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Maxime P.
66 abonnés
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2,5
Publiée le 14 mai 2007
Goro Miyazaki fils du réalisateur phare des studios Ghibli , vient de réaliser son premier japanime « Les contes de Terremer ». C'est en étant totalement ignorant des oeuvres du père que je suis allé voir ce film et j'avoue que je suis sorti avec une légère déception. L'animation tant complimenté de tous les films venant de chez Ghibli ne m'a pas tant ébloui , certes , elle reste d'une qualité honnête en nous faisant profiter de paysages sublimes aux couleurs éclatantes , mais le traitement des personnages reste assez commun des mangas télévisés. C'est plutôt du côté de son scénario et de la philosophie qui s'en dégage que la patte Ghibli se dessine et marque la différence avec les dessins animés des studios américains. En effet , la relecture par Miyazaki du livre de fantasy d'origine d'Ursula K. Le Guin , nous oriente vers une histoire assez semblable au tragédie grecque antique , ou la famille est souvent mis en péril sous diverses formes de drames et traîtrises , ainsi que les références mystiques , comme ici avec la sorcière. Autre différence avec les studios américains , le choix d'aborder des thèmes durs et complexes comme la mort et la valeur de la vie sans être édulcoré , mais plutôt avec une sagesse audacieuse , qui dévoile la vérité entièrement sans pour autant être crue , mais versant plus du côté de la fatalité de la vie. Le seul bémol , c'est que ce traitement assez froid , sacrifie des moments de légèreté et d'humour qui auraient été bénéfique au film , et lui aurait donné un caractère moins figé dans sa dramaturgie qui devient un peu lassante au bout de deux heures. Une semi-déception.
Si les dessins sont irréprochables et l'histoire somme toute intéressante tout est si cliché que ce film est moyen +, ce qui, par rapport aux chefs d’œuvre d'animation japonais, n'est pas à la hauteur.
Certainement l'un des films d'animation des studios Ghibli qui m'a le plus émerveillé pour son univers grandiose avec ses décors inspirés à la fois de l'Antiquité et du Moyen Âge et ses couleurs particulièrement riches malgré un côté un peu lisse et uniforme parfois. Un grand récit épique avec une mythologie facile d'accès, au rythme assez lent mais toujours captivant. Les personnages sont bien étoffés et profonds même si leur dessin manque un peu de finesse. Un petit bijou de poésie qui manque un peu de consistance pour vraiment marquer les esprits durablement.
A la fois poétique, philosophique, écologique, magnifique et dynamique, ce film d'animation ne manque pas de qualités. On passe un très agréable moment devant cette oeuvre si belle et touchante remplie de rebondissements et de vie.
Goro Miyazaki, fils dHayao a choisi pour son premier film dadapter un roman dheroic fantasy de la romancière américaine Ursula K. Leguin . Ladaptation nest pas aussi onirique et poétique que les films de Hayao mais lhistoire aborde les mêmes thèmes comme la nature, la ville, la mort, la dualité de lêtre humain et lespoir. Le film a été beaucoup critiqué pour sa linéarité qui contraste avec la complexité narrative des films de Hayao mais on peut tout de même apprécier Les Contes de Terremer pour la simplicité du scénario, son embiance singulière, ses magnifiques décors et la belle musique qui font que le film peut être un agréable moment à passer pour tout les âges.
Clairement Goro n'a pas le talent de son père et ce dernier le savait aussi. Ces contes d'allures médiévales sombrent dans un récit manichéen autant complexe que formaté et s'il y a des ingrédients des scénarios des studio Ghibli il manque beaucoup de poésie et de subtilité dans ce récit empreint de magie. Pire il y a des ressorts plutôt malsains et moralisateurs qui le rende peu intelligent et peu intéressant malgré une animation de haut niveau et quelques bons personnages. On irait même jusqu'à croire que le héros qui commence dans son emprise avec le mal par tuer son père qui était une figure bienveillante est une allégorie de Goro avec Hayao ce qui est absurde bien que facile à rattacher sur un plan tout symbolique. Un autre film cependant reconcilie les deux 5 ans plus tard toujours sur ce plan symbolique, c'est La colline aux coquelicots qui est bien meilleur que celui-ci.
Si on aime Miyazaki le père, les Studio Ghibli Et/ou Ursula Leguin ( d'ailleurs, il faut absolument lire ses 2 livres sur Terremer, ils sont tout simplement merveilleux surtout le premier ! -, donc jetez-vous dedans sans risque ! ;o) ), alors on aimera Les Contes de Terremer !!! Cest toujours la même ambiance un peu fantastique sans être une pâle réplique dun autre dessin animé ! Un vrai plaisir des yeux pour petits et grands O;-)
Adaptationde l'épopée fantasy Terremer de l'auteur américaine Ursula Le Guin, celle-ci avait désirée que le grand Hayao Miyazaki réalise cette adaptation manga, après qu'il eu acquis les droits de l'oeuvre longtemps convoités par le studio Ghibli. Trop longtemps pour Hayao lui-même, qui finalement renonce au projet qu'il confit à son fils ainé Goro. Un lourd fardeau pour lui que d'essayer de se démarquer de son père omniprésent dans le studio et dans l'esprit du public, qui espère secretement que celui-ci reprenne le flambeau (Hayao n'étant plus si jeune). Au résultat, on sent bien le passif du studio et de son père dont Goro n'arrive pas à se défaire (le graphisme et la mise en scène sont résolument identiques). Mais il manque l'esprit poétique, on sent bien dans cette histoire son origine américaine, nous rapprochant plus de "Star Wars" ou "Le seigneur des anneaux" que des contes traditionels nippons. D'où cette déception finalement pour nos yeux occidentaux de ne pas être aussi émerveillé que d'habitude par cette nouvelles production Ghibli.
