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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 avril 2007
Un magnifique film sur la vie, la qualité des dessins du fils sont un peu moins bon que ceux du père, mais néanmoins la musique est très belle. Un film excellent, un peu violent à cause des scènes de ..., mais il se rattrappe à cause de l'humour.
Sur des thèmes similaires à ceux de son paternel, le fils Miyazaki s'en sort pas mal pour son galop d'essai, même si son premier film souffre malheureusement d'une durée trop importante et, du coup, d'un certain nombre de longueurs qui sont particulièrement gênantes dans la première partie. Une fois les bases de l'histoire posées, le cinéaste s'autorise un certain nombre de digressions contemplatives qui poussent peu à peu le spectateur vers l'endormissement. Par contre, la dernière demi-heure devient véritablement sombre et la réflexion sur la vie et la mort est plutôt jolie. Bon nombre de séquences sont spectaculaires et emportent finalement le morceau. Il faudrait donc voir à resserer les intrigues afin de moins lasser.
Si la manière dont Goro Miyazaki traite les thèmes récurrents du studio Ghibli manque de finesse, il parvient à donner à son film une personnalité propre, empli de poésie il redore le blason d'un genre souvent malmené.
Le génie n'étant a priori guère transmissible génétiquement, on pouvait avoir des doutes sur le lancement d'un nouveau film des studios Ghibli signé Goro Miyazaki. De fait, malgré le savoir-faire intact du studio, visible principalement dans la beauté de l'image, rien dans ces "Contes de Terremer" n'est digne de l'intensité émotionnelle ni de l'intelligence aigüe de Miyazaki père : la complexité audacieuse des personnages ne débouche ni sur un enrichissement de l'intrigue - d'une linéarité presque caricaturale - ni sur une mise en perspective morale ou philosophique du récit, tiré d'ailleurs des romans d'Heroic Fantasy d'Ursula Le Guin. Pire encore, on attend en vain le moindre souffle d'émotion, voire de vie, dans ce défilé d'images trop sages et de scènes déjà vues cent fois : on s'ennuie ferme pendant les presque 2 heures du film, dont le seul intérêt est bien de nous confirmer la singularité du talent de Hayao Miyazaki. Quant à Goro, malgré la mise en scène du meurtre du père en introduction de son film, il a encore beaucoup à en apprendre.
L'intrigue est touchante et intemporelle. Chacun peut s'y reconnaitre, si on reconnait soi-même avoir ses propres peurs ou se rappelle les avoir aprivoisés à un moment de sa vie. Il nous renvoit à nous même, à nos modes de vie, et nous invite à réfléchir sur les conséquences de nos choix et de nos actes.
A travers ce film, les créateurs nous communique des messages. Pour les entendre et les comprendre, je pense qu'il est important de regarder ce film sans rechercher une image fidèle du romans ou chercher à comparer les qualités du fils avec celles du père. Plutôt s'y abandonner.
D'abord, je voudrais dire que ce n'est pas parceque c'est un film du fils du Maître Miyazaki qu'il faut en conclure que c'est obligatoirement moins bien, qu'il ne faut pas aller le voir. Si, en effet, il y a un lien évident entre ce dessin animé et ceux du grand Hayao, ne serait ce que parce que celui ci s'était un jour intéressé au scénario, la personnalité du Goro apparaît de façon intéressante. Un goût évident pour l'histoire, pour les vieilles pierres, pour la campagne, et pour les liens familiaux semblent le caractériser. Magnifique château, ville portuaire décadente admirablement portraitisée, très beaux paysages en général. Quant à l'histoire, elle a comme attendu un arrière fonds fantastique, on a droit au dragon et aux sorcières, mais on a le sentiment que ce n'est pas ce qui intéresse le plus le cinéaste. Il est plus habile dans sa description de personnages forts, tel cet Epervier qui m'a tout de suite fait penser aux personnages interprétés par Toshiro Mifune chez Kurosawa. Les femmes ont du caractère, le jeune héros est mélancolique. Seul bémol : les personnages secondaires, notamment les bandits chevaliers, sont assez mal dessinés. On dirait qu'un effort moindre a été fait en ce qui les concerne, et on a l'impression en les regardant d'être devant un banal manga. Mais cela n'efface pas les nombreuses qualités décrites ci dessus, loin de là. A suivre.
