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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 janvier 2007
Un film britannique.... terriblement britannique. Même si l'origine théâtrale apparaît nettement à plusieurs moments, on passe un moment privilégié, plein de drames et aussi d'humour (Ah! cette longue scène en Français!) en compagnie de ces jeunes gens très doués, aux prises avec leurs problèmes peronnels, et leurs professeurs: un grand bravo à Richard Griffiths, fabuleusement humain et bouleversant.
"History Boys" est un film désespérément démago! Au bout de 10 minutes de films, le constat est simple: il s'agit d'un film homo destiné aux homos! Le plus dérangeant, ce n'est bien sûr pas le thème traité, mais c'est la façon dont il est traité! Ainsi le prof pervers (quoiqu'il en dise!)est défendu tout au long du film! Et c'est précisément cela qui dérange! Au delà, les acteurs sont plutôt bons, l'humour british est au rendez-vous et les dialogues sont intéressants! L'atmosphère british est fidèlement retranscrie! Mais quelle dommage de nous servir un contenu aussi vide de sens! De toute évidence, j'ai dû me tromper de salle!
Cynique & vraiment bien interprèté, History Boys est un réjouissant film de divertissement. Hector, le professeur de culture générale, personnage loufoque & exalté, doit entraîner ses "poulains" pour les concours universitaires & ne cesse de nous amuser. La joute verbale est permanente avec ses élèves, qui ne manquent pas de répondant! Et tous les acteurs, sans exception, sont impeccables. La jubilation du verbe nous contamine dès les premiers instants du film, et on remarque rapidement que le réalisateur n'a pas délaissé le fond pour la forme: la critique sociale est omniprésente, et de surcroît, intelligemment amenée. Le laïus de la seule femme professeur au sujet " de l'imconpétence masculine à travers plus 300 ans d'histoire" en est un exemple criant & croustillant! History Boys, en dépit de quelques bavardages inutiles & d'une mise en sc ène un peu trop ordinaire, reste une distaction de haute volée.
Une classe de jeunes prodiges étudiant l'histoire préparent le concours d'entrée des prestigieuses universités britanniques d'Oxford et de Cambridge. Ce film est d'un ennui... C'est une débauche de citations, de phrases, de poèmes débitée sur un rythme ennuyeux et dans une athmosphère peu crédible. Au bout d'une demi-heure de film, on sent qu'on ne rentrera pas dedans, et on regarde sa montre, et on désespère dès qu'un protagoniste se lance dans une tirade un peu longue... Le cinéma britannique m'avait habitué à mieux ces derniers temps.
On est huit en classe, on est super complices avec nos profs, on apprend dans la joie en s'echangeant des remarques percutantes et des citations adéquates, il y a des homosexuels refoulés dans tous les coins, et on ira tous à "Oxbridge". Tel est en gros le propos du film, qui ressemble à une ressucée laborieuse du Cercle des poètes disparus. En plus verbeux et plus enfonceur de portes ouvertes si c'est possible. Le montage est extrêmement fouillis, et le réalisateur nous inflige à répétion quelques agaçantes manies, comme le fait de filmer en parallele les huit étudiants ou encore de faire "déborder" le son d'une scène sur la suivante. Il rate meme l'opportunité de s'offrir une bonne bande son eighties, et ne nous distille que quelques rares morceaux comme un exercice imposé. Chacun de ces huit étudiants, muni d'une profondeur psychologique de protozoaire (un juif, un noir, un musulman, un catho assexuel, un homo, un sportif, un gros, un leader charismatique...) déclame ses dialogues en se donnant des airs. Clive Merrison (le proviseur) surjoue à la limite du supportable. Seul Richard Griffiths (Hector) s'en tire correctement et compose un personnage attachant et loufoque. Pour couronner le tout, la fin est tartissime. Sympathique mais raté.
Cet "History boys" n'est peut-être pas aussi séduisant que bon nombre des productions british récentes, mais il a le mérite de proposer un point de vue intéressant sur l'éducation, à une heure où celle-ci est bradée par les différents gouvernements européens au nom de la sacro-sainte rentabilité. Avec de jolies idées sur la transmission du savoir, les auteurs ont aussi le culot de montrer un personnage tenté par la pédophilie d'un oeil bienveillant. Même si c'est quelque peu limite, on peut au moins saluer l'initiative qui a le mérite d'être osée. Tous les acteurs sont très bons et on rit fréquemment dans cette oeuvrette qui plaira sans doute plus aux enseignants qu'aux autres spectateurs qui trouveront longuettes les scènes de classe.
