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Parkko
160 abonnés
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2,5
Publiée le 5 juin 2010
Les deux actrices sont convaincantes, le sujet est original. Mais je reste un peu déçu, même si j'ai bien aimé. Je m'attendais peut être à mieux. Si le film se laisse regarde, le tout reste assez convenu. La réalisation ne parvient pas réellement à donner plus d'envergure au film. La narration est assez classique, et très vite les évènements s'enchaînent sans grande surprise. Si ça se regarde avec intérêt, le tout sonne un peu plat par moment. Il y avait probablement moyen de faire mieux. Dommage.
Les deux cas d'obsessions sont très bien traités par Richard Eyre du point de vue des ressorts de l'action et du suspense. Par contre, des points de vue psychologique et dramatique, le traitement semble trop manichéen pour être parfaitement crédible. L'attirance dévorante de la "jeune" semble être montrée de manière édulcorée, presque complaisante, alors que celle de la "vielle" semble être noircie démesurément, presque diabolisée. Ce déséquilibre est presque compensé par un jeu absolument extraordinaire des deux actrices, et surtout de la Shakespeariennement démoniaque, Judi DENCH.
Ce qui fait de « Chronique d'un scandale » , un film relativement déroutant et intéressant , c'est la capacité du metteur en scène Richard Eyre a joué tout au long du film sur l'ambiguïté dans n'importe qu'elle scènes. L'ambiguïté d'une certaine société anglaise , plus ou moins aisée , n'ayant pas trop à se soucier des futurs lendemains , mais qui au niveau des relations humaines est dans une profonde misère et est prête à n'importe qu'elle stratagème pour exister aux yeux des autres , mettant la dignité d'elle-même et de leurs proies « affectives » au placard. Pour illustrer cette bassesse minable , le film met en lumière deux femmes enseignantes , l'une jeune , belle , débutante formant une famille idéale et l'autre à la veille de la retraite , un peu alcoolique et seule. Cette dernière en profitant de son expérience dans le métier , veut à tout prix faire de la nouvelle venue son amie , en lui donnant des conseils sur sa méthode d'enseignement. Mais l'erreur scandaleuse de l'une va vite transformer cette « amitié » en relation destructrice et malsaine ou la manipulation indirecte , les insinuations vénéneuses vont faire exploser le « parfait » bonheur de la fautive. C'est la que « Chronique d'un scandale » est sans concession et à la manière de « The queen » , l'humour anglais intelligemment dispersé et juste devient ici redoutable , fonctionne comme un miroir de la société assez égratignant. Le film ne serait que ça s'il n'était pas non plus porté par Cate Blanchett et surtout Judi Dench qui donne avec sobriété toutes les facettes détestables de son personnage sans jamais le plonger dans la caricature , mais a le rendre vrai , déstabilisant et ambigu. Le seul gros bémol de ce film audacieux , c'est sa fin , qui arrive si vite , et dont l'apparente immoralité se solde par une pirouette un peu maladroite et qui déçoit grandement. Mais , à voir pour l'ambiguïté assez intense qui se dégage dans toutes les scènes , tel un poison insaisissable.
Voila un film au scénario peu convenu, avec 2 actrices au sommet de leur art, et une montée en puissance de l'appropriation de Sheba par Barbara.Ce film montre également les problèmes que peuvent engendrer une trop grande solitude, et aussi une relation interdite. Un très bon moment de cinéma.
Un bon film porté par de très bonnes actrices dont une incroyable Judi Densh à la fois perverse et manipulatrice . Le scénario est très bon et les relations entre les différents protagonistes sont vraiment ambiguës. Un film sur la solitude doté d'une mise en scène un peu trop timorée mais efficace. A voir.
L'intrigue ne plaira pas à tout le monde dans le sens où l'on assiste avec une certaine part de voyeurisme au récit sans jamais se détacher du personnage principal, une vieille prof aigrie qui a pour seule compagnie un chat. Jusque là rien de surprenant. Judi Bench campe bien son rôle (pas très complexe cela dit) et offre au spectateur un spectacle dont il se délecte avec plaisir. Seulement voilà, pour ma part j'ai eu du mal à rentrer dans le jeu même si faut reconnaître que le tout est crédible. C'est surtout que, malgré l’ambiguïté qui règne dans la relation entre les personnages, il n'y a pas grand chose à en tirer et on assiste sans surprise au dénouement relativement prévisible. Il est pas évident non plus de s'identifier aux personnages et d'y porter une quelconque attache, ce qui ne facilite pas l'approche dans ce genre de drame. Chronique d'un scandale reste néanmoins un bon film avec d'excellentes actrices en tête d'affiche.
Excellent !! "Chronique d'un scandale" est un film extrêmement dérangeant et troublant. Le duo d'actrices est superbe. Cate Blanchett et Judi Dench interprètes différemment leurs personnages aux caractères paradoxales. Ce long-métrage possède un visuel froid, subtil et sombre à la fois (parfait pour mélanger le Thriller avec le Drame). Bref, la bataille qui oppose ces deux femmes est passionnante de bout en bout !
