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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 juin 2009
Un film avec Romain Duris est toujours relativement particulier. Celui-ci l’est encore plus que les autres. Un film de la vie parisienne du XVème arrondissement, porté sur une famille en perte de vitesse. Quelques scènes sont véritablement à retenir. Johanna nous livre une représentation des plus théâtrale ; comme quoi lorsque l’on « débute » au cinéma dans des films d’auteur, on peut être prêt à tout ! Il y a du phrasé, des belles paroles… etc. A noter la force de la scène où les deux acteurs principaux chantent l’un et l’autre à l’eau bout du téléphone.
"Prends la peine de négliger la souffrance des tiens" Ce film avance constamment sur un fil, menace de tomber à tout moment mais c'est le contraire qui se produit après 20 premières minutes un peu poussives. Variation jazzy sur le mal-etre, subtil, fin, leger, touchant dans sa façon de montrer la complicité de cette famille, constamment surprenant. un chef d'oeuvre... qu'auraient tort de tenter de copier bon nombres de cinéastes français adeptes d' histoires de chambres à coucher.
Trooooop trop bon film !!! Tout est génial: les acteurs, la musique, la manière de filmer Paris... On ne sait pas tro où Cristophe Honoré veut nous emmener mais on s'en fout on le suit sans problème et quand ça finit... troo deg lol. Le meilleur film de Honoré ?
Le pire film qu'il m'ait été donné de voir ces dernières années ! Les dialogues sont soit trop littéraires, soit vulgaires. Les acteurs, sans doute pas mauvais au départ, ne parviennent donc pas à défendre leur texte. La direction d'acteurs, la réalisation, le montage, le son, tout est pathétique. Le scénario n'a ni queue ni tête, rien n'est crédible, on passe du coq à l'âne. Qu'est-ce que les critiques ont pu trouver d'intéressant ? La dernière demi-heure est globalement moins pénible que le début du film, mais encore faut-il avoir la persévérance de rester jusqu'à la fin. Mieux vaut en fait ne jamais commencer à le regarder.
Il est dit que Christophe Honoré s’est inspiré de la Nouvelle Vague pour réaliser son troisième long-métrage : Dans Paris (2006), on ne peut qu’affirmer les dires, car ici, les acteurs jouent leurs rôles admirablement bien et la mise en scène est vague (pour ne pas dire soporifique et lente), avec des dialogues creux et peut entrain à nous donner envie de suivre le film en entier. Après son dérangeant Ma mère (2004), le cinéaste retrouve Louis Garrel aux côtés de Romain Duris dans un drame familiale où il est question de mésaventures sentimentales de deux frères dans le Paris d’aujourd’hui. Encéphalogramme plat d’une heure trente, musique langoureuse, Christophe Honoré dérange car on ne sait pas vraiment où il veut aller. Sur son précédent film, le ton était donné, sur le suivant aussi (Les Chansons d'amour - 2007), mais là, on reste perplexe quant à cet exercice de style !
Christophe Honoré est reconnaissable entre tous, et c'est bien là son talent et sa limite. Guy Marchand est fantastique de sincérité, louis Garrel, chouchou du réalisateur, apporte la fraîcheur et l'oxygène nécessaire et Romain Duris fait du Romain Duris. Difficile de ne pas aimer ce film qui rentre dans l'ambiance klapischienne avec brio. Certains se diront sûrement que Cédric se suffit à lui-même, passer son chemin n'est alors pas si sot.
Passé les vingt premières minutes, interminables et lourdes, le film décolle vraiment, hommage appuyé à la Nouvelle Vague, à la fois léger et mélancolique, mené par un évident plaisir du jeu, de Romain Duris, impeccable comme toujours, à Louis Garrel, solaire, en passant par un surprenant Guy Marchand.
Dans Paris, il y a des post-ados qui s'ennuient, qui parlent d'amour sans le faire et qui ont de grands apparts mais pas de boulot ! Une certaine tendance du cinéma bobo français qui végète sous couveuse pour ne pas être contaminé par l'air du réel et qui, pour faire tendance, emprunte personnages, situations et dialogues à la Nouvelle vague. Mais n'est pas Truffaut ou Godard qui veut.
Deux beaux jeunes hommes du cinéma Français, incarnant deux frères, un drame mélancolique et léger. Moins bon que les Chansons d'Amour mais tout aussi émouvant, les films de Christophe Honoré me captiveront toujours autant! Un film gris/noir mais beau.
Le trio Marchand, Garrel, Duris est de loin l'un des plus touchant du cinéma français. Un film un peu énigmatique, mais au final, empreint de poésie et très touchant. Il se dégage de ce film une certaine mélancolie, et je pense que cette atmosphère ne serait pas la même si l'histoire ne déroulait pas à Paris.
Deux Frères. L' un déambule dans Paris..., de conquete en conquete plein de promesses romantiques, Louis Garrel magnifique ! Pendant que l' autre se remet d' une rupture...et tourne en rond dans sa chambre d' adolescent, Romain Duris tres émouvant... Christophe Honoré aborde avec légèrete des sujets lourds.
Franchement c'est bon, très bon, une introduction tout simplement excellent on se croit directement dans un rêve, le duo d'acteur est vraiment très bon et Garrel que j'ai vu que dans deux films m'impressionne déjà par son jeu d'acteur. Si j'ai préféré le dernier honoré la belle personne, Dans paris n'est pas un mauvais film loin de là, c'est un film parfois étrange, mais toujours juste, rien ne choque, tout est bon.
Les acteurs sont époustouflants. Guy Marchand est surprenant. Louis Garrel est très fort dans l’improvisation et Romain Duris dégage une grande force comique. Le film est un peu long à démarrer (on ne sait pas bien où le réalisateur cherche à nous emmener, il faut se laisser porter) et la fin un peu brutale mais on se régale au milieu. Le film est lent et je peux comprendre que certains trouvent dans ce film de nombreuses scènes inutiles mais les répliques sont toujours justes et poignantes. Le film est fort en « émotions mélancoliques ». Christophe Honoré, c’est un style et c’est sûr, il faut aimer mais c’est un univers riche, intéressant, inventif et nuancé. Après l’avoir visionner, on oublie un peu l’histoire mais certaines situations, certaines répliques, certains comportements et l’ambiance du film sont mémorables. J’aimerais bien le revoir, je pense que plus on le visionne, plus on découvre de choses mais après soit on aime, soit on n’aime pas. A découvrir.
Hommage volontaire (?) au cinema de la nouvelle vague ,ce film en possede en tout cas les qualités (comediens ,bande son) comme les defauts (scenario et dialogues creux) Deja ,il faut passer l'obstacle du premier 1/4 d'heure totalement imbuvable pour enfin acceder a l'histoire proprement dite ,ensuite il faut s'accrocher aux lambeaux scenaristiques pour profiter du talent des acteurs et notament d'un excellent Guy Marchand dont la prestation eclipserais presque celle de ces 2 freres au caractere diamétralement opposé.Duris dans un role delicat de depressif devoile une nouvelle facette de son talent tandis que Garrel cabotine allegrement dans la peau du tombeur de ses dames.Au final ,les trop rares moments d'emotions se retrouvent noyés dans un ocean d'ennui soutenu par des dialogues ampoulés et une realisation esthetisante au possible.Encore une fois la preuve que de remarquables comediens ne sont rien sans un minimum de scenario.