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velocio
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0,5
Publiée le 9 décembre 2006
Alain Resnais, un film Lion d'Argent au dernier Festival de Venise, tiré, comme "Smoking, No Smoking", d'une pièce de l'anglais Alan Ayckbourn, des interprètes qu'on aime beaucoup : Arditi, Azema, Morante, L. Wilson, Dussolier, on peut s'attendre à se régaler. Résultat : rien, le bide, l'ennui, qui dure. Les personnages ? Ils ne nous intéressent pas. Les situations ? On n'y croit pas. Certes, le jeu des acteurs est à la hauteur des espérances. Mais tout ça pour quoi ?
Un grand moment de cinéma. Alain Resnais au sommet de son art. Malgré un sujet difficile sur la solitude (ne pensez pas sortir de la salle avec la patate)la mise en scène est magistrale. Les personnages sont complexes et bien interprétés.
Une formidable comédie! J'en ai ri aux larmes! Le pire c'est que c'est vrai.
Soit je ne suis pas assez Germanopratin ou cousin germain de Resnais mais ce film ne m'a en rien touché. Mis à part Arditti toujours juste, les autres m'ont déçu, mais déçu! C'est mal ou surjoué, voire les deux. Affligeant n'est il pas?
Dans ce film tout est faux, les sentiments, les envies, la neige, l'ambiance...
J'étais restée sur une technique cinématographique de A. Resnais : la légèreté.
Et ici, surprise, on est dans la tristesse, la mélancolie. Les personnages sont ancrés dans leur solitude, et lorsqu'ils essaient d'entrer en contact, c'est un échec.
S. Azéma est le personnage le plus emblématique : elle semble "grenouille de bénitier", au romantisme platonique et délivrant de la charité chrétienne à foison. Mais cette charité est en fait pour elle un moyen de combler sa solitude, c'est un femme qui se cache.
Un film à voir si l'on a le moral. Ce n'est pas aussi entraîant que "on connait la chanson"
Le film commence assez bien, on rigole meme un peu et puis au bout d'un moment ca derape dans le mystique, religieux... lumiere blanche de partout, et puis quelle manie de filmer tout depuis le plafond! J'aurai du sortir de la salle. Deçue!
Ce film fait de poésie quotidienne et de vie réelle mêle avec une douceur étonnante la vie rappeuse et souvent sourde qu'entreprennent tous les personnages. Laura Morante est d'une beauté-tristesse époustouflante, quant C.Rich sa folie sénile ne se fait plus que voix pour notre grand bonheur. Il est vrai qu'il faut avoir vécu dans certaine ambiance de vie pour aimer particulierement ce film.
Je conçoit fort bien que certains puissent s'ennuyer, et il serait assez peu honnète de vendre le film comme une fabuleuse histoire fertile de rebondissements et de surprises à chaque raccord. Il faut néamoins lire entre les lignes. D'une part Resnais n'a jamais été ennuyeux, et surtout pas depuis les derniers "On connaît la chanson" et "Pas sur la bouche". Coeurs est un film escargot, un film qui prend son temps pour peindre des personnages seuls, forcés - à cause de l'impossibilité de communiquer - à vivre avec leur histoire, leur part d'obscurité. Une solitude qui les rend inaccessibles aux autres et aux spectateurs, et c'est bien là ce qui fait leur intérêt. Loin d'incarner des fantômes ils incarnent des personnages pleins d'un désir de vie inassouvi et mystérieux. On ne saura jamais ce qu'il s'est véritablement passé à l'armée pour Dan, ni pourquoi Pierre Arditi sursaute au nom d'Oberkampf. Tous cultivent un passé douloureux que le spectateur se plaît à imaginer. Il n'y a pas d'explications. Coeurs n'est pas optimiste, c'est certain. Mais on rit beaucoup. La mise en scène reprend les artifices du théâtre, dévoile les coulisses de la réalisation, use et abuse du décor pour symboliser la séparation. Et puis cette neige qui tombe inlassablement jusqu'à pénétrer les intérieurs... La métaphore pourrait être lourde et pourtant elle ne l'est pas. Elle contamine le film avec une subtiles légèreté et diffuse chez le spectateur une douceur mélancolique. Serait-ce le dernier film de Resnais ? Les derniers plans en contre-plongée semblent nous indiquer qu'Alain est déjà sur son petit nuage, et qu'il nous contemple. Encore un mystère...
