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Un visiteur
1,0
Publiée le 5 août 2009
Débutant comme un film d’époque romantique, on est happé par les images aux décors immenses. SOIE a tout pour être un film d’amour renversant et l’on se demande pourquoi ce film est resté inconnu aussi longtemps en France. Mais L’histoire avance et l’on comprend vite la raison de cet anonymat. D’une lenteur presque exaspérante, SOIE se veut être empli d’émotions fortes mais il parvient tout juste à retenir l’attention. Un homme qui quitte son pays pour aller au Japon récupérer des œufs de poisson et tombe amoureux d’une habitante. Ils ne se parlent pas (frontière de la langue) mais d’un coup d’un seul, il tombe amoureux. Le pauvre héros doit alors choisir entre sa p’tite femme qui l’attend au pays ou celle qui a un goût du pays levant. Guère aidé par un acteur Michael Pitt qui fait la moue durant tout le film, SOIE s’effondre pour ne plus se relever devant l’incapacité du réalisateur d’émouvoir son spectateur et bien que le petit retournement final soit inattendu, SOIE est raté. On voudrait partager les sentiments des héros, mais un trop plein d’incohérences, de lenteurs, de ‘je-t’aime-mais-je-ne-peux-pas-rester’, de silences qui veulent en dire beaucoup mais qui ne disent rien, SOIE méritait son anonymat et aurait dû rester au chaud dans un placard. Une étoile pour Keira Knightley (qui ne sert à rien, certes, mais qui est présente) et pour un début prometteur.
Comme souvent dans ses films, François Girard nous permet de contempler, via des décors joliment mis en avant par la lumière, de beaux paysages mais... c'est tout! Un casting international et plein de talent se retrouve embrigadé, vraisemblablement malgré lui, dans un scénario creux et plat où l’élément passionnel qu’est la bluette entre Hervé et Hélène prend très rapidement le dessus sur les véritables enjeux de l’histoire et la reconstitution historique. La mièvrerie qui domine donc cette adaptation bâclée du roman d’Alessandro Baricco nous est en plus servie à travers une narration léthargique, des rapports entre des personnages écrits sans la moindre subtilité et une mise en scène trop académique pour laisser transparaitre la moindre émotion. Cette romance aurait pu, entre les mains d’un réalisateur plus aguerri, être une œuvre lyrique mais Girard n’a su en faire qu’une croûte picturale terriblement superficielle et surtout ennuyeuse au possible.
Une belle histoire et une belle vision du Japon mais je n'ai pas accroché à ce personnage central joué par Michale Pitt. Ce dernier ne m'a pas convaincu et il ne se passe pas beaucoup de choses non plus. Un sujet original et une histoire qui auraient pu être beaucoup mieux traités!
J'ai vu ce film il y a plusieurs mois et vais essayer de m'en souvenir le plus possible. Tout dabord, je sais que le film m'a plu. A la base je le regardais pour Michael Pitt que j'aime beaucoup. C'est un film plutot poétique, avec un rythme assez lent (si on ne devait retenir qu'un seul défaut c'est celui-ci, bourrins passez votre chemin). Les paysages ont une grande importance dedans. J'ai aussi apprécié le fait que l'histoire se déroule (du moins à moitié) en France, une France d'époque qui plus est. Mais les amoureux du Japon en auront aussi pour leur compte. Une histoire d'amour et d'adultère. Voilà, un beau film, pour personnes sensibles qui ne recherchent pas l'action à tout prix.. ce qui ne veut pas dire que je me suis ennuyé pour autant en le voyant. Je le recommande.
Un drame ou la passion triomphe de tout, et dans lequel il faut voir un peu plus loin, pour une fois, qu'un simple cas d'hystérie feminine que le rôle jouée par K.Knightley ! Quant au reste des philosophes de salon ou binoclards et autres fouilles-m... jaloux de ce dom juan de Michael Pitt/Hervé Joncour il parle pour lui-même. Folie pure et entertainment.
Une intrigue historique prometteuse pour un résultat final en demi-teinte. Car en effet, un voyage à travers l'Europe et l'Asie des années 1860, ça ne se refuse pas. "Silk" est d'une beauté évidente. L'histoire d'amour m'a, en revanche, laissé sur ma faim. Trop linéaire et trop superficielle. Parce que machin chose, appelons-là Chun Lee par commodité, à part son petit cul rebondi et ses airs de princesse, elle n'a finalement rien de particulier. Surtout, l'intrigue avance à un rythme d'escargot. On est pas tous comme les moines, des contemplatifs, il nous faut quand même plus d'action. Le dénouement, censé être une révélation, m'a aussi déçu. On a connu mieux. Au final, "Silk" fait un peu figure de coquille vide, très beau certes mais qui manque cruellement de contenu.
