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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 mai 2008
Les "les hauts murs", un très bon et très beau moment de cinéma. Dans son film Christian Faure présente une version réaliste de la vie dans une maison d'éducation surveillée (sorte de maison pour orphelin de guerre ou adolescent au bord de la délinquance). Cette adaptation du roman autobiographique d'Auguste Lebreton est l'occasion de remettre de la vérité et de corriger la description édulcorée et pleine de bons sentiments présentée dans "les choristes". Ce film a le mérite de questionner sur ce type de centre fermé que l'on nous présente aujourd'hui comme la solution pour résoudre les problèmes de délinquances. J'ai pu lire que certains trouvaient la représentation des adultes trop forcée, mais pour bien comprendre il faut se replacer dans la période du film et ne pas le voir qu'avec nos yeux et nos principes d'aujourd'hui. La réalisation du film sobre, refusant le clinquant et les effets faciles place le spectateur dans l'ambiance glaciale de cet endroit. La direction d'acteurs, ils sont tous très bons et le résultat d'ensemble prouve bien que l'on peut parfaitement avoir un parcours de réalisateur pour la télé et être capable de réussir un très bon film pour le cinéma. Trop souvent pour ce film, les critiques ont présenté le parcours cinématographique de Christian Faure sous cet aspect très réducteur, alors que "les Hauts murs" en est le contre exemple même. La vision de ce film vous fera partager des moments intenses d'émotions fortes, longtemps après on y repense et pour moi c'est le signe d'un film réussi. c'est aussi ça le cinéma.
De toute évidence, ce film aurait pu être un excellent téléfilm sur France 2 ou France 3... Au cinéma, ce film n'a rien de détestable, mais il lui manque un peu de fond pour briller parmi les références du genre. Catherine Jacob et Michel Jonasz épousent à merveille leur rôle de directeurs de l'établissement d'éducation surveillée. Pour ce qui est de Carole Bouquet, avec son intonation de femme du monde que l'on reconnaîtrait en mille, elle ne crève pas l'écran...
Les hauts murs un drame noir, émouvant où l'on peut voir que la punition ne marche pas. Sensible de qualité humaine laisse des traces... très bonne interprétation par tous ces jeunes comédiens. Dommage qu'il ne soit pas sortie dans beaucoup de salle.
Christian Faure, tout droit sorti de la télévision (il a réalisé des téléfilms et épisodes de séries TV), choisit un thème assez difficile que ce lui de la maltraitance des enfants, pour faire une première entrée (discrète) au cinéma. S’aventurant quelque peu sur le chemin des Choristes, avec l'idée des pensions d'antan, pour s'en frayer un vers le septième art, ce nouveau film français se veut pourtant différent et bien plus dramatique. Adapté d'un roman plus ou moins autobiographique, Les Hauts murs use de tous les moyens pour se clamer film grave, à commencer par l'immanquable "basé sur des faits réels" comme entrée en matière. Le ton est alors donné : La photographie est très sombre et s'accompagne de tons plus noirs que gris. Mais le tout demeure vain et laisse de marbre, sans véritablement parvenir à instaurer un climat tendu, effrayant. L'ambiance de morosité pesante passe par des injures criées à tout va et des mines archi-tristes forcées par un cinéaste qui peine visiblement à diriger ses acteurs. Même Carole Bouquet ou Catherine Jacob, en témoin des horreurs d'un pensionnat, semblent plus pathétiques et chineuses que véritablement tristes ou révoltées. Quant à François Damiens, il nous ressert son éternelle prestation de Dikkenek, mais en légèrement plus agressive, révélant ainsi ses limites de comédien. On compte bon nombre de défauts qui sont clairement susceptibles d'entraver à la réussite de l'oeuvre. Pourtant l'histoire n'en demeure pas moins dure et l'émotion sincère, notamment grâce au jeune Emile Berling (fils d’acteur) qui s'avère très convaincant et très touchant dans la peau d'un jeune garçon meurtri. Malheureusement, le film accumule encore les lourdeurs, notamment en raison d'une réalisation trop académique, et surtout parce qu'il est traité avec un misérabilisme agaçant qui frôle souvent le pathos. Loin d'être inoubliable, Les hauts murs parvient tout de même à émouvoir et se montre comme un témoignage poignant d'un sujet délicat du passé.
Un excellent film qui vous prend aux tripes... Auguste Le Breton raconte son adolescence... et on y croit de bout en bout. Les jeunes comédiens sont convaincants, plus que les acteurs confirmés qui n'ont que de petits rôles...
une belle histoire, bien jouée. un seul regret: les tetes d'affiche annoncées n'ont finalement pas un grand role. ceci dit, cette histoire d'orphelinat se laisse regarder...sans plus.
Rien d'original, il manque de la justesse dans le jeu des acteurs pour y croire.Le sujet était pourtant intérèssant mais ça ne prend pas.Les scènes sont trop prévisibles.La réalisation est scolaire.Christian Faure devrait rester à la télévison son film en tout cas est digne d'un téléfilm.
Très bon film, révoltant, réaliste... Après on se demande pourquoi la France a perdu la seconde guerre mondiale, vu comment elle s'occupait de ses futurs soldats! Pour quelle raison ces enfants seraient-ils partis à la guerre pour la France, vu comment elle les a traité! C'est clairement dit dans le film, quand le succidaire se lève pour dénoncer ces méthodes infligé dans le pays des Droits de l'Homme! Les jeunes acteur jouent très bien, quelques uns seront des étoiles montante du cinéma francais... je l'espère!
Rien de neuf a l'horizon avec ce film au scénario cousu de fil blanc, toutes les scènes et les personnages sont clichéeux au possible. La musique est sirupeuse à souhait et la direction d'acteur inéxistante, seul les acteurs sont bons. Très décevant.
Enfin un bon film français, ça faisait quelques temps que je n'avais pas passé un bon moment grâce à nos compatriotes réalisateurs. Le suspens nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute du film. Les acteurs sont très très bien choisis et y réalisent une bonne performance.