Derniers Avis : Chronique d'un scandale - Page 7

Le seul véritable intérêt de ce film n’est sans doute que la présence de ses deux actrices, et en particulier de Judi Dench dont le personnage, à mi-chemin entre ceux de Tati Danielle et Harry, un ami qui vous veut du bien, avait du potentiel pour nous laisser espérer un Le limier au féminin. Effectivement, l’intrigue autour du chantage, qui sent déjà le réchauffé à plein nez, est rendue d’autant plus dérisoire que la mise en scène pesante fait perdre leur efficacité aux rares sources de suspense. Ce thriller lourdaud plombé par son académisme tape-à-l’œil ne pouvait pas être sauvé par le charisme de ses actrices… Un bel échec en somme.

Un film plutôt étrange dans lequel on retrouve de superbes actrices et un très bon scénario, enrichi grâce à une sublime voix off. La fin cependant m'a un peu déçue car trop prévisible.

Le film au départ narre la relation interdite entre une enseignante et un des jeunes elèves puis le film devient un face à face machiavelique entre cette enseignante ( Cate Blanchett) et une autre ( Judi Dench) qui connait la vérité et lui fait du chantage affectif. Les deux actrices sont très bien (Judi Dench surtout)mais au final on delaisse un peu le sujet initial ( le garçon est mis de coté )sans comprendre les tenants et aboutissants de cette relation interdite.Neanmoins, la tension est bien rendue et le film s'en sort bien.

Vieille fille amère, Barbara confie les détails de sa vie à son précieux journal.Quand Sheba, professeur de dessin, débarque dans son collège et dans sa vie, Barbara (Judi Dench, excellente) y voit l'opportunité de s'en faire une grande amie, une très grand amie... Surtout lorsqu'elle découvre la liaison entre Sheba et un jeune élève de quinze ans... Par son secret, elle tient sa nouvelle copine et peut dès lors vivre sa passion pour elle sans aucun souci....

Sheba est mariée à son ancien professeur, bien plus âgé qu'elle, dont elle a eu deux enfants, une adolescente dans toute sa splendeur et un garçon trisomique plein de vie. Après avoir consacré des années à son bambin, elle décide, artiste qu'elle est, de donner des cours. Mais la beelle manque d'autorité et est vite dépassée quand Barbara, sa collègue, vient l'aider lors d'une bagarre entre élèves. Dès lors, elle n'a d'yeux que pour le jeune turbulent qui la séduit et aurpès duquel elle trouve une deuxième jeunesse.







Les frontières de la morale et du politiquement correct sont franchies dans ce film qui n'hésite pas à montrer les scènes d'amour crues entre l'élève et son professeur. Evidemment, on ne peut légitimer une telle relation sans en ressentir un malaise. Néanmoins, on comprend parfaitement ce que peut ressentir le personnage de Sheba (Cate Blanchett, époustouflante, que je n'ai jamais trouvé aussi jolie): mariée à un homme mûr, sacrifiée pour ses enfants, elle trouve dans cet adolescent un amour qu'elle attendait, un deuxièeme souffle de jeunesse. Quant à Barbara, elle est amère, seule, recluse. Elle veut une amie et fera tout pour y parvenir, quitte à en devenir excessivement dérangée. Et son personnage, quoique grinçant, ne peut être complètement détesté. Il y a de la tristesse chez cette femme, de cette amertume de ne pas être aiméaimée qui la conduit à en faire trop et à vouloir s'approprier cet autre qu'elle désire.

Un vrai film à questions, à tensions, parfaitement distribu

Nous avons ici deux actrices à leur sommet, la tension ne relâche pas un moment durant l'heure et demi de film. Les desseins de barbara/dench se dessinent petit à petit. Vraiment un très bon film.

Un rythme hâletant, des très bonnes actrices concentrées, une musique entrainante, ce film vous emmene dans une histoire très orgininale trouble, malsaine. Jeu et bande son , très réussis.

Les actrices sont vraiment exceptionnelles dans ce film.

Les deux actrices sont époustouflantes. Il s'agit de retracer ici l'histoire vraie d'une professeur qui entretien une liaison avec un de ces jeunes élèves. Seulement sa collègue , qui se veut son amie essaiera de l'empêcher de sombrer dans cette passion impossible. Elle tente de la protéger de cet amour dévastateur , pour finalement l'enfoncer dans les abimes de la honte. Par jalousie , et par faiblesse.