L'histoire était prometteuse, et au final, quel ennui ! Je me suis forcée à regarder jusqu'au bout, je n'étais même pas curieuse de voir comment le film pouvait finir. L'atmosphère est très lourde, et cette musique répétitive (au piano) rajoute à cette lourdeur. Le duo Keira knightley/Michael Pitt ne m'a fait ni chaud ni froid. L'histoire d'amour avec la japonaise n'est pas assez développée. Reste l'aspect "voyage" du film, avec les décors naturels du Japon, très beaux, et qui méritent une étoile.
Il ne reste pas grand chose de l’onirisme et de la poésie du roman d’Alessandro Barrico dans cette adaptation pesante et sans originalité. La mise en scène se montre prisonnière d’un esthétisme visuel, qui fait un sort à chaque image et chaque plan, sans réellement animer la vie intérieure des personnages. Marketing oblige, le film gonfle le rôle tenu par Keira Knightley, ne respectant pas les équilibres si ténus d’un roman sans doute délicat à porter à l’écran. Réservé aux amateurs de belles photos.
Encore une adaptation littéraire dont je ne pourrai pas discuter les mérites en tant que telle, n'ayant pas lu le roman, plutôt touffu semble-t-il. "Soie", le film, est une oeuvre non dénuée d'intérêt. De grandes qualités esthétiques, privilégiant un rythme lent (comme les communications avant l'ouverture du canal de Suez) et des images somptueuses (fleurs et soleil à l'Ouest, neige et épure d'estampe japonaise à l'Est), mais le scénario manque de ressources pour faire de cette belle histoire d'amour le grand film lyrique qu'elle aurait pu être. De plus si la distribution japonaise est parfaite, le casting "européen" est plus discutable : Keira Knightley reste trop longtemps jeune pour être crédible, et Michael Pitt est vraiment trop coincé, trop British à vrai dire pour son personnage d'officier français. En effet ces sériciculteurs ardéchois sont tous incarnés par des comédiens britanniques et les dialogues en anglais de ce long métrage canadien (le réalisateur est Québécois) sonnent de manière curieuse !
Film poétique en premier lieu, beaucoup d'images magnifiques sur fond de romance inaccessible d'un coté et le bonheur tout prêt. Keira magnifique, M. Pitt un peu en dedans dans l'émotion mais acceptable. Les longueurs peuvent, tout le long, ennuyer (pas mal) heureusement sublimées par les décors. On se fixe uniquement sur cette poésie, on restreint volontairement le quotidien, c'est un choix (dommageable !). 3/5 à voir !
Soie" de François Girard est un drame historique mauvais. Je ne sais pas si c'est la raison pour laquel le film à mis trois ans avant de sortir en France, et n'a pas attiré les distributeurs. Pour ma part, je n'ai pas du tout apprécié ce film, bien qu'il aurait pu être intéréssant. Là, je me suis entierement ennuyé et cela pendant tout le film ! Je n'en voyais plus la fin et je commencais serieusement à désespéré. C'est mou, très lent et très répétitif, ça fait donc qu'on se lasse très vite de tout ça et qu'on attend qu'une seule chose : la fin du film. Les acteurs, (bon casting) aurait pu relevé le niveau, mais non, pas du tout, c'est d'autant plus décevant quand on voit Keira Knightley et Michael Pitt à l'affiche. Pendant tout le long du film, ça ne prend pas, on arrive pas à s'attacher aux personnages, ni à ressentir aucune des émotions envoyé par les acteurs. Ce film m'a laissé complètement indifférent... 1h45 d'ennui, un film sans grand intéret et qui plus est classique, à éviter !
Sorti à l'automne 2007 au Canada (et en Italie), l'adaptation de Soie, l'exquis (et court) roman d'Alessandro Baricco arrive enfin sur les écrans français. Pas très bon signe, ce retard, pour un livre difficilement transposable au cinéma d'autant que le metteur en scène (canadien), François Girard, a dans le passé commis Le violon rouge, de funeste mémoire. Comme il fallait s'y attendre, le réalisateur est tombé bien profondément dans la marmite de l'esthétisme et l'histoire n'est plus que prétexte à images bien léchées. Oui, c'est superbe à voir et exotique en diable avec ces voyages vers le Japon. Le sujet majeur : le développement du commerce de la soie et l'affrontement de deux mondes passe au second plan derrière une histoire d'amour impossible bien mièvre. Le film se voudrait romanesque, il se perd corps et âme dans des langueurs irréversibles. Lisez le livre, ignorez le film !