Derniers Avis : Chronique d'un scandale - Page 13

Quelle etrange sensation, a la sortie de cette seance!
Je ne sais pas trop quoi en penser, est ce que ce que je viens de voir est derangeant du point de vue de la morale, troublant par rapport aux sentiments transcrits ou revelateur des cotes obscurs d'une personne?
Toujours est il que ce film merite d'etre vu, que l'histoire reste surprenante et que les actrices sont somptueuses.
Je ne pense que l'on puisse sortir indemne de ce film,non pas que la liaison entre une femme professeur et un ado lyceen soit choquante, mais ce qui en decoule donne matiere a reflechir.
Bon film.

J'ai été un peu déçue... Je trouve que l'évolution des personnages au cours du film n'est pas assez développée, on sait déjà dès les dix premières minutes ce qui va se passer ( et si en plus on a vu la bande annonce et lu les synopsis, alors là...!). Je pense que le sujet n'a pas été assez appronfondi, pas assez exploiter.
Mais bon, les deux actrices sont admirables et reussissent à merveille à s'approprier leur personnage, et le concept de la voix off est une très bonne idée pour donner à ce film une ambiance qui colle parfaitement au sujet.
En conclusion: pas mal mais ça aurait pu être encore mieux!

Je n'ai jamais vu des acteurs jouer aussi bien! Ce film est vraiment touchant parlant d'un sujet très délicat! Et le réalisateur l'a vraiment bien traité !Encore BRAVO aux duos de ces deux très belles actrices!

Cette oeuvre dramatique et immorale est convaincante grâce à l'interprétation soignée des deux actrices principales plutôt qu’à son histoire peu originale. Judi Dench se révèle excellente dans ce rôle de peau de vache aigrie, frustrée et machiavélique face à une Cate Blanchett souvent discrète jusqu'à sa crise colérique stupéfiante. CHRONIQUE D'UN SCANDALE ne se centre pas principalement sur les personnages qu'on croit et équivaut à une fable moralisatrice dérangeante avec subtilité et authenticité dans ce contexte hautement sombre.

Richard Eyre signe ici un film qui frise l'excellence... Il est par contre dommage que la seule chose qui pêche un peu soit justement la réalisation, parfois maladroite et lourde.
Scénario et acteurs sont fabuleux, nous entrainant dans une histoire prenante et passionante, et ce surtout dans la 2eme partie du film où la tension montante est gerée avec brio jusqu'au dénouement qui s'accorde avec merveille aux protagonistes. Le personnage de Barbara (Judi Dench), qui nous est dévoilé au compte-goutte, est l'atout majeur du film, offrant un contraste avec une Sheba (Cate Blanchett) légèrement gauche. A noter le remarquable second rôle de Bill Nighy, qui semble avoir gardé ses tics de Davy Jones et nous offre, du coup, un jeu parfois exagéré mais tout autant passioné. Une oeuvre qui n'a pas volé ses nominations aux oscars...

Tout d'abord, un grand bravo à Judi Dench, qui s'il est vrai qu'elle n'a plus rien à prouver, excelle de nouveau dans l'interprétation de son personnage. Le film lui doit beaucoup, même si Cate Blanchett n'est pas en reste, ainsi que le beau gosse qui incarne Steven Connolly (il y avait de quoi "craquer", on comprend Sheba!!!).
Mais "Chronique d'un scandale", ce n'est pas que ça: c'est avant tout le plongeon dans la vie d'une vieille fille solitaire, acariâtre et tout ce que cela entraîne, le besoin d'amitié (ambigue), le désir de possession de l'autre, le pouvoir qu'on peut exercer sur lui ou elle dans ce cas précis. C'est très bien réalisé, délicatement et subtilement. La voix off trouve tout son sens ce qui est assez rare.

