Un des beaux films français de 2006. Une vraie source de cinéma, renaissance nouvelle vague, dans laquelle acteurs et construction s'en donnent à coeur joie pour faciliter la prise de conscience de ce que veut dire être humain. Les principes narratifs quasiment improvisés et les images au sens décadré, la B.O. suave et les comédiens libre, "Dans Paris" est une belle preuve de l'art conceptuel crédible et libéré de tous les poids primaires. Dans Paris, capitale de l'amour, l'on y entre ici en passant par la porte des hommes, leurs faiblesses et leurs larmes, leur bêtise et leur amour(s). Une espèce de tombeau où s'apaisent les regards meurtris et violés, un centre de rééducation dans une famille qui sombre, du chagrin au sourire. Un rayon de soleil permanent troue le film, et malgré ses longueurs, le porte haut dans le ciel, étincelant comme l'accomplissement entre les êtres aimés.
Caractéristique du cinéma nouvelle vague, Dans Paris enchaîne le meilleur et le pire. Le manque de crédibilité et de sens de certaines scènes succèdent à des instants authentiquement poétiques. Il en ressort un scéario bancal, à la limite du foutage de g..., parsemé çà et là de rares pépites émotionnelles.
Quel ennui, que cette ambiance parisiano-intellectuelle est désagréable... ce piano, ces dialogues indigestes qui ne veulent rien dire. Une étoile pour Romain Duris qui est un très bon acteur.
Christophe Honoré se forge une place dans le cinéma français. «Dans Paris» (France, 2006) marque l’empreinte de l’admiration que le cinéaste porte à son cinéma national. La Nouvelle Vague éminemment hante Honoré et travaille son cinéma. D’Eustache à Truffaut en passant par Rohmer, Honoré met là en scène comme un hommage aux jeunes «turcs» par un système de références. «Dans Paris» est un objet singulier qui permet de questionner l’utilisation des citations cinéphiliques au cinéma. Un cinéaste comme Tarantino élabore son cinéma par un brassage de culture cinématrographique. Sa démarche est justifiée en tant que ses films tendent vers le même but esthétique que ses références. Pour Honoré, l’usage de références semble bien moins fondé. Là où Tarantino fait usage de référents afin d’équivaloir sensiblement ses œuvres favoris, Honoré extrait ses références de leur contexte pour les réinventer, les réintégrer dans un nouveau processus frais. La contestation qui habitait le cinéma de la Nouvelle Vague est réduite là au rang de fétiche. Citer pour le simple plaisir de la citation. Néanmoins, le film dispose d’une singularité encore frappante. Les procédés rohmerien ou même godardien font encore effet, d’autant plus dans un cinéma de jeunesse. De la verdeur d’Honoré il en ressort l’exemplaire énergie du film. L’énergie est éparpillée dans le sentier de l’intrigue avec parcimonie mais efficience. Chaque scène se voit muer dans l’intervalle qui lui est confié. La séquence s’engage sur un dialogue entre le père et la mère, le ton est bienveillant, or aussitôt posé, le ton s’électrise et devient agressif. Sur une succession de scènes à double tranchant, le film agence une dynamique vivifiante, d’autant plus exacerbé par le trio Duris-Garrel-Marchand. Les métamorphoses qui régissent le film trouvent leur paroxysme dans le son et la musique. Car plus que les jeux de cinéma impliqués par un montage elliptique, c’est le son et sa dynamique qui swingue le film.
"Un des meilleurs films Français de 2006" selon Les Inrocks. On y croit pas trop au début bien que le monologue de Louis Garrel donne au spectateur un questionnement sur le futur déroulement de l'histoire qui le plonge immédiatement dans l'intrigue. Puis les minutes suivantes d'une histoire d'amour très bizarre nous laisse perplexe. C'est enfin lorsque nous nous retrouvons dans cette famille déchirée que l'émotion s'installe. Deux frères paumés avec chacun leur façon d'interpréter la détresse stagnante qui les unis. Un des meilleurs rôles de Romain Duris, enfoncé dans sa détresse et Louis Garrel que je ne connaissais pas pour une touche d'humour. Les rapports complexes entre être humain sont sublimés par l'ensemble des acteurs. Le père qui n'a jamais supporté la séparation d'avec sa femme et qui est aujourd'hui perdu devant la dépression d'un de ses fils (Duris), lui même sortant d'une séparation et toujours profondement atteint par un drame familial. Chaque personnage est riche, profond, travaillé et même les plus éphémères apportent une cohérence à l'ensemble. Un très bon film sur la solitude, la famille, notre époque qui sans dramatiser outre mesure nous expose des fragments de vie qui pourraient être ceux de n'importe qui, la narration en plus. Je recommande.
