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Un visiteur
0,5
Publiée le 14 mars 2007
Je n'ai pas du tout aimé le scénario (complètement stupide)... et n'ai pris aucun plaisir à voir ce film et n'en ait non plus rien retiré... Donc 0 étoile !
Un film subtil et fin sur un sujet original et grave à la fois. Entre secrets et mensonges , ces deux femmes , toutes deux superbement interprétées par Judi Dench et Cate Blanchett , ne vont cesser de se tirailler.. Une ambivalnce incessante qui parvient meme à faire culpabiliser le spectateur. Reussite totale
La narration en voix off de Judi Dench nous entraîne d'emblée dans une trame de sentiments complexes. Apparemment aigrie, cette enseignante tisse sans relâche sa toile autour d'une jeune collègue. La relation entre ses deux femmes repose sur la culpabilité et la dette morale de l'une vis-à-vis de l'autre... La densité des dialogues et des monologues intérieurs portent l'ensemble du drame prêt à exploser durant tout le film. Cette vielle dame s'avère au fond pas si indigne que l'on pourrait d'abord le supposer...
Formidable affrontement entre deux femmes, ce film mérite vraiment le détour. Le scénario est habile ( dommage que la deuxième partie soit un peu plus convenue...), la voix off, pour une fois, est intelligemment employé. Quant à l'interprétation, c'est franchement la classe ( Judy Dench est une actrice incroyable qui n'a pas peur de se montrer vieillissante ou enlaidie- je parie que peu nombreuses sont les'actrices françaises qui auraient osé endosser un rôle aussi ingrat...-) . Enfin, et surtout, il y a ce sens du détail, ce regard acide et toujours juste, cet humour un peu grinçant terriblement british...
Barbara Covett est-elle un monstre? On pourrait le penser car elle prétend gagner lamitié, « et même plus », de sa jeune collègue Sheba mais elle utilise pour cela des moyens violents. Tout le film démonte, rouage après rouage, le mécanisme des agissements de cette femme, terriblement solitaire, respectée mais non aimée par les élèves et les professeurs de son collège. Le seul amour de sa vie, cest son chat dont la mort va faire monter dun cran son désespoir et son machiavélisme. Mais nest-ce pas Sheba elle-même qui lui fournit larme dont elle va se servir contre elle, en entretenant une liaison avec un élève mineur? Ny a-t-il pas un décalage dintensité dans les sentiments de ces deux femmes? Certes, Sheba est mariée, elle a deux enfants dont lun trisomique mais cest une petite bourgeoise qui ne considère pas Barbara comme une véritable amie : pour preuve, linvitation en Dordogne dont elle avoue plus tard quelle était de pure forme. Entraîner quelquun dans un scandale public, le faire jeter en prison, traumatiser sa famille nest sans doute pas le meilleur moyen pour sen faire aimer. Mais Barbara subit elle-même les conséquences de ses actes puisqu'elle devient à son tour la victime dun chantage : elle doit quitter le collège ou chacun saura ce qui est réellement arrivé à Jennifer, une ancienne collègue Dailleurs, malgré les violences subies, Sheba sort gagnante de cette épreuve qui renforce son couple parti à la dérive. Tandis que Barbara na plus quà chercher une autre « amie » pour briser sa solitude. Richard Eyre reste neutre dans sa narration , il sagit bien dune « chronique » et non dun procès. Au spectateur de juger ces deux personnages, portées par deux actrices (Judi Dench et Cate Blanchett) dont il serait vraiment trop banal de dire quelles sont extraordinaires... On laura compris : ma compréhension va plutôt à Barbara, manipulatrice, rébarbative, souvent odieuse mais avec tellement de circonstances atténuantes, Votre Honneur!
La rencontre de la vénéneuse Judi Dench et de la touchante Cate Blanchett nous offre deux belles performances d'actrices. Un véritable exploit car le réalisateur, qui manque totalement de subtilité, a tout fait pour leur savonner la planche en abusant vraiment d'effet demonstratifs lourdingues : voix off ommniprésente, musique assommante de P. Glass ponctuant la moindre émotion supposée, répétition de plans de coupe insistants, etc ... Le sujet et les acteurs méritaient beaucoup mieux. Dommage.
Une femme seule, aigrie, exerce son pouvoir sur une jeune collègue professeur qui a une relation avec un élève et qu'elle ne dénonce pas pour mieux la manipuler.Tragédie moderne, chute inéluctable pour les personnages à qui tout échappe, dans un environnement de tension constante:collège avec élèves violents, professeurs qui font de grands projets car ils sont impuissants à endiguer les mauvais comportements,incomprèhension entre les générations, couple fissuré par la différence d'âge,enfant trisomique. Affrontements,mensonges,force et faiblesse de tous les personnages, personne ne sort gagnant.Un duel entre deux femmes dans une société qui ignore la solitude et la faiblesse des hommes. Les deux actrices sont sublimes.