LES CONTES DE TERREMER (2006):Une histoire qui commençait d'une façon très passionnante par cette intrigue sur la provenance d'une épidémie dévastatrice au pays de Terremer. Son roi, entouré de son consulat, établira des plans d'actions (dommage que cette ligne directrice ne sera pas poursuivie dans le scénario), un fils qui occasionne un méfait irréversible (une très mauvaise direction scénaristique, même si ce geste est vite justifié plus tard), tout cela à une époque moyenâgeuse (un visuel très réussi). Une fuite en avant qui aurait pu devenir très mémorable avec cette magnifique bande-son créée pour une dynamique aventureuse. Mais voilà, une première partie qui plantera bien le décor, mais par la suite s'enlisera dans des dialogues redondants et des scènes qui ralentiront l'audace de cette équipée, cela apportera alors quelques fadeurs au scénario. La nature sera bien mise en avant en montrant par différents plans panoramiques une belle harmonie entretenue par le vent, la mer, la terre, la lumière, les plantes et les animaux. Un monde imaginaire nous racontant que l'homme a pris le pouvoir de contrôler cette nature de différentes manières, et qu'il doit apprendre à vivre avec elle sans jamais la nuire. Mais tout le monde ne sera pas de cet avis. Une seconde partie ténébreuse, le combat du bien contre une sorcellerie démoniaque qui se regardera pour moi sans grande passion. Une fiction servie par des personnages qui n'apporteront vraiment pas d'empathie, du à une animation développant une expression corporel parfois statufiée ou robotique. Bref! Cette réalisation est loin d'être la meilleur des studios GHIBLI. C'est bien dommage!
On dit souvent tel père, tel fils. Goro MIYAZAKI a très bien su prouver qu'il pouvait faire aussi bien que son paternel. Les scènes sont belles, l'histoire est prenante et l'ambiance heroïc-fantasy est bien rendue.
L'histoire est joliment conté, magiciens et pouvoirs maléfique sont en conflit. Mais ce dessin animé pour des jeunes de 6ans me parait un peu délicat car il y a des images qui font peurs.
Le génie des Miyazaki a encore frappé. Après le père, le fils nous montre qu'il n'a rien a envier à son perternel, ou presque. Le dessin est très beau, peut importe les "sois-disants" défauts, les paysages, la musique et le scénario sont très beaux et bons. Une vraie légende d'heroic fantasy avec une morale finale (un peu trop répétée) qui n'est pas barbante et trouve tout à fait sa place. Très bien !!!
Ce n'est plus un secret pour personne, les studios Ghibli cherchent ardemment un successeur à leur maître et créateur Hayao Miyazaki, le demi-dieu japonais devenant peu à peu aveugle. C'est donc son fils Gorō qui se charge de relever le défi et d'adapter (de façon extrêmement condensée) trois des romans du "Cycle de Terremer" de la romancière Ursula K. Le Guin. Et si le nom Miyazaki est attaché au projet, force est d'admettre que le fiston a beaucoup à apprendre de son père... Car Les Contes de Terremer est tout simplement un honnête film d'animation, sans plus. Gorō Miyazaki n'a hélas pas l'étoffe de son père et on le sens bien, que ce soit au niveau de la profondeur de ses personnages (floue) ou dans sa poésie maladroite. L'animation, plus moderne, reste bien entendu magnifique et parfaitement maîtrisée, regorgeant de paysages fabuleux et de rares séquences plutôt impressionnantes (le combat des deux dragons au début, les cauchemars d'Arren) qui mettent en avant la violence alors inhabituelle dans ce genre de productions où hémoglobine et mains tranchées sont parfaitement visibles à l'écran. La musique de Tamiya Terashima reste agréable et envolée mais n'a certainement pas la touche merveilleuse d'un Joe Hisaichi, lui qui rend chaque œuvre de Hayao si personnelle. Mais c'est au niveau du scénario et de quelques légers détails mineurs que le long-métrage pêche, en particulier sur le traitement fait sur les personnages d'Arren le prince schizophrène peu charismatique et Aranéide le sorcier androgyne sous-exploité. Plutôt plate, aux rebondissements prévisibles et sans réelle magie, l'histoire souffre d'atroces baisses de rythmes, les quelques lenteurs intervenant ici et là au milieu du film nous faisant grincer des dents. Heureusement, la seconde partie du film nous fait retomber dans de l'heroic fantasy pure et dure, garantissant de très bons moments. Au final, un premier film peut-être trop ambitieux pour Gorō Miyazaki, réalisateur hésitant à la mise en scène encore trop couverte par l'ombre de son père, qui, sans être concrètement raté, ne garantit pas un spectacle qui s'annonçait majestueux.