Un très bon film, servi par des acteurs tout simplement éblouissants de naturel. On se laisse littéralement happer par l'histoire, par ailleurs très interessante et vraiment bien ficelée. A voir et à revoir... surtout en VO!
Un très beau film parlant de l'inceste et de l'homosexualité, raconté avec force et pourtant légèreté! Cate Blanchett est encore une fois remarquable, et Judi Bench, dans ce role vicieux est également brillante!
En caricaturant un peu le portrait de ces 2 profs ,l'on pourrait dire que c'est une sorte de belle et la bete moderne.La jeune et seduisante Sheba vient faire irruption dans la vie tristounette d'une Barbara rendue aigrit par son manque d'affection : des 2 personnages ,c'est certainement celui de cette vieille enseignante solitaire qui apparait le + juste et le + contemporain car malgré son talent ,Blanchett n'arrive pas a nous faire reellement croire a cette soudaine passion amoureuse pour un ado de son cours.Le principal interet de ce film repose dans le regard ambigue ,d'abord amical puis amoureux que Barbara porte sur Sheba : Dench est vraiment impressionnante dans le role de cette femme se revelant a la fois touchante dans sa detresse affective et terriblement machiavelique lorsqu'il s'agit de parvenir a ses fins.Rayon defaut ,le jeu de Nighy en mari cocu comme l'acharnement des journalistes apparaissent excessifs tandis que la BO envahissante gache une partie de l'ambiance.
Fantastique! "Chronique d'un scandale", inspiré d'un fait divers percutant et immoral, n'est pas facile à aborder et encore moins à porter sur grand écran sans soulever à son tour un tollé à propos des différents sujets tabous (pédophilie, homosexualité, manipulation) jetés sans retenue au milieu d'une société de moins en moins tolérente... Mais la "pilule" passe étonnemment bien! ça n'aurait certainement pas été le cas si les actrices avaient été choisies sur le tas, mais ici, on se retrouve devant une rencontre au sommet entre deux des plus grandes actrices de notre époque: Cate Blanchett et surtout Judi Dench; elles jouent comme elles respirent et leur jeu est tellement bon et minutieux qu'on a (vraiment!) l'impression d'avoir à faire aux vraies Barbara et Sheba... Inutile de dire qu'un Oscar aurait été tout à fait mérité! Percutant, choquant, terrifiant et passionnant! A voir absolument!!
Formidablement interprété par un jeu d'actrices au top dans les rôles principaux, tenus par Cate Blanchett et Judi Dench, "Chronique d'un scandale" est un régal qui nous fait découvrir la solitude de certains protagonistes de faits divers. Tous les ingrédients sont réunis, : l'amour, la tyrannie, le chantage affectif, le désir, l'interdit, le qu'en dira-t-on, le plaisir, la compassion, la haine, l'incompétence, l'amitié, le devoir, la récidive ... Dans cette recette dramatique , qui dérange sans vraiment incriminer quelqu'un en fin de compte. Le sentiment de solitude dans un corps vieillissant confronte parfois l'être à devoir gérer son désir pour la "jeunesse" dans un isolement affectif lié à sa propre "vieillesse". La " vieille peau " me faisait par moment songer à Tatie Danielle ...
Quand une enseignante tombe amoureuse dun de ses élèves, cela peut parfois virer au cauchemar. Surtout si elle est mariée et à deux enfants. Voilà déjà pour la trame de départ, qui finalement, servira simplement à instaurer au sein du film une atmosphère oppressant et déstabilisante. Car le thème central du film est ailleurs. Et on ne va pas tarder à le découvrir à travers deux femmes, toutes les deux enseignantes, seulement lune est plus âgée que lautre et souffre horriblement de la solitude et quant à la deuxième, elle est mère de famille, mais nest pas comblée dans sa vie de tous les jours. Quand sa collègue découvre que celle-ci entretient une relation douteuse avec un de ses élèves, elle va se charger de la prendre sous son aile, pour mieux la diriger et ainsi, pour pouvoir mieux simmiscer dans son intimité. Pouvoir la contrôler et ainsi sassurer une liaison plus ambiguë quinnocente avec elle. Richard Eyre (Stage Beauty - 2005) réalise avec Chronique dun Scandale, un drame psychologique à la fois passionnant et étonnamment drôle (par moment) où lon découvre à quel point la solitude peut pousser les gens à faire des choses horribles. Un film soigneusement interprété par deux grandes actrices : Cate Blanchett et lexcellente Judi Dench. Deux rôles complexe qui leurs ont valu à toutes les deux, ainsi quau réalisateur, une pluie de nominations largement méritées, avec trois nominations aux Golden Globes (Meilleure Actrice dans un drame pour Judi Dench, Meilleure Actrice dans un second rôle pour Cate Blanchett et Meilleur Scénario),trois nominations lors des BAFTA Awards (Meilleure Actrice, Meilleur Scénario et Meilleur Film Britannique de l'année), deux nominations aux Screen Actors Guild Awards (Meilleure Actrice et Meilleure Actrice dans un second rôle) et dernièrement, quatre nominations aux Oscars (Meilleure Actrice, Meilleure Actrice dans un second rôle, Meilleur Scénario adapté et Meilleure Musique).
