Trois ans après le vol de l’œuf de Fabergé, Danny et son équipe sont de retour à Las Vegas. Il y a urgence : Reuben Tishkoff, le financer de Danny, est au plus mal. Il a fait un malaise après avoir été évincé par son dernier partenaire, Willy Bank (Al Pacino) de leur projet de casino commun. Danny et son équipe rêvent d’infliger à Bank un cuisant échec…
Cette fois-ci, ils sont treize dans l’équipe : les onze du premier film, auxquels on ajoute Roman Nagel et…
Terry Benedict, qui ne supporte pas non plus Willy Bank et son nouveau projet. Benedict va jouer la banque, le rôle traditionnel de Tishkoff. Mais il va poser ses conditions : il ne s’agira plus seulement d’humilier Bank, il va falloir voler son bien le moins accessible.
C’est quasiment mission impossible. Mais grâce à un plan particulièrement élaboré
, impliquant une infiltration dans une usine de dés du Mexique, l’emprunt des deux foreuses du tunnel sous la manche, l’achat de nombreux gardes de sécurités, dealers de cartes et croupiers, le trucage de jetons, une séduction à base de phéromones et d’un gros nez, et le harcèlement d’un critique hôtelier
, ils vont réussir. C’en est presque trop gros.
Il faudra également faire avec Benedict, qui rêve de voir Danny échouer et qui pourrai bien avoir un complice.
Revoilà donc la bande à Vegas, sans femme, dans une ambiance très proche de leur premier casse. Soderbergh va en terrain connu et prend moins de risques qu’avec le deuxième film. Le plan est devenu plus ambitieux, c’est tout ; il n’y a pas de grosse surprise, avec la réutilisation d’astuces vue dans les deux premiers
(faire voler à Toulour un faux, un parent de Caldwell déguisé en policier haut gradé qui vient sauver la mise de tout le monde à la fin)
.
Un film qui prend peu de risques, mais ça marche.