Beau film d'un Alain Resnais qui ressemble de plus en plus à Jacques Demy. Belle relecture croisée de "L'Amour à mort" (le film pourrait s'appeler comme ça d'ailleurs), et d'"On connait la chanson" - même "Muriel" est évoqué par le côté urbain du quartier de la BFM et les rapides plans de coupe en intérieur. Beau film-somme en fait, que je nommerai comme de "l'élégamment désespéré". Mais voilà, au-delà de cela, de tout ce que j'apprécie formellement, Resnais ne transporte plus comme il fut capable de transporter. Il ne retrouvera jamais la force tellurique d'un "Hiroshima", d'un "Marienbad" ou d'un "Oncle d'Amérique". Il le sait, ça se sent dans son film, qui se recouvre lui-même d'un voile de renoncement, d'un voile de mort symbolisé par la neige. Dans "On connait la chanson", des méduses venaient avec parcimonie couvrir certains plans d'intérieur bourgeois. Ces méduses ont maintenant pris totalement possession de l'écran.
Je tape ces mots quatre jours après avoir vu ce film et jai déjà du mal à men souvenir. Je suis quand même sûr de quatres choses quand même : Pierre Arditi (très juste) et Isabelle Carré sont les seuls acteurs qui ont réussi à me convaincre, la mise en scène est plutôt bonne, les dialogues sont très convenus, et le propos du film na réveillé aucun intérêt chez moi. Bref, je laurai totalement oublié dans deux semaines.
Existe-t-il en France réalisateur actuel plus talentueux et plus subtil quA.Resnais pour obtenir de nos plus grands acteurs et de nos actrices les plus douées le meilleur deux-mêmes ? Cest limpression qui se dégage de chacun de ses films et « Curs » ne fait pas exception tant la performance de chacun des héros de cette magnifique observation des tortures de lâme humaine est grandiose. Film dacteurs mais aussi film datmosphère, ce chef duvre bénéficie dune réalisation superbement raffinée dans laquelle la neige, symbole de la mélancolie et de lisolement qui caractérisent tous les personnages, sert de liant entre les différents mélodrames qui nous sont présentés. La qualité esthétique de la photographie sublime lémotion que lon ressent à être les témoins privilégiés de ces tableaux. La mise en scène privilégie les scènes intimistes propices aux grands épanchements de sentiments refoulés et de frustrations en tous genres. Certains des protagonistes, comme Lionel et Dan, sont en lutte contre un passé qui les a brisés, dautres, comme Gaëlle, saccrochent inlassablement à lespoir de pouvoir croiser lâme sur. Dautres encore, comme Nicole, sabordent leur présent remettant ainsi en cause leur avenir sentimental pendant que dautres enfin, comme Charlotte, recherchent leur véritable identité, refusant tout engagement amoureux. Latmosphère, toute empreinte de pessimisme et de mélancolie, laisse entrevoir une alternance de fantaisie et de gravité dans les scènes et les dialogues échangés. La distribution, brillamment emmenée par Pierre Arditi et Sabine Azéma, est à la hauteur de lévénement, Isabelle Carré et Laura Morante faisant une entrée très réussie dans le monde fermé des acteurs fétiches dA.Resnais. Celui-ci est un réalisateur qui aime les acteurs, cela se voit et se ressent, et ils le lui rendent bien, chacun dentre eux donnant à son rôle une grande force émotionnelle et une saisissante véracité pour faire de ce film une totale réussite.
Pourqoi Allociné indique que le Parisien n'a pas publié de critique sur le film "Coeurs", alors que ce journal a fait paraître le mercredi de sa sortie un article incendiaire sur ce fim incitant le lecteur à s'en détourner? (voir article de mon BLOG:francisco.blogs.allocine.fr)
Bof, bof, bof...Bien mal joué pour une bonne part: Arditi, Wilson vraiment pas bons. Pour tout dire, allez, je l'avoue Resnais m'a souvent ennuyé.; cette fois j'ai craqué, je suis parti après 40 minutes.
malgré la mise en scène un peu lente (on met un peu de temps à rentrer dans le film), "coeurs" est un film tendre émouvant drôle... tous les acteurs sont formidables avec une mention spéciale pour pierre arditi qui interprète son personnage admirablement bien.