ATTENDAIS A QUELQUE CHOSE DE BOULVERSANT, DE TERRIBLE EN EMOTION, MAIS J AI TRES VITE DECHANTE. EN EFFET JE M ETAIS BASE SUR LES CRITIQUES QUE J'AVAIS LU ET J'AI FAIT CONFIANCE MAIS LA POUR LE COUP J'AI ETE TRES DECU. PAS DE RECIT REEL, ET SURTOUT PAS D EXPLORATION PROFONDE DE LA DESCENTE AUX ENFERS DU PERSONNAGE. CECI EST MON AVIS.
La référence pour ce film est à chercher dans le cinéma danois, période pré-dogme de Lars von Trier. Il sy en échappera pour trouver une émotion due, en grande partie à son actrice principale Sandra Hüller tantôt pleine de vie mais souvent pleine de tourments. Michaela, 21 ans peut aller en faculté après une année à lutter contre des crises dépilepsie traitée avec des cachets qui depuis 6 mois lui laisse la possibilité dun répit. Dans ce nouvel environnement, elle va découvrir une nouvelle vie, notamment amoureuse. Damour, elle en a de son père bienveillant mais aucunement de sa mère. Et puis, imperceptiblement, le drame va arriver. Les crises reviennent, elle entend des voix, semble de couper du monde, ne peut plus prier, elle qui était une fervente catholique. Lhistoire me fait penser à limage dun avion en vrille qui va sécraser irrémédiablement. On va passer de BREAKING THE WAVES à LEXORCISTE. On ne verra, ni nentendra jamais les visions et encore moins les voix qui perturbent et amène cette jeune femme vers la folie. On peut faire référence à Job, que le diable essaya de tenter mais contrairement à la Bible, la possession sera doublée mais dans le mauvais sens. On perçoit que lentêtement de Michaela à ne pas aller voir le psychiatre est une cause dun internement quelle va éviter pour mieux tomber encore. Le film nous apprend au début que cette histoire est inspirée de faits réels, la fin nous apprendra le dénouement. Mais bien plus que cela, le manque damour maternel aura fait des dégâts quil ne pourra réparer, du moins à temps. Lesthétique rend bien le côté daté début des années 70, forcément triste. Le grain à lécran est du type caméra DV filmé en 16/9e. Au fur et à mesure de lhistoire, on sera ballotté entre des explications rationnelles et celles de la possession face à des personnages tous dépassés par ce qui arrive. Hans-Christian Schmid livre un film aux soubassements psychologiques plus que paranormaux.
Nettement plus posé et pensé que L'Exorcisme d'Emily Rose qui a pour origine le même fait divers (le décès par épuisement dune jeune catholique suite à une série dexorcismes), Requiem est un film rugueux dont le pendant américain nest pas à chercher à Hollywood, mais chez Cassavetes et sa Femme sous Influence. Précis - ou parfois délibérément imprécis - dans sa mise en scène, toujours en quête dun réalisme rigoureux, Hans-Christian Schmid signe un film personnel dans lequel il nimpose aucun point de vue tranché ; on en sort déboussolé. Les acteurs achèvent de donner sa crédibilité au projet, et lours dargent obtenu par Sandra Hüller est amplement mérité car passer de la douceur à lhystérie absolu avec autant de naturel témoigne dun grand talent. A voir.
Fiim très fort. Emouvant de justesse. L'histoire d'une femme qui veut vivre tout simplement , mais qui va être prise par le poids de la religion familiale. L'exorcisme içi prend une toute autre allure. C'est un peu notre exorcisme, sous le poids de nos carcans, de nos rêgles, des non-dits, de notre religion, des choses qui nous emprisonnent... Sauf que là, elle, jeune fille de 21 ans, en est morte. à voir donc, et en V.O. s'il-vous-plait.
Selon moi, c'est un néophyte qui parle, la force de ce film réside dans le fait de mettre l'image au service du jeu d'acteur (comme si il préexistait à la direction et au fait de filmer). Et peut être plus encore du jeu de l'expression du visage. Le contraste avec un paysage ou une image plus éloigné n'en est que plus fort. Les interpètes ont des rôles réalistes et le déroulement de l'histoire produit aussi une impression de réalisme. Mon sentiment est que derrière une apparente simplicité le film montre le résultat d'un travail d'équipe complexe et riche. Voilà un drame qu'il faut peut être voir dans de bonnes dispositions
J'ai trouvé ce film vraiment bon. Sans tomber dans les clichés des film de possession, le réalisateur nous propose une version plus centrée sur la psychologies des personnages. Pas de parti pris dans ce film : possession ou schizophrénie?? A chacun son interprétation. On peut maintenant avoir une idée de ce qu'a vécu Annelise Michel, la jeune allemande dont ce film s'inspire. Le jeu des acteurs est vraiment bon. Bref, un film a voir absolument.