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romun
1 abonné
18 critiques
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5,0
Publiée le 9 octobre 2006
Dément! Depuis quand n'avais-je pas autant ri et pleuré en voyant un film français?... On a intérêt à retrouver tous les acteurs nominés aux Césars, sinon à moi tout seul, je vais faire plus de bruit que les intermittents de l'année dernière.
"Dans Paris" commence divinement, avec une audacieuse apostrophe directe au spectateur, portée par un Louis Garrel magique (.. et qui le restera tout au long du film : il est tout simplement la lumière qui illumine "Dans Paris"). La suite sera une succession de moments enchantés - la filiation Godard-Truffaut-Demy, peut-être trop clairement revendiquée pour ne pas emmener le film vers la citation pure et simple... - et d'instants parfois bouleversants (en particulier l'amour qui se dévoile entre les deux frères) mais la plupart du temps assez laborieux : il faut avouer que, comme dans "Ma Mère", Christophe Honoré semble avoir du mal à trouver une vraie justesse dans l'âpreté (n'est pas Pialat qui veut...). On aurait aimer adorer "Dans Paris" sans arrière-pensées, on se contentera de quinze minutes de grâce, quasiment toutes dûes à Louis Garrel, merveilleux ange "Doinelien". Ce n'est déjá pas si mal.
« Dans Paris » est un film bien ancré dans notre époque qui ne néglige pas pour autant le regard sur un passé perdu dont la modernité frappe encore Dans son troisième film, Christophe Honoré nous offre une introduction aussi originale que malicieuse, de belles et grandes scènes démotions de jubilatoires éclats de rire, des références à ses mentors qui ont réussi des films qui lui donnent lenvie de perpétuer ce type de cinéma. Superficiel et léger, tout en se gardant une vraie profondeur, Voilà tout ce que lon y trouve.
Il réussit un film grisant, insolent et touchant dune simplicité tellement régénératrice. Un film comme lon en avait pas vu depuis des années.
Quant aux acteurs Ils sont hallucinants ! Un Romain Duris à contre emploi, intériorisé et noir, il joue à létat brut. Louis Garrel, en Antoine Doinel des années 2000 se balade en funambule mi-ange, mi-démon. Et sil fallait encore souligner une référence à la nouvelle vague, cest en Guy Marchand et Marie-France Pisier quil faut se tourner. Lui en vieux papa poule un peu largué mais si tendre. Elle qui lespace dune scène donne limpression de faire revenir le personnage de Colette dans « Baisers volés » quarante ans après, toujours aussi sensuelle et gentiment crispante.
On a du mal à voir où le film part, et on a tendance à le trouver parfois pédant (notament la première scène). Tout ceci étant contrebalancé par des qualités certaines ; les acteurs tout d'abord, excellents. Les dialogues, bien ficellés. Et certaines scènes, complètement magiques : celle où Roman Duris écoute "Cambodia" de Kim Wilde, celle où il chante au téléphone, celle où il lit une histoire à son frère. L'émotion est présente, et c'est ça qui compte. Comme dirait Florent, l'important c'est d'aimer.
Pour Honoré, faire un film d'auteur, c'est faire un film qui ne veut dire! C'est pathétique! A l'exception du très touchant Guy Marchand, les acteurs sont tous pédants, antipathiques, et lourds! Cette 1ère partie adressée directement au spectateur veut absolument rendre le film plus léger, mais n'en réussit pas moins... loin de là!Prétentieux, vide et sans aucune émotion, on s'ennuie tout au long du film et on se demande ce qu'on fait là. Franchement après "Ma Mère" et "Dans Paris", il faut qu'il arrête de faire des films!
Quatre étoiles, une pour Romain Duris (impécable, juste et émouvant), une pour Louis Garell (futur pointure du cinéma d'auteur), une pour Christophe Honoré (encore mieux que Ma mère ou 17 fois Cécile Cassard)et une pour le plaisir que ce film apporte. Entre (vraies)tristesses et (fausses) joies, Dans Paris est un de ces films ténébreusement beau où le silence en dit long et où le spectateur ressort sans voie.
C. Honoré a réalisé un film totalement français. Dans la plus pur tradition de notre cinéma. Intimiste, sentimental, émouvant, épuré. L'ensemble des acteurs sont excellents. Les deux acteurs principaux Duris et Garrel, sont excellents dans leur façon de jouer deux frères opposés, l'un léger et insouciant, l'autre profond et mélancolique. Ne pas oublier également l'ecellente prestation de Guy Marchand, en père tendre mais perdu par les tourments de ses fils. C'est un vrai film de cinéma, intimiste et subtil. ...Prends la peine d'ignorer la tristesse des tiens...
Un début que j'ai trouvé un peu poussif avec les prises de tête conjugales, mais dès que l'histoire revient à Paris la magie opère. Des personnages bien campés, tout en nuance, où la communication à la fois diffuse et confuse retranscrit bien la réalité des liens familiaux. Mention spéciale concernant l'arrière plan parisien, entre les frimas de l'hiver et l'exiguité de l'appartement paternel, on s'y croyerait !
