Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 février 2008
"Un comte de fée à la Belge". C'est comme cela que l'on pourrait résumer "l'iceberg" et l'histoire de Fiona, qui après s'être accidentellement enfermée une nuit dans le frigo du fast-food dont elle est manager, a une révélation : fuir sa vie monotone pour rejoindre un iceberg. S'inspirant des films muets à la Tati, le film est d'une telle absurdité poétique dans son déroulement que l'on se laisse volontiers embarquer avec Fiona, dans sa quête du rêve et de la liberté. Un film au budget riquiqui mais au contenu des plus riches.
Certes, "L'iceberg" est un film original, inventif, parfois drôle voir poétique, bien loin des superproductions formatées à coup de millions de dollars et, à ce titre, il mériterait 4 étoiles. Pourtant, j'en suis ressorti avec une impression mitigée et un sentiment de vide qui s'explique peut être par une absence quasi totale de musique (et pour moi, la BO d'un film intervient souvent pour moitié dans la magie qu'il peut dégager). Bref, "L'iceberg" mérite d'être regardé mais qui, personnellement, m'a un peu laissé... de glace.
Quelques clins d'oeils bien vus , de bons cadres, une photo parfois très belle. Je ne sais malheuresement pas à quel degré prendre ce film, j'ai trouvé la dérision pas du tout construite ,des gags belges quoi ...Qu'est ce qu'il y a de marrant en tant que belge de se retrouver coincer dans un congelo plein de frites? Ce film aurait du être une comédie dramatique cadencé par de belles tendances satiriques, sa aurait donner une crédibilité au film et aurait éviter plus dune déprime aux vendeuses de fastfood...
Du Tati et du Keaton mais sans le talent de l'un ni de l'autre. Les personnages sont certes intéressants et attachants, un brin déjantés, mais la mise en scène demeure bien trop lisse pour embarquer le spectateur dans un délire que le sujet pouvait laisser supposer.
Quelle misère ce film ! On ne sourit pas, on rit encore moins et on se demande jusqu'où ce délire cinématographique ira. Et bien, il va nulle part. A oublier si vous l'avez vu, à fuir si vous n'avez pas encore eu la malchance de tomber dessus. A vouloir trop sortir des sentiers battus, on finit parfois par sombrer et c'est le cas de cet Iceberg.
LICEBERG se veut une histoire où plutôt une suite de sketchs se passant de paroles, longs, très longs, trop longs, rarement marrants. Le duo Dominique Abel et Fiona Gordon, à lécran et à la réalisation, ont sinon grandi du moins regardé Mister Bean avec des touches de Benny Hill dont ils ont dû reprendre la mise en scène ou son labsence car le cadre est souvent fixe sans que cela soit une volonté. Les gags des sketchs sont repris non pas une mais plusieurs fois, comme une chute dans laquelle nous serions entraînés vers un ennui certain. La réponse de cet échec tient en deux raisons : le court métrage Walking on the wild side présenté avant le film du même duo était drôle, il durait 13 minutes. Ce que nous voyons à lécran pourrait être formaté pour la télévision en mini série, pas pour le cinéma.
Enfin un film original et brillant. Depuis plusieurs semaines, les sorties ne brillaient par leur qualité, et quelle agréable surprise. C'est un film drôle et émouvant, poétique, comme on en fait plus depuis longtemps. Un film qui tire sa force d'un mariage habile entre une histoire simple, une interprétation pertinente et une mise en scène osée. Ca m'a fait revivre la jubilation des films muets burlesques où un regard, un geste suffisait à créer du sens sans attendre la réplique qui fait mouche. Nombre de cinéastes français devraient s'inspirer d'une telle réussite. Quelle joie ! Le genre de film qui donne le sourire longtemps après la projection.
Une bonne surprise ! Un film doux, inventif, surprenant et drôle... parfois à la limite du mime, sûrement en hommage aux grands du cinema muet, mais résolument moderne. Je me réjouis de le revoir.