Ce film met en scène une vieille prof Barbara (Judi Dench) dans un lycée Londonien qui après sêtre liée damitié avec la prof de dessin Sheba ( la formidable Cate Blanchett ) menace de révéler le secret de la liaison de son amie avec un gamin de 15 ans. Même si on comprend pas assez suffisamment ce qui pousse Sheba à avoir une liaison avec ladolescent car lévolution de la relation entre la professeur et son élève sont évoqués dans le film un peu trop rapidement tout comme le contexte familiale dans laquel vit Sheba, lhistoire cependant arrive malgré tout à être efficace grâce à un scénario assez bien construit sur la manipulation dune femme jalouse et au duo dactrices très crédibles dans linterprétation mesuré des 2 personnages principales. Chronique dun scandale cest dons lhistoire de 2 femmes qui sautodétruisent à cause de leurs désirs déréglés et sur la transgression dun interdit moral mais qui se termine trop conventionnellement à la fin de lhistoire
Plus qu'un "bon" film, "Chronique d'un scandale" est d'abord un spectacle fascinant. Richard Eyre nous met dans une posture freudienne d'admiration de l'eros et du thanatos, tous deux à l'oeuvre sous nos yeux. Il y a donc quelque chose d'à la fois malsain et joussif dans la contemplation du scandale qui éclate sous nos yeux. La vieille fille incarnée (avec un talent fou) par Judi Dench exerce sur le spectateur le même pouvoir que sur le personnage de Cate Blanchett : elle nous possède, nous dévore... Heureusement, on rentre chez soi indemme et sans auprobre ! Ce film offre en tout cas une belle vision de l'Homme-animal.
D'aucuns criront au scandale car je vous le demande : qui peut juger Sheba ; certes elle aime un adolescent.. pas si innocent que cela à mon avis. Il va savoir lui faire redécouvrir les émotions de l'amour, lui qui se fait les dents et qui va la lâcher comme un vulgaire jouet quand il s'apercevra des sentiments que Sheba lui porte et qui jamais ne tentera d'amoindrir sa "faute", elle qui n'a pas su ou pas pu résister à la cour pressante qu'il lui fait, il va jouer cruellement avec son coeur. Curieusement personne ne le juge coupable.Barbara dans tout cela va se servir de la culpabilité de Sheba pour assouvir son amour possessif, elle va la tenir par son chantage à l'amitié et elle laissera partir la rumeur pour se venger. L'interprétation de ces deux actrices est magnifique et l'histoire va crescendo. Qui est plus coupable celui qui agit ou celui qui sait et qui se tait pour mieux se servir de l'autre ou encore l'instigateur qui s'en tire sans une égratignure ??????? Très beau film qui discute de ce thème avec beaucoup de délicatesse
Une étoile pour la performance de Judi Dench qui est parfaite dans le rôle de la vieille femme aigrie. Pour le reste, le film est d'un ennui indescriptible. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
Film à voir ! Judi Dench, Cate Blanchett, et aussi Andrew Simpson jouent à merveille. Histoire passionante, on est vraiment dedans ! Je lui mettrais 5 étoiles si je pouvais, ce film le mérite !
Adapté du roman à succés de Zoé Heller, Chronique d'un scandale est un film à la fois classique et complexe, c'est un thriller psychologique trés prenant parfois cynique et parfois acide réalisé par Richard Eyre. Sheba Hart est un professeur de dessin à la vie de famille plutôt monotome qui va succomber aux avances d'un adolescent de 15 ans, elle même mariée avec son ancien professeur de fac. Barbara professeur à la veille de la retraite découvre l'existence de cette relation. Elle promet à Sheba de ne rien, promesse qui n'est pas sans arrières pensées...L'ensemble est mené avec beaucoup de finesse que ce soit la relation entre les deux femmes ou la relation entre Sheba et l'adolescent. Mais le sujet principal du film n'est pas dans la relation illicite professeur-élève mais dans la relation entre Sheba et Barbara. Cette dernière vieille fille abimée par la solitude veut plus qu'une simple amitié avec Sheba, d'ailleurs elle est prète à tout pour arriver à ses fins. C'est un personnage rempli de machiavélisme, aspect de sa personnalité qui se dévoile avec la narration de Judi Dench. En ce qui concerne la trame scénaristique, donc, le film doit beaucoup à l'intensité et la dualité de ses personnages. Chronique d'un scandale débute sur un ton plutôt classique pour finalement avoluer en thriller oppressant. Le tout étant accompagné de la magnifique musique de Philip Glass (peut être un peu trop présente par moment). A noter également quelques touches d'humour so british, essentielles! Quant aux deuw actrices Dench et Blanchett, elles sont exellentes.
Film émouvant et très prenant. Les actrices sont superbes. La musique de Philipp Glass nous plonge très rapidement dans ce drame psychologique. Le scénario est très bon.. La solitude, la peur, la jalousie féminine sont très bien traités. Un film à voir et à revoir en VO surtout.. Cate B est extraordinairement belle en femme enfant en proie de désir.