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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 mai 2008
Un film magnifique dans la lignée des Magdalene Sisters. Avec une mention spéciale pour les deux acteurs principaux qui campent Yves Tréguier et Blondeau (très mignon soit dit en passant... :D)! En tous cas, on sort de ce film en se disant qu'il n'était pas bon être orphelins de guerre dans les années 30!
"Je croyais que mon fils était dans un pensionnat, alors qu'il était en prison" cette citation -à qqchose près- du personnage de Carole Bouquet résume parfaitement ce que les enfants vivent à l'intérieur de ces murs. Ce film est très bien joué, très touchant, mais il y a comme un goût de "déjà vu". Peut-être parce que maintenant, nous sommes un peu tous au courant des pratiques qui étaient courantes dans ces pensionnats. Néanmoins, je reste sur une bonne impression et ne peux que vous dire d'aller le voir si l'ambiance de la France entre les deux guerres vous inspire..
J'avais un peu peur d'aller voir "les Choristes en maison de redressement" et ma crainte n'était pas totalement injustifiée: les jeunes sont idéalisés et on sent bien vite malgré la violence montrée que le réalisateur a échoué dans sa tentative de rendre le climat oppressant, subversif. Ceci dit les acteurs sont assez convaincants et la photographie est soignée, ces deux critères à eux seuls suffiraient à distinguer cette production d'un téléfilm tourné en vitesse. Pour vraiment apprécier, il faut aussi avaler le militantisme ambiant: la dénonciation, aussi justifiée soit elle, manque de nuance comme bien souvent.
Un film magistral servit par des acteurs magistraux. Christian Faure a réussi à faire quelquechose d'extreme dur : insuffler une ambiance à son film. Bravo.
J'ai beaucoup cette reconstitution minutieuse. Les personnages sont habilement distribués (certains sont surprenants) et l'histoire prenante. A n'en pas douter, l'apparition de Carole Bouquet, ravagée par le chagrin, aide le film à prendre sa juste dimension. Petite chose qui m'a fait rire (c'était bien la seule!): la mention finale que "la dernière de ces maisons de correction a été fermée en 1979". Je pense que les maisons de 1978 n'avaient pas grand chose à voir avec celle de 1932! L'intention est louable et on sourira de cette touche de niaiserie...
Un film qui restitue bien l'univers pervers de ces maisons de redressement où se côtoyaient enfants pauvre, riche, orphelin, délinquant ou indésirable et ce jusqu'en 1979!!! On est pris par le jeu des jeunes acteurs Emile Berling et Guillaume Gouix.
Au bout d'une certaine réflexion, ce film n'a vraiment pas grand intérêt. Même s'il veut dénoncer quelque chose, le réalisateur n'a réussi a soulever aucune polémique tellement les acteurs sont caricaturaux, la mise en scène est d'un commun, chaque scène est un cliché... Bref, le film de trop sur les adolescents, tout est prévisible, rien ne surprend, rien n'est original. Même le héros ne suscite aucune émotion. Ne parlons pas de la scène dramatique avec la fameuse Carole...ça, c'était le bouquet!
Première petite remarque : Carole Bouquet en gros sur l'affiche, placée en première place et présente partout dans les médias alors qu'on la voit 5mn dans un petit rôle où elle ne se donne même pas à fond !... Normal ?! Bon film sur les maisons de correction d'avant-guerre. La force du film est du à une superbe descritption des lieux et à l'effort certain de véracité. Le côté "branlette" toute les 5mn est un peu too much et le surveillant black qui souffre et qui en fn de compte est le gentil du centre un peu trop politiquement correcte. Dommage un côté plus corrosif aurait été plus approprié. Les jeunes acteurs sont tous parfaits et notamment un Blondeau joué par Guillaume Gouix impressionnant.
Que dire si ce n'est l'intensité émotionnelle que dégage le film. Les jeunes acteurs sont talentueux et entourés par les plus grands mais trop rares dans le film (Catherine Jacob et Carole Bouquet). Un grand drame dans un atmosphère sensiblement éprouvant pour le spectateur. Un très beau film.
Sorte de "worst of" des films de pensionnat d'avant guerre sans leur charme suranné. Pour se démarquer d'un Jean Stelli, faire "moderne", le réalisateur rajoute quelques couches d'hémoglobine. C'est pathétique. Pour un revival du misérabilisme, le genre parodique à l'anglo-saxonne eût sans doute été préférable... Apparition éclair de Carole Bouquet, émouvante dans la seule scène qui fonctionne. Ce qui ne justifie pas pour autant sa place de premier rôle au générique.