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Akamaru
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4 339 critiques
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3,0
Publiée le 13 octobre 2013
J'ai toujours été dithyrambique à propos des studios Pixar,qui représentent vraiment et depuis maintenant 20 ans le sommet de l'animation 3D. Alors,cela me fend le cœur d'être d'un coup moins élogieux. Et pourtant,ce 14 ème long-métrage de la firme à la lampe témoigne d'une perte réelle d'inventivité,et plus grave d'un esprit rebelle qui s'atténue au profit des valeurs plus conventionnelles de Disney. "Monstres Academy" est le prequel du fabuleux "Monstres et Cie". La rencontre de Bob et Sully y est relatée dans une sorte d'hommage aux campus movie,et sur une trame qui s'apparente aux travaux d'Hercule. Chaque plan fourmille de détails et de couleurs. Dan Scanlon,promu pour l'occasion,ne lésine pas sur les traits d'humour goguenard,parodique et loufoque. Ces freaks sont comme les humains. Ils ont besoin d'apprendre la tolérance et la confiance en soi. Sauf que leur objectif ultime,c'est de faire peur aux enfants dans leur sommeil! Il manque surtout un élément essentiel ici. En excluant tout individu humain,cet animé se prive de la possibilité d'émouvoir et doit se réfugier dans la surenchère de gags. D'où ma déception.
Moins bien que le premier volet mais on retrouve avec plaisir l'univers des monstres. De plus le scénario est pas mal et les personnages sont toujours aussi attachants.
Un bon petit film qui est très beau, drôle et qui a une histoire sympa. Je n'étais pas un grand fan du premier film mais Monstrers Academy m'a donné envie de revoir Monster, Inc. Le délire est bon, et le duo principal est super chouette. Un bon film d'animation que je conseil à tous.
Un scénario classique, des personnages peu travaillés et pas vraiment drôles. Mais du Pixar moyen reste très facilement regardable. Je trouve juste dommage qu'au lieu de travailler suites et prequels ils ne bossent pas sur des scénarios originaux.
Ce film d'animation n'a vraiment pas été conçu pour être vu en dehors des Etats-Unis : il a été fait par des américains pour des américains. Le premier "Monstres et cie" était non géographique, pourquoi ancrer le film dans l'Amérique avec ses campus universitaires, ses fraternités étudiantes ou ses garages californiens ? C'est culturellement inhabituel, d'autant que l'histoire n'est pas extraordinaire et nous rappelle un des films American Pie où chaque maison devait s'affronter. C'est dommage, car les images étaient vraiment très bien faites, comme à l'habitude : il manque seulement une histoire monstrueuse avec un méchant comploteur.
Les personnages on les connait et on les redécouvre bien dans cet épisode avec un scénario que l'on attend pas trop. Mais il manque tout de même de scènes humoristiques cultes à l’instar des autres films de ce studio, et l'histoire reste (trop) conventionnelle surtout à la fin.
Bref cela reste un bon disney-pixar qui plaira à tout le monde mais qu'on oubliera aussi rapidement.
Une suite (préquelle) tout simplement monstrueuse! Le pastiche de l'univers universitaire US est réglé comme du papier à musique et colle à merveille au contenu du film. On ne décroche pas une seule seconde, il est tout aussi excellent que le premier volet. À ne rater sous aucun prétexte!!!
On se demandait où était passé Pixar après la fusion avec Disney. Début de réponse avec ce nouveau film. On reprend les mêmes et on recommence, c’est la bonne année apparemment : Moi, Moche et Méchant 2 et bientôt Planes (Cars mais avec des avions). On retrouve les héros du réussi Monstres et Cie, Bob et Sully, lors de leur rencontre à l’université. Il s’agit donc d’un prequel relativement simple, d’une rencontre à l’école.
Bob, l’intello, et Sully, le « doué » sont tous deux radiés du cours, et ils veulent montrer qu’ils ont leur place dans cette classe (d’élite) en participant aux Jeux de la Peur. Suite d’épreuves entre Jeux Olympiques et bizutages. Evidemment, les deux qui ne pouvaient pas se voir en peinture vont apprendre à travailler ensemble.
Soit l’opposition classique entre la réflexion (associé au travail et à l’abnégation) et l’instinct (le « feeling »). Mais ici, comme souvent dans les dessins animés, cette opposition se conclue en aporie. Et la valeur morale est mise en avant. Personne n’arrive tout seul à son but et c’est le travail d’équipe qui prévaut sur l’effort individuel. Malheureusement, la progression générale semble aléatoire et parfois presque confuse, ce qui, couplé au caractère très indigent de ce genre de film n’aide pas vraiment à compatir.
En revanche, la technique est irréprochable, comme d’habitude chez Pixar. Les images de synthèse parviennent même à se faire oublier, ce qui est plutôt remarquable. Malgré tout, on retient surtout des personnages peu attachants (l’équipe de losers avec Art, doublé par l’insupportable Debbouze) et des monstres loin d’évoquer une quelconque frayeur (couleur saturées dans des tons roses, verts, bleus).
Finalement on se retrouve avec un feel good movie plutôt honnête, qui oscille entre une certaine platitude et de véritables trouvailles. On se demande alors s’il n’aurait pas mieux valu tourné tout le film en nocturne pour laisser l’ambiguïté de la pénombre qui colle tellement mieux aux personnages.
j'ai passé un bon moment même si le scénario n'est pas fou on s'amuse, c'est drôle et parfois il y a des scènes inattendues donc ça bouge un minimum comparé à d'autres films d'animations fait un peu à la vas vite.