Quand une enseignante tombe amoureuse d’un de ses élèves, cela peut parfois virer au cauchemar. Surtout si elle est mariée et à deux enfants.
Voilà déjà pour la trame de départ, qui finalement, servira simplement à instaurer au sein du film une atmosphère oppressant et déstabilisante.
Car le thème central du film est ailleurs. Et on ne va pas tarder à le découvrir à travers deux femmes, toutes les deux enseignantes, seulement l’une est plus âgée que l’autre et souffre horriblement de la solitude et quant à la deuxième, elle est mère de famille, mais n’est pas comblée dans sa vie de tous les jours.
Quand sa collègue découvre que celle-ci entretient une relation douteuse avec un de ses élèves, elle va se charger de la prendre sous son aile, pour mieux la diriger et ainsi, pour pouvoir mieux s’immiscer dans son intimité. Pouvoir la contrôler et ainsi s’assurer une liaison plus ambiguë qu’innocente avec elle.
Richard Eyre (Stage Beauty - 2005) réalise avec Chronique d’un Scandale, un drame psychologique à la fois passionnant et étonnamment drôle (par moment) où l’on découvre à quel point la solitude peut pousser les gens à faire des choses horribles.
Un film soigneusement interprété par deux grandes actrices : Cate Blanchett et l’excellente Judi Dench. Deux rôles complexe qui leurs ont valu à toutes les deux, ainsi qu’au réalisateur, une pluie de nominations largement méritées, avec trois nominations aux Golden Globes (Meilleure Actrice dans un drame pour Judi Dench, Meilleure Actrice dans un second rôle pour Cate Blanchett et Meilleur Scénario),trois nominations lors des BAFTA Awards (Meilleure Actrice, Meilleur Scénario et Meilleur Film Britannique de l'année), deux nominations aux Screen Actors Guild Awards (Meilleure Actrice et Meilleure Actrice dans un second rôle) et dernièrement, quatre nominations aux Oscars (Meilleure Actrice, Meilleure Actrice dans un second rôle, Meilleur Scénario adapté et Meilleure Musique).

L'histoire d'une prof qui s'éprend d'un de ses élèves... on la connaît tous. Mais ce n'est pas de ce point de vue que le réalisateur a fait ce film. Il raconte la solitude d'une femme, qui, de manière douteuse, gagne l'affection de cette jeune professeur... jusqu'où pouvons nous aller pour ne plus nous sentir seul ?...

Bon sang que c'est mal écrit (personnages mal et trop vite dessinés, ficelles du scénar grosse comme ça), et surjoué (les scènes de colère sont ridicules). Et surtout, en bon film US bien puritain, le film joue la carte de la perversité mais ne l'assume pas jusqu'au bout. La manipulatrice serait parvenue à ses fins au moins le film aurait-il eu un coté malsain assumé. Là, tout se termine bien gentiment, tout revient à sa place. Bien placé pour etre un des plus mauvais films de l'année.

Un bon film , bons acteurs (trices ),

c'est très très embetant car c'est très très ennuyeux- j'ai toujours eu du mal avec les voix off et là je ne change pas d'avis. Quest-ce que la solitude ou/et le manque de contact? Le film tente d'y répondre mais n'y parvient pas. Plat. Inverse de Collision sur le même sujet.

Très bon film! Tendu jusqu'au bout, ce "thriller psychologique" nous emporte dans une tournante dont Barbara Covett, étrangement envoutante et manipulatrice va être la maîtresse du jeu, et Sheba ne pourra se tirer si facilement de son " emprise".
Au fur et à mesure de l'histoire, la tension s'accentue et le voila se lève sur la vraie personnalité de Barbara ( interprétée avec brio par Judi Dench d'ailleurs)
La bande son est très bien choisie et rend d'autant plus crédible le scénario.
Je conseille !

Un film merveilleux sur l'amour, la possession, la jalousie et la solitude de la jeunesse et de la vielllesse qui est traitée de façon admirable. A voir absolument. Les actrices sont éclatantes de justesse.

arrivé trop tard pour Lettre d'Iwo Jima, il ne reste plus qu'un film disponible, celui-ci. Jamais entendu parler, mais en voyant le nom des actrices sur l'affiche je tente ma chance. C'est donc complètement vierge de toute info que je me rends à la projection. Verdict,c'est un peu fade et on s'ennuie un peu pour cette chronique; Reste une interprétation de haute volée, aussi bien des 2 actrices que du reste du casting. En résumé, classique et assez monotone malgré une très bonne interprétation.

Déjà, je suis un fan absolu de Cate Blanchett, donc je partais déjà convaincu. Une fois de plus la prestation de cette magnifique actrice est à la hauteur. l'intreprétation de Judi Dench est également excellente. La complexité du carcatère qu'elle interprète fait beaucoup pour ce film, qui ne tombe jamais dans le mélo, certainement grâce aux fameuses notes du journal, qui sont on ne peut mieux écrites.