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Touti Poussin
1 critique
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3,0
Publiée le 26 décembre 2021
Déja je ne veux pas dire que goro n'égale pas son père car je trouve ça plutôt idiot de dire ça, mais je dirai plutôt que c'est une oeuvre trop mitigée : ya une volonté de ressembler à un hayao miyazaki mais c'est là le problème, goro n'a pas réussi, et ce n'est pas étonnant, à faire un film comme son père, mais je respecte l'intention. Je dirai aussi que le scénario est plutôt mal fait et flemmard (spoiler: comme le "go go gadgeto facilité scénraistique" avec la transformation en dragon à la fin ) et que le scénario ressemble plus à un disney ou un conte des frères grimm qu'à un goro miyazaki, malgré un univers très reconnaissable mais mal exploité.
Les contes de Terremer ont été une bonne surprise de mon côté ! Ghibli s'essaye à un univers plutôt tourné vers l'heroic fantasy et ça marche plutôt bien, avec un film assez épique, des bonnes scènes d'action, un univers et des couleurs magnifiques. La VF est particulièrement excellente aussi et la morale du film sur la vie est et la mort est bien amenée, même si ce n'est pas très subtil. Mes petits regrets, c'est que le film manque un peu de rythme par moment et qu'il manque de l'émotion au film pour le rendre vraiment mémorable. Hormis cela, ça reste un bon film Ghibli que je vous recommande.
Clairement Goro n'a pas le talent de son père et ce dernier le savait aussi. Ces contes d'allures médiévales sombrent dans un récit manichéen autant complexe que formaté et s'il y a des ingrédients des scénarios des studio Ghibli il manque beaucoup de poésie et de subtilité dans ce récit empreint de magie. Pire il y a des ressorts plutôt malsains et moralisateurs qui le rende peu intelligent et peu intéressant malgré une animation de haut niveau et quelques bons personnages. On irait même jusqu'à croire que le héros qui commence dans son emprise avec le mal par tuer son père qui était une figure bienveillante est une allégorie de Goro avec Hayao ce qui est absurde bien que facile à rattacher sur un plan tout symbolique. Un autre film cependant reconcilie les deux 5 ans plus tard toujours sur ce plan symbolique, c'est La colline aux coquelicots qui est bien meilleur que celui-ci.
Réalisé par Goro Miyazaki, le fils d'Hayao, "Les contes de Terremer" débute d'emblée par... le meurtre du père. Alors que le monde est en proie à une série d'événements dramatiques, Arren, jeune prince de Terremer, assassine le Roi avant de s'enfuir du château et de disparaître. Il serait injuste de clouer Goro au pilori parce qu'il n'a pas (encore) l'envergure et le talent de son papa mais il faut voir les choses en face : le film manque de rythme, les personnages sont mal développés et leurs motivations sont parfois obscures. L'image est belle et certains passages sont très poétiques et réussis mais reste l'impression d'un film long et inutilement bavard. Dommage...
Un film confus, voire brouillon sur certains points, qui manque cruellement d’explication sur le scénario ou sur le choix des personnages spoiler: (qu’est que ça fait que ce soit un prince, pourquoi l’archimage l’aide lui, …) . L’atmosphère un peu lourde (pesante) sur la 2ème partie tandis que le fond n’est pas à la portée. Le résultat n’est pas terrible, comme si le message initial n’était pas passé…
"Les Contes De Terremer" est un animé plutôt sympa avec des personnages intéressants, j'ai bien aimé les décors et je trouve que l'histoire part dans tous les sens.
Un garçon qui creuse les sillons de son champs et se fait des ampoules sur son soc, voilà une aventure peu palpitante, et pourtant, Les Contes de Terremer se contente de ce genre de train-train agréable jusqu'à sa partie finale, qui condense in extremis tout ce que l'on peut attendre d'un combat épique contre les forces du Mal. Une impression étrange s'empare de nous au visionnage de ce Miyazaki si singulier, entre le vrai plaisir de n'avoir - pour une fois - pas une aventure complètement délirante et bourrée de créatures en toutes sortes (cela change) mais aussi un pincement au cœur en sachant que c'est la patte du maître Miyazaki que ce fantastique déluré. On aime bien cette sensation d'histoire moins fournie, de ces personnages qui prennent le temps (ils s'arrêtent même aider une fermière à faire son labourage), des quelques batailles - vite terminées - qui parsèment l'intrigue. Mais ce que l'on regrette, en revanche, c'est d'avoir si peu d'explications sur le déroulé des événements, avec tout le temps que possède (pourtant !) ce film ! Ainsi, on ne sait pas très exactement pourquoi le jeune prince a tué son père à ce moment précis et pour quels motifs (un coup de folie ou un coup de la partie obscure du prince, d'après le scénario qui balaye toute question avec ces quelques mots), d'où sort ce double maléfique du prince, comment se fait-il que la jeune fille se révèle être si tard spoiler: un dragon (surtout : pourquoi n'a-t-elle pas utilisé ses pouvoirs pour se libérer des attaques des gardes au début du film ?), les personnages qui n'ont pas beaucoup d'informations sur leur passé (background très faible)... On s'agace vite à tenter de percer tous les mystères de ce scénario, et mieux vaudra le laisser couler pour la beauté de l'histoire racontée. La fin offre vingt minutes d'action et fantasy copieuses, comme pour rattraper le manque durant l'heure et demi qui la précède, et nous gonfle un peu (il faut l'avouer) avec sa morale épicurienne discutée à sens unique. Mais l'on sort de ce film plutôt content, grâce aux belles images colorées et aux mille détails graphiques, qui font tout le charme et l'unicité d'un bon Miyazaki. Un peu plan-plan, mais pas désagréable pour autant.