Bof bof... franchement, on dirait que le réalisateur ne savait pas comment nommer son film et il a mit au hasard "Dans Paris"... il y a quelques petites scènes qui se laissent regarder mais dans l'ensemble, le film n'a rien d'excellent. Au niveau du son, mauvais montage, il y a des moments où on ne comprend rien à ce que disent les acteurs, j'ai été obligé de remettre plusieurs fois pour comprendre ce qu'ils se disaient et en réalité ça n'en valait pas la peine. Ce film est creux, il ne m'a rien apporté...
C'est le genre de film que l'on revoit, et plus on le revoit, plus on l'aime. Le film est court (1h30), rapide, à la manière des films Nouvelle Vague. D'ailleurs Honoré ne nie pas sa fascination de la Nouvelle Vague. Dans le même sens, Louis Garrel me fait franchement penser à Jean-Pierre Léaud. Le film s'étend sur une journée (si on ne compte pas l'intro, essentielle pour le role de Duris). Tout passe de la rapidité de Louis Garrel, de ses copines, de sa course dans Paris, à la dépression de son frère. Entre drame et comédie (Romain Duris excellent en pleine dépression, et puis qui chante sur Kim Wilde), le personnage de Louis Garrel est irrésistible, le père est parfait, tout cela fait de ce film un des meilleurs films français qu'il y a eu dernierement.
Christophe Honoré aime la Nouvelle Vague et ça se voit ! Les cinéphiles nostalgiques de cette belle période doivent impérativement jeter un petit coup d'oeil à ce "Dans Paris". L'oeuvre ne nous conte pas grand chose mais les références affluent et le cinéaste arrive à y imbriquer poésie, humour, émotion et même une chanson sublime à son histoire. Dès le départ on sent une volonté de créer quelque chose de neuf ; Jonathan s'adresse directement à son spectateur et lui fait l'introduction de son récit, s'ensuivent des morceaux de musiques, de jolies aventures bref une forme de liberté. Seulement le plus gros défaut du film est l'absence totale de scénario ; il y a trop de baisses de rythme, ce dernier tombant même parfois à plat. Honoré a du mal à le structurer. On se rattrape néanmoins sur les interprètes avec deux admirables Duris et Garrel et surtout un étonnant Guy Marchand. A découvrir...
Ayant adoré "Les chansons d'amour", je me suis dit que ce film de Christophe Honoré était fait pour moi.Seulement je vois juste que c'est une atrocité! Ce film fout un coup au moral, c'est la déprime totale! Je me demande vraiment à quoi ça sert de nous sortir un cinéma comme ça. D'accord c'est original au niveau de la réalisation mais franchement les rôles des acteurs font pitiés. Duris, dans son personnage de largué totalement déprimé qui engueule son père à longueur de journée, est pathétique. Louis Garrel ,en chaud lapin puant la sueur, n'est pas terrible non plus. Un film très peu crédible et inintéressant. Je suis déçu car je pensais que ce réalisateur était doué. J'attends son prochain film on verra
A mourir d'ennui. Et j'etais gene pour les acteurs tant la qualite de leur jeu est ridicule (pourtant j aime beaucoup Duris). Ca essaye d etre original, et c est effectivement une premiere: je crois que je n'avais jamais trouve un film aussi insupportable.
Film très étrange, d'un nouveau genre qui n'est certainement pas le mien! Film décousu, plat, bref, un peu ennuyant. Une étoile pour un ou deux bons passages dans le film et pour Romain Durris que j'aime en tant qu'acteur.
Que dire du film « Dans Paris »…C’est un film très touchant où l’on suit un passage de la vie d’une famille composé d’un père et de ses deux fils. Un père inquiet, un fils dépressif et un autre qui prend la vie avec beaucoup de légèreté.
Louis Garrel excel une fois encore dans ce fils. Il porte le film de par son charisme et son jeu impeccable. Romain Duris, lui aussi joue très bien son rôle…Il arrive même à être touchant et crédible (ça change). Quand à Guy Marchand…Vraiment impeccable. Un casting de qualité pour un film de qualité !
La musique d’Alex Beaupain est envoûtante et nous transporte. Elle donne une dimension intéressante au film.
Ce film est vraiment beau même si les 20 premières minutes du film sont étranges…Il est difficile d’adhérer au film tout de suite…Passé ce début lourd et quelque peu stressant, dites vous que le film démarre réellement et que vous allez passé un très bon moment. J’ai vraiment été agréablement surpris.