Bonne surprise, chronique d'un scandale est un drame plutôt réussi.En tout cas si le côté dramatique du film n'est pas maximale, la réalisation est assez remarquable.Marqué par des moments assez lents, ces derniers sont remplis de suspens.Les phrases narratives ne sont pas inutiles, elles sont plutôt interressantes avec le contexte du film.Judi Dench est très cohérante dans son double rôle, à la fois maléfique-malsaint et sentimentale , emmenée par un scénario originale digne d'intérêt et avec Cate Blanchett qui prend bien en main le rôle principale .

Les acteurs sont excellents et l'histoire très prenante (notamment grâce à une très bonne mise en scène). Un bon film.

Petit thriller psychologique assez peu intense et peu passionnant qui ne vaut que par les prestations convainquantes des deux actrices. La confrontation n'en ai pas vraiment une (Blanchett ne se rebelle que vraiment à la fin et dans un scène de courte durée). Le film m'a fait pensé à LIAISON FATALE (et d'autres films qui parle de relation exclusive) version AMITIE. Le film passe vite, les seconds roles sont sans saveur (ou risibles : ie le provisueur ridicule). A voir. Ou pas.

Une bonne réalisation, sobre. Les acteurs sont vraiment bons. Le scénario se tient débout, mais par contre il est assez convenu. L’histoire, si par l’enchainement des choses et le type de relation amène vers le scandale, n’en est pas moins d’une certaine banalité dans le sens ou l’égoïsme, la possessivité et la manipulation tout conjugués doit bien se rencontrer au moins une foi dans sa vie, même si c’est de façon moins aigrie et absolus. Rien de transcendant donc, mais on ne s’ennui pas.

La solitude.La jalousie.L'obsession.Barbara,vieille enseignante aigrie et manipulatrice connaît.Alors quand elle voit arriver une jeune collègue bohème et candide,elle éprouve une sorte d'attirance effrénée pour elle.Aux antipodes de son caractère,belle comme un ange et si avenante,Sheba attire son attention sévère.Une amitié faussée se noue.Amitié qui prend une tournure dangereuse quand Barbara surprend Sheba faire l'amour à un adolescent de 15 ans.Chantage,faux-semblants et piques acerbes s'ensuivent.Une situation explosive dont Richard Eyre ne tire pas forcément le meilleur parti,rajoutant une musique omniprésente et une voix-off agaçante,là où il aurait pu lâcher la bride à ses comédiennes,corsétées dans leur rôle.D'autant que Judi Dench,d'une acidité effroyable et Cate Blanchett à la palette de jeu incroyable,tirent ce drame psycholgique vers des hauteurs inespérées au départ."Chronique d'un scandale" met mal à l'aise,mais son véritable objectif est de prouver à quel point la solitude et les errements conduisent souvent à des extrêmités coupables.Barbara et Sheba,victimes collatérales? On peut le pense,même si la société ne tolère pas de tels écarts morals.Un bon débat à alimenter.

Barbara Covett est une enseignante bientôt retraité qui n'a que son travail et son chat dans sa vie. Elle fera la rencontre de Sheba hart une enseignante en art où elle en fera une amie dont elle aura toujours rêvé ,mais quand Sheba sera confronté à une liaison avec son élève de 15 ans leur amitié tournera en mensonges et trahison. Le début Judi Dench nous rentre tout de suite dans l'histoire où elle mêle humour et cynisme en restant effroyable le scénario nous surprend, mais tout cela se complique dans les dernières 20min.

Voilà un film qui ne prétend rien et qui réussit tout... Nous entraînant d'un rythme haletant dans les univers intimes impitoyables des deux héroïnes, le film retient notre souffle du début à la fin. Cate Blanchett et Judi Dench sont impeccables, l'une diaphane et innocente, l'autre froide et machiavélique... L'opposition Ange/Démon n'est pourtant pas si manichéenne: le gros plan sur la vieille Barbara désemparée comme un enfant à la mort de son chat et celui sur le petit sourire satisfait et narquois de la supposée naïve Sheba à chaque fois qu'elle se confesse inverse cependant légèrement les rôles, et nous rappelle que les deux femmes-professeures n'ont en effet qu'une commune quête: celle du bonheur, de la liberté, de l'amour, et ce sans se préoccuper de la responsabilité imposée par leur métier,dans une société londonienne voyeuriste et vorace de petits "sacandales".