History boys est une petite comédie anglaise sans prétention qui doit une grande partie de sa réussite à son écriture et à sa justesse de ton , aussi douce que féroce. En effet , à la base cette satire de l'éducation est une pièce de théâtre écrite par le scénariste de ce film Alan Bennett. Bien qu'au premier abord , ce film fasse vieillot par son image un peu terne , on plonge les yeux fermés dans l'Angleterre des années 80 sous le gouvernement sanctifiée de Margaret Thatcher , une Angleterre austère en apparence , mais qui n'hésite pas à casser les règles et briser les tabous de certains sujets tout en voulant rester dans le politiquement correct , avec ce flegme typiquement british et cassant qui dans certains films agacent et qu'au contraire ici fait avancer l'action , captive et réserve des situations absoluments hilarantes. Ces moments particulièrement bien écrits , offre des numéros d'acteurs savoureux à savoir celui de Richard Griffiths en professeur-tripoteur et libéral et Clive Merrisson en proviseur hystérique mais classe. Le film est donc surtout une réussite dans son écriture et ses interprétes , et l'ambiance kitch des années 80 à travers la musique qu'elle arrive à restituer , seul la fin perd en rythme et nous désintéresse vite , mais l'essentiel a été retenu et apprécié.
certainement un des meilleurs films de ce début d'année. surprenant, d'un drôlerie british, un casting où tous ont une tête de Beatles, et cet équilibre entre la culture, la découverte de la vie et leur adolescence. pas de faux gros plans comme la plupart des films, mais un air "vintage" très appréciable. un vrai régal !!!
Drôle et émouvante, voici une oeuvre intelligente sur l'univers des classes préparatoires et une réflexion pertinente sur la pédagogie et les sentiments des enseignants et des étudiants. Ambiance gay friendly. Fin et généreux.
Peut-on rêver mieux qu'un film qui reunit jolis garçons et littérature ?! Non ! A vrai dire, ce sont deux de mes passions qui sont réunis ici sur grand écran en plus de s'associer à une troisième : le cinéma. Un film brillant, où les idiots seront déconcertés mais charmés et les intellos blasés mais émus. Laissez-vous embarquer dance cette histoire simple, complexe dans ses mots et attachante.
Le producteur de ce film a trouvé la "potion magique" pour ainsi dire: tenir deux heures avec un scénario mince et convenu, qui tourne en rond durant tout le film. . Qui normalise certains désordres sexuels (homosexualité, rapport sexuel entre un proviseur et un élève). Film soutenu par des dialogues de plus en plus pesants ; Le tout forme un film indigeste et dont l'utilité est difficilement lisible;
"History Boys" n'est pas très innovant lorsqu'il lorgne du côté de la potache comédie adolescente anglaise, mais piochant aussi allégrement ses références dans la littérature anglaise, le film parvient aisément à prendre une tout autre tournure, bien plus intellectuelle. Tout d'abord grâce à un scénario épuré au maximum, privilégiant l'histoire, qui ne met pas 3 minutes à démarrer, au détriment de ramifications multiples qui auraient sans doute été superflues. Puis, la mise en scène emballe, avec sa formidable capacité à faire intervenir un nombre incalculable de protagonistes dans une même scène (effort de synchronisation considérable !). Mais, ce qui rend ce film si attachant, c'est avant tout sans doute la magnifique osmose formée par cette bande de huit copains qui nous ressemblent, que campent huit jeunes interprètes charismatiques et drôles, promis à un avenir certain. Ils sont accompagnés d'acteurs 'adultes' magnifiques, Richard Griffith en tête naturellement, émouvant et sincère. Drôle et aiguisé dans son regard tendre sur l'adolescence, le film se permet également d'aborder des sujets plus graves, au détour des nombreux instants hilarants qui le parsèment : l'homosexualité, le désir, la mort, aussi, qui survient comme un crève-coeur au cours d'une scène finale bouleversante. La sensation grisante de légéreté qui émane de cette petite perle british est tellement rare qu'on la savoure intensément, pour mieux y revenir...
Ce film est d'une prétention qui serait sympathique si elle était moins visible. Tout sent l'adaptation ratée d'une pièce de théâtre mâtinée de comédie musicale comme il s'en monte tant dans le West-End londonien, où le metteur en scène dirige l'une des principales maisons (le Théâtre national tout de même !). Tout sonne faux : les dialogues, le contexte social, les rapports éclairés entre les élèves et entre ceux-ci et leurs profs, sans parler des personnages secondaires caricaturaux. "History Boys" porte bien mal sont nom : films ans histoire et sans grand intérêt.
Soooo british ! Que faut-il retenir d'un film qui sait être drôle et sensible à la fois? Peut-être bien... ses personnages. Compètement habités par le texte, les jeunes -et les moins jeunes- acteurs sont parfaitement à l'aise, et font à eux seuls la vraie richesse d'History Boys. La palme revenant, a "Hector", environ 200 kilos d'amour de la littérature, pour a peu près autant de folie et de genie...
Des répliques cultes, des scènes qui le sont tout autant (les 10 minutes tout en français, un régal...), de VRAIS bons dialogues,et, luxe suprême : une fin tout à fait remarquable. Rien que pour ça, j'ai bien du mal a comprendre les critiques à l'encontre de cet History Boys... Le reste, découvrez le en allant y jeter un oeil, c'est chaudement remandé !
Je m'attendais à un film totalement british dans la veine des "Dames de Cornouailles" ou "The Queen", mais quelle déception ... ce film est d'un ennui à mourir. Beaucoup de bla bla pour ne rien dire, au final on se demande pourquoi ce film existe.