Le nom de Miyazaki doit être horriblement lourd à porter surtout que la comparaison sera frontale et donc cruelle surtout quand on est le fils d'un génie qui a marqué l'animation de son emprunte. "Terremer" est une production honnête quoi que un peu banal qui ne se démarque pas vraiment surtout que l'animation et la réalisations sont tout simplement moyen. Cependant il ne faut pas oublier que c'est un premier film et que finalement il contient quelques promesses que Goro pourra peut être confirmer dans le futur.
l'histoire est magnifique mais beaucoup de moment sont trés lassant même si la morale et les dessins sont incroyable.ce qui ma surpris c'est les bruitage , la bande son mais beaucoup de petits trous sont malheuresement assez long et ca devient un peu lourd.
Bon certes, Goro Miyazaki n'a pas le talent de son père, mais il fait tout de même preuve d'une certaine maturité pour son premier film. Esclavage, allusions à la drogue, violence et combat entre la lumière et les ténèbres étant quelques uns des thèmes disséminés dans ce film d'animation. Cependant, la magie disparaît un peu face à la dualité entre l'ombre et la lumière. Les dragons sont aussi absents pendant quasiment tout le film, alors qu'on en attendait plus. Malgré cela, on se laisse porter par les paysages (même si plus de détails auraient été appréciables) et les dialogues, souvent savoureux. Alors qui sait, peut-être que Goro sera un jour capable de prendre la relève de son père, quand ce dernier ne le pourra plus.
Par volonté de se démarquer de son père, Goro Miyazaki supprime la poésie et met la vision humaine au second plan mais pas totalement. On voit bien qu'il a reçu l'éducation de Hayao dans le côté "le monde des hommes part en couilles avec son matérialisme et son absence de rêve" et "le sens de la vie". Mais "Les contes de Terremer" est adapté d'un roman d'héroic fantasy américain et cela se voit: scèns d'actions aux images de synthèses bluffantes en termes d'animation, rythme du montage plus soutenu ce qui donne aussi un script pas très bien écrit et chaotique dans le rythme. On reconnait la patte du studio Ghibli en terme de couleurs, d'architecture et d'animation, tous trois rendant un visuel et un esthétique superbe. "Les contes de Terremer" est un film d'aventures premier degré agréable malgé ses défauts évident, attendons de voir les prochains films du fils Miyazaki pur voir si il se cnotruit une vraie identité et volonté artistique .
Un gros problème de mise en scène selon moi. L'enchainement des scènes est un peu brouillon. Mais c'est le seul aspect négatif. L'histoire est vraiment géniale, très bien trouvée. Goro Miyazaki s'annonce comme le digne successeur de son père, et ça c'est bien.
Bilan mitigé pour la première réalisation du fils du célebre Miazaki. En choisissant d'adapter "les contes de Terremer", sorte d'Heroic fantasy, il n'a pas choisi la simplicité. Si l'animation est toujours aussi grandiose visuellement parlant, l'histoire elle se perd un peu dans des complications scénaristiques. Quelques longueurs finissent aussi par achever l'attention du spectateur. On attendra le prochain avant de porter un jugement attif, mais quand même, le résultat est assez peu convaincant.
Ca y est, le nouveau Miyazaki arrive sur nos écrans. Sauf que cette fois il ne s'agit pas d'Hayao mais de son fils Goro. Malgré ce changement de réalisateur, Les contes de terremer est toujours créé par le studio Ghibli, et on le ressent évidemment. Graphiquement, le film est très proche des films d'Hayao, malgré des traits peut-être un peu plus grossiers. La différence graphique la plus forte est l'utilisation beaucoup plus intensive d'images de synthèse par Goro que par son père. Au niveau du scénario, on est pas dépaysé avec toutes les références culturelles que l'on peut trouver habituellement sur un Miyazaki. Goro n'arrive pas vraiment à se différencier de son père sur les thématiques qu'il présente dans son film. Mais Goro, tout en présentant une histoire très proche de celles de son père, n'arrive pas à y ajouter la magie et la poésie que l'on trouve dans un Porco Rosso, Princesse Mononoké, ou autre chef d'uvre d'Hayao. L'histoire mets beaucoup de temps à démarrer et trop d'éléments parasites vienne gâcher un peu le plaisir. Restant un bon dessin animé, Les contes de terremer souffre en fait beaucoup de la comparaison avec les films d'Hayao, n'arrivant pas aux niveau de ces derniers.