Notes on a Scandal a l’audace d’aborder la perversité par le prisme de la solitude et de la vieillesse, deux facteurs qui contribuent à cette forme de boulimie sentimentale et destructrice liant Barbara à Sheba. Il peut compter sur l’interprétation très juste de ses deux comédiennes principales, ainsi que sur celle de Bill Nighy en mari plus âgé que son épouse qui prolonge la thématique du tabou lié à l’âge dans les relations amoureuses et sexuelles. Le long métrage part d’une idée qu’il déplie de sorte à peindre le portrait non d’un seul personnage mais d’une tendance contemporaine et naturelle à la transgression des barrières pour s’épanouir ; ce postulat n’empêche pas son regard d’être quelque peu confus voire lâche, le réalisateur utilisant Barbara comme un corps cristallisant la cruauté de son propre jeu de massacre, un pare-chocs en d’autres termes, apte à le déresponsabiliser des situations qu’il met en scène. Car l’entrelacs de la moralité et de l’immoralité, de la vie de famille et de l’aventure adultérine, ne devient jamais une base de réflexion sur la liberté du cœur humain ; il se cantonne au fait divers, s’accroche aux détails, énumère des actions et des sentiments telle la plume de la vieille enseignante qui remplit son journal intime. Le titre du film indique d’entrée de jeu l’angle autocentré et donc profondément subjectif de la narration ; dommage pourtant que nombre de scènes n’obéissent plus à ce parti pris pour recouvrer une focalisation omnisciente impropre. Dit autrement, Notes on a Scandal s’empare d’une figure névrosée censée raconter la diégèse du film dans son journal, mais sacrifie à son dispositif une curiosité qui n’est plus celle de Barbara qui le rend aussitôt caduque, prétexte à une succession de retournements dramatiques bien huilés mais trop artificiels et assez vains.
J'ai regardé la bande annonce, et je me suis dit qu'il fallait que je le vois rapidement ! Et j'ai eu raison. Judi Dench joue son rôle de femme en mal d'affection à la perfection, elle est remarquable. Quant à Cate Blanchett, qui mieux qu'elle aurait pu jouer le rôle de cette femme qui transgresse les règles ? "Chronique d'un scandale" est un film dérangeant certes mais il explique avec intelligence jusqu'où des sentiments tels que la solitude où l'envie peuvent nous pousser à aller. La narration est profonde. La mise en scène impeccable. Un chef d'oeuvre à découvrir !
Ce film met en scène une vieille prof Barbara (Judi Dench) dans un lycée Londonien qui après sêtre liée damitié avec la prof de dessin Sheba ( la formidable Cate Blanchett ) menace de révéler le secret de la liaison de son amie avec un gamin de 15 ans. Même si on comprend pas assez suffisamment ce qui pousse Sheba à avoir une liaison avec ladolescent car lévolution de la relation entre la professeur et son élève sont évoqués dans le film un peu trop rapidement tout comme le contexte familiale dans laquel vit Sheba, lhistoire cependant arrive malgré tout à être efficace grâce à un scénario assez bien construit sur la manipulation dune femme jalouse et au duo dactrices très crédibles dans linterprétation mesuré des 2 personnages principales. Chronique dun scandale cest dons lhistoire de 2 femmes qui sautodétruisent à cause de leurs désirs déréglés et sur la transgression dun interdit moral mais qui se termine trop conventionnellement à la fin de lhistoire
Très bon film! Le jeu des acteurs est epoustoufflant, surtout les deux actrices principales qui jouent prodigieusement! Des scènes assez fortes, prenantes! L'histoire est très bien ficelée, on ne s'ennuie pas une seconde! En bref, un film que je recommande
Le film au départ narre la relation interdite entre une enseignante et un des jeunes elèves puis le film devient un face à face machiavelique entre cette enseignante ( Cate Blanchett) et une autre ( Judi Dench) qui connait la vérité et lui fait du chantage affectif. Les deux actrices sont très bien (Judi Dench surtout)mais au final on delaisse un peu le sujet initial ( le garçon est mis de coté )sans comprendre les tenants et aboutissants de cette relation interdite.Neanmoins, la tension est bien rendue et le film s'en sort bien.
Film étrange et dérangeant, "Chronique dun scandale" relate avec une certaine acuité lhistoire dune amitié amoureuse virant à lobsession. Ses deux actrices sont effrayantes et touchantes, chacune à leur manière, et la musique composée par Philip Glass ajoute à latmosphère angoissante savamment entretenue par Richard Eyre.
Cependant, la narration sessouffle souvent et lon peut regretter que le film sombre finalement dans un registre très convenu. Lapothéose attendue narrive pas et la fin est dune platitude extrême. Bref, rien de nouveau sous le soleil (londonien).
Un petit film intéressant mais qui doit beaucoup de son intérêt à la très bonne prestation de Judi Dench. Elle est vraiment très convaincante en vieille fille solitaire et aigrie à la conception de l’amour qui tient plus de l’obsession que de la passion romantique. Face à elle Cate Blanchett figure, de façon plus pâle, une jeune enseignante qui, dépassée par ces nouvelles responsabilités et perdue dans une vie de famille qui ne la comble plus, se laisse entrainée dans une liaison avec un de ces jeunes, mais grand manipulateur, élève de 15 ans. Le film reste un peu mou durant toute la première partie et ne s’emballe vraiment qu’à partir du moment où la présence de Judi Dench devient insupportable pour la famille de Cate Blanchett. La relation entre la jeune prof et son élève reste finalement anecdotique à côté de la relation ambiguë, voir malveillante, qui lie les deux femmes. Sous ses airs de film à scandale celui-ci se révèle en fait un petit thriller ni vraiment réussi ni complètement raté.