Habile suspense psychologique, qui se laisse voir sans ennui, grâce à un scénario captivant et deux actrices impeccables. Reste que la mise en scène est plus sage que les deux personnages fémnins et que le dernier quart d'heure pourra décevoir.
Je n'ai jamais beaucoup aimé Cate Blanchett, tout le contraire de Judi Dench que j'adore ! Ce film est vraiment fasciant. Et en même temps déroutant. J'ai vraiment beaucoup adoré cette relation ambigüe qu'entretenait les deux professeurs et les risques que prenaient Sheba. Cela faisait vraiment bizarre... c'est une telle manipulation toute cette histoire. Finalement la fin est attendue. Mais si j'avais été à la place de Sheba j'aurais réagi avec plus de violence ^^'
Voilà un film comme je les aime : du bon drame, une bonne histoire, une belle interprétation.
La relation prof/élève semble tout à fait crédible (grâce au talent des deux acteurs), l'évolution de leur relation aussi, ainsi que la montée d'amertume de Barbara, la solitaire et désespérement seule Barbara. Tous les acteurs sont bons (coup de coeur à Bill Nighy).
Dommage que le récit soit en voix-off, c'est le seul point négatif de ce film. Il aurait été plus intense si cette obsession féminine était montrée et non contée. Mais au-delà de ça, le film tient la route, dérange le spectateur et l'intrigue surtout. L'attention est captée et la musique est exceptionnelle et bien placée. Bon film!
Belle rencontre de deux talents qui met en balance dune part le charisme de Judi Dench en prédatrice inquiétante et manipulatrice, et de lautre la beauté de Cate Blanchett, proie fragile et naïve de ses sentiments et du monde sans pitié qui lentoure. Pour ceux qui ont la chance de comprendre un peu la langue de Shakespeare, la narration couchée sur le vélin de cette chronique est à savourer en V.O.
Une ambiance et un scénario tellement malsain qu'on en prend très vite goût !! Les actrices sont géniales. Cependant, un petit bémol pour la fin que j'ai apprécié sans plus d'éclats et qui reste correcte mais je m'attendais à autre chose, plus au niveau du reste du film!
La solitude.La jalousie.L'obsession.Barbara,vieille enseignante aigrie et manipulatrice connaît.Alors quand elle voit arriver une jeune collègue bohème et candide,elle éprouve une sorte d'attirance effrénée pour elle.Aux antipodes de son caractère,belle comme un ange et si avenante,Sheba attire son attention sévère.Une amitié faussée se noue.Amitié qui prend une tournure dangereuse quand Barbara surprend Sheba faire l'amour à un adolescent de 15 ans.Chantage,faux-semblants et piques acerbes s'ensuivent.Une situation explosive dont Richard Eyre ne tire pas forcément le meilleur parti,rajoutant une musique omniprésente et une voix-off agaçante,là où il aurait pu lâcher la bride à ses comédiennes,corsétées dans leur rôle.D'autant que Judi Dench,d'une acidité effroyable et Cate Blanchett à la palette de jeu incroyable,tirent ce drame psycholgique vers des hauteurs inespérées au départ."Chronique d'un scandale" met mal à l'aise,mais son véritable objectif est de prouver à quel point la solitude et les errements conduisent souvent à des extrêmités coupables.Barbara et Sheba,victimes collatérales? On peut le pense,même si la société ne tolère pas de tels écarts morals.Un bon débat à alimenter.