LES CONTES DE TERREMER (2006):Une histoire qui commençait d'une façon très passionnante par cette intrigue sur la provenance d'une épidémie dévastatrice au pays de Terremer. Son roi, entouré de son consulat, établira des plans d'actions (dommage que cette ligne directrice ne sera pas poursuivie dans le scénario), un fils qui occasionne un méfait irréversible (une très mauvaise direction scénaristique, même si ce geste est vite justifié plus tard), tout cela à une époque moyenâgeuse (un visuel très réussi). Une fuite en avant qui aurait pu devenir très mémorable avec cette magnifique bande-son créée pour une dynamique aventureuse. Mais voilà, une première partie qui plantera bien le décor, mais par la suite s'enlisera dans des dialogues redondants et des scènes qui ralentiront l'audace de cette équipée, cela apportera alors quelques fadeurs au scénario. La nature sera bien mise en avant en montrant par différents plans panoramiques une belle harmonie entretenue par le vent, la mer, la terre, la lumière, les plantes et les animaux. Un monde imaginaire nous racontant que l'homme a pris le pouvoir de contrôler cette nature de différentes manières, et qu'il doit apprendre à vivre avec elle sans jamais la nuire. Mais tout le monde ne sera pas de cet avis. Une seconde partie ténébreuse, le combat du bien contre une sorcellerie démoniaque qui se regardera pour moi sans grande passion. Une fiction servie par des personnages qui n'apporteront vraiment pas d'empathie, du à une animation développant une expression corporel parfois statufiée ou robotique. Bref! Cette réalisation est loin d'être la meilleur des studios GHIBLI. C'est bien dommage!
Un début prometteur qui rapidement s'essouffle et se noie dans un scénario qui part dans tous les sens. Et cela ne va pas s'améliorer au contraire. On se demande rapidement ce que le réalisateur veut nous raconter tant les incohérences et les incompréhensions se multiplient. En cherchant la complexité dans son oeuvre, il perd l'essence même de son message. Les personnages, nous apparaissent peu crédibles et convaincants dans leur personnalités aussi profondes et développées qu'une patate (la comparaison est triste). Le pire reste néanmoins le héros, insupportable dans sa pseudo crise d'adolescence. Pauvre incompris. On a du mal à ne pas faire le parallèle avec la réalisateur en lui-même et sa propre relation compliquée avec son père. Cela aurait pu être intéressant mais non. Au lieu d'essayer de répondre au problème ou d'y faire face, il s'enfuit dans un fantasme adolescent avec tous ses défauts. Therru est le stéréotype de la jeune fille esclave mais rebelle, satisfaisant à la fois pour le protagoniste mâle ce besoin malsain de sauver et d'être sauvé. Rien ne fonctionne. Pas plus que l'univers fantastique à peine effleuré se contentant du minimum. On regrette de ne pas pouvoir aimer ce film car du potentiel, il en avait. Un premier film d'animation instable qui néanmoins possède de bonnes idées mal exploitées.
Aucun intérêt, perte de temps garantie. Scénario incompréhensible, personnages creux, une imitation de papa mais Ô combien laborieuse. Je comprends la souffrance du père à la vue de cette bouse. Quelques beaux fonds quand même mais qui ne sauvent rien.
Si les dessins sont irréprochables et l'histoire somme toute intéressante tout est si cliché que ce film est moyen +, ce qui, par rapport aux chefs d’œuvre d'animation japonais, n'est pas à la hauteur.
le garçon principal est vraiment attachant, les autres perso sa va ils sont cool, mais j'ai vraiment pas accrocher a l'histoire, j'ai fini le films quand meme et la fin est quand meme bien.
Un style différent et ce n'est pas sur quoi ce basse cette critique. Les personnages énigmatiques ne parviennent pas à eclaircir un scenario brouillon et les longueurs du film.
Les Contes de Terremer m'ont secoué d'une manière surprenante ! Il faisait partis des films du studio qui m'étais encore inconnu jusqu'alors et je n'étais définitivement pas prêt ... Le long métrage de Goro Miyazaki prend appui sur La Princesse Mononoké notamment sur les thèmes et son rendu, l'influence du père est très présente toutefois il s'en démarque astucieusement. Il réchappe en cela à la succession, tant mieux, il livre donc sa compo bien à lui. Celle-ci est d'ailleurs très cauchemardesque, le conte vire à la schizophrénie et contribue à rendre l'atmosphère pesante. Il s'agit du film le plus traumatisant du studio ! La réflexion est parfois un peu confuse, l'histoire s’emboîte aussi avec hébétude mais tout cela ne donne que plus de crédit à Goro Miyazaki et à son film. Ces Contes de Terremer m'ont chahuté, je ne sais au fond que penser mais j'en redemande ...