Parti avec de nombreux à priori (J'aime pas Romain Duris,j'aime peu les nombreux films français que j'ai pu voir) j'ai été absolument charmé par ce film.Par l'humour et le charisme de Louis Garrel.Par la scène que je qualifierais de culte de Romain Duris chantant en pleine dépression nerveuse.Par le style de narration décalé instauré par le réalisateur. Bref, un très bon film comme je n'en avais pas vu depuis bien longtemps dans notre Mère Patrie.
2 étoiles maxi. J'ai pas aimé, même s'il y a des points positifs: tous les acteurs (sauf celle qui joue la copine de Paul) jouent très très bien. Très difficile pourtant de jouer un dépressif ou l'entourage d'une telle personne. J'ai pas aimé: la façon dont c'est filmé, le son est mauvais, on ne comprend pas tout (bien que ce soit normal que les acteurs dans ce genre de situation n'articulent pas), il n'y a pas d'histoire, pas d'intrigue, pas de début, pas de fin. Pour un sujet lourd comme une dépression (certain(e)s verront de quoi je parle), je trouve que ça va pas au fond des choses.
Laissez vous séduite et happé par ce film. J'étais déja très respectueux du travail de cinéaste de Christophe Honoré mais je dois reconnaitre qu'il a réussi à me troubler complètement avec "dans paris". Mine de rien, cette journée passée avec les personnages vous fait passer par différents stades: irritation des première scènes, interrogation, seduction et pour finir pour être tout simplement bouleversé par ce film! La Nouvelle Vague est omniprésente (de Godard à Demy avec cette scène chantée tout bonnement renversante!!) mais pas de plagiat ici, c'est un cinéma qui a intégré ses racines pour se recréer, se redessiner! Bref, ne manquez pas ce petit bijou, de mise en scène, d'interprétation (mention spéciale, Romain Duris et Guy Marchand!)!!
Je suis allé le voir aujourd'hui, enfin! Et ben franchement d'abord j'étais super enthousiaste et j'avais hâte de voir le film même un peu trop et c'est généralement mauvais de voir un film dans ces conditions donc bon... NE LISEZ PAS CETTE PARTIE SI VOUS N4AVEZ PAS VU LE FILM...Et ben finalement j'ai adoré le démarrage où on les voit tous dormir, où l'appart est montré qui fait office de présentation, le généique très "nouvelle vague" et le choix musical qui nous met tout de suite dans le bain et puis j'ai été désarc=çonnée puis agréablement surprise par l'appostrophe du personnage de Louis Garrel (Jonathan Rossio) au spéctateur...ensuite j'ai eu très peur que le film ne soit pas du tout ce que je croyais quand toute la partie (un peu longue selon moi) délitement du couple entre Paul (Romain Duris) et Anna (excellente Joanna Preiss) s'étirait en longueur et en péripéties inutiles...Et enfin, selon moi, beaucoup grâce à Louis Garrel et Guy Marchand et des présences féminines très pétulantes, le film a pris son envol et là c'était le pied! Un bonbon! Réaliste mais très fantasque, ode à la tristesse mais tellement joyeux et pétillant, des petits passages de jeux rigolos avec le muet, le clip presque, les musique, la structure narrative (Jonathan qui fait coucou de la fenêtre à sa maman alors que dans l'histoire il n'est pas sensé l'avoir vu, et qui rétabli des erreurs etc...). VOUS POUVEZ REPRENDRE VOTRE LECTURE.
On se sent très bien à la fin d'un film comme celui-ci, et malgré tout il ne fait pas dans l'angélisme, le simplisme du "feel good movie" mais montre ce qu'il y a de beau dans la réalité accessible à tous en plus de ses "petites horreurs"... Ce film est réussi sur presque tous les points, esthetiquement, dramatiquement, musicalement, au niveau du jeu des acteurs, de la volonté de s'incrire dans l'histoire du cinéma tout en la dépassant etc... Bravo! Je pense que je vais le revoir...
La premiere fois que je quitte une salle de cinéma avant la fin du film. Et je ne fus pas le seul, 6 autres personnes sont sortis avant moi, Je suis sérieux quand je vous dis que 2 personnes dormaient, dont une ronflait!!! Scènes longues et sans rythme, les acteurs ne dialoguent pas ils hurlent les uns contre les autres et ca fourmillent de clichés. Je suis dur mais j'ai du bailler 15 fois.
Decevant. Un film ennuyeux dans la lignée de ceux que sait faire le cinéma français. Si c'est le renouveau du cinéma français, alors ce dernier n'ira pas bien loin. Le film manqe cruellement de rythme et de liant. Ne vous fiez pas à la bande annonce sur fond de musique Kim Wilde, elle n'est pas du tout fidèle au film. Ce dernier est globalement lent et laborieux. Beaucoup d'ambition de la part du réalisateur pour un résultat décevant. Les idées ne sont pas poussées a bout. Dommage car les acteurs sont talentueux.