Derniers Avis : Dans Paris - Page 13

Avec Dans Paris Christophe Honoré réalise un film intimiste, sobre, facon Nouvelle Vague qui met en avant l'amour et ses differentes représentations. En effet c'est petit film plein de fraîcheur et de bohême, avec une musique entêtante jazzy en fond, sans oublier les morceaux rock de Girls in Hawaii et Metric (rock made in Belgium en force). Au chapitre des imperfections, la première partie du film qui suit les disputes de Paul et Joana est longuette et pénible à regarder. Heureusement, le réalisateur multiplie les clins d'oeil et les artifices cinématographiques. Citons notamment Jonathan apostrophant les spectateurs en début de film, une court scène de muet avec sous-titres, ou encore une chanson au téléphone. Le tout est tourné « à l'ancienne », avec un petit générique désuet, des scènes d'intérieur tournées dans un appartement au décor marron seventies. Les personnages principaux sont tous très attachants. On retrouve notamment avec plaisir Guy Marchand, parfait en retraité un peu à coté de ses pompes qui ne pense qu'à sa cuisine, et Marie France Pisier, malheureusement trop rare au cinéma, dans un petit rôle. Romain Duris est impeccable comme toujours, mais c'est Louis Garrel, lumineux et énergique, s'exprimant à la manière pédante d'un étudiant en lettres qui veut se donner des airs d'intellectuel, qui satellise littéralement le film autour de lui, bien qu'il se défende d'emblée d'être le héros de l'histoire.

Trois étoiles, malgré la première demi-heure absolument catastrophique, j'ai failli partir, ma femme en avait envie, des voisins se sont levés... enfin, pas tout à fait, les 5 premières minutes sont très réussies, après, ça se barre en couilles pendant 25 très longues, très pénibles et très ratées minutes : le réalisateur a tenté de nous montrer pourquoi Romain Duris et sa copine se séparent, en se disant que c'était sans doute nécessaire pour nous expliquer le comportement de Duris pendant le reste du film ; mais comme, en réalité, Honoré se fout manifestement de cette histoire d'amour entre Duris et sa copine et de leur rupture, ça n'a ni queue ni tête, ça se veut inspiré d'à bout de souffle (on aurait pu trouver meilleure inspiration que ce navet...) mais c'est encore plus chiant.
Et puis peu à peu le film reprend et revient sur ses rails - et, contrairement à ce qu'il dit au début du film, Louis Garrel en est bien le personnage principal. Il est remarquable de bout en bout, tout comme les autres acteurs : Marchand est génial, et les quelques scènes avec M-F Pisier sont des morceaux d'anthologie. Duris est au fond le moins convaincant, curieusement. Le scénario est très bien ficelé, tout en finesse, avec une grande sensibilité dans le récit et la description des relations entre chacun des personnages. Tout est par petites touches, progressif. Bref, le meilleur film français de l'année, s'il n'y avait eu ces 25 catastrophiques minutes du début.

ATTROCE, vola comment j'ai vecu les 2 longues, tres longues heures de sceance. Je me suis fait berner par les critiques... ce film est vide, les comediens d'une mediocrité a pleurer (sauf Guy Marchand, qui tire son epingle du jeu, mais ce n'est pas difficile).
Je suis parti avant la fin, plusieurs personnes avant ont fait la meme chose tellement c'etait horrible. Je ne comprends pas comment on peut trouver quelque chose dans ce film, c'est rempli de clichés, le scenario est vide, le coté dépressif a deja été fait, c'est relativement mal filmé et Louis Garrel... que dire? il joue tellement mal que ca devient drole. Franchement ca fait reflechir a la crédibilité des critiques de cinéma... Et si ce film incarne la releve du cinema francais et bien je n'irais plus voir de film francais !!!!!!!

"Dans Paris" est exceptionnel, brut de décoffrage et si réaliste quant à l'analyse de la séparation d'un couple...Dès les premières minutes, Louis Garrel introduit l'histoire, il se veut narrateur, metteur en scène de l'histoire de son frère dépressif qui vient de se séparer d'Anna.."Vient faire un tour avec moi dans Paris", lui dit il un matin.La journée défile, Paul ne bouge pas de son lit, ni de son complet "robe de chambre - calecon" et malgré tout, le film démontre a merveille l'effort qu'il faut pour relever la tête lorsqu'on est dévasté..du mutisme à la chanson d'amour au téléphone façon comédie musicale, du désespoir à la confiance, du secret à la confidence; "Dans Paris" est LE film de cette fin d'année, avec des acteurs merveilleux, une maîtrise fine et élégante de l'écriture, une BO parfaite..COURREZ Y!!!!!

Du Grand N'importe Quoi!!!!! Ce qui m'interresse dans ce film où j'ai péniblement tenu une demi-heure avant de fuir, c'est de comprendre comment des humains normalement constitués peuvent apprécier un tel moment de vide, mais un vide prétentieux! allez voir n'importe quel autre film!!!

Fidèle à une veine française qu'on reconnait trop rapidement. Rien ne m'a touché, ni le rapport fraternel, ni parental, ni parisien, ni la dépression de Duris qui singe à la française la perte de soi, dans ce geste de pseudo-suicide dans la Seine sombre et moche. C'est une qualité de voir les cotés sans paillettes de Paris, mais on reste malgré tout dans un appartement offrant une vue superbe sur la tour effeil toute proche...
Un film qui n'est pas intello, mais un film très formel.
Du coup : Louis Garrel (pas le personnage) parasite le film par son jeu d'acteur trop théatreux pour faire honnète, et son personnage m'a paru inutile au film. Les autres acteurs sont formidables, sachant dire une prose rimées sans que notre oreille ne siffle (contrairement au phrasées de Garrel. Désolé Louis.)
PS : et les 10 clins d'oeils aux grands réalisateurs français sont un peu lourds... ne peut-on pas inventer un peu plus ??
Mais qq scènes très bonnes (qu'on aura vu dans la bande annonce...)

Consternant. Dès l'introduction, le ton est donné: Un jeu et des dialogues trop théâtraux. Le parti du dialogue vers le spectateur ne marche pas. En fait, rien ne marche tant la diction est insupportable, la mise en scène d'une mollesse affligeante. A trop vouloir en faire, on en perd la simplicité qui créé l'attendrissement. Les comédiens ici sont trop insupportables et arrogants, prenant leur plaisir à mal jouer et se regarder, oubliant que tout cela ne tient pas la route. Typique du cinéma bobo et arrogant que le cinéma français non inventif nous pond, histoire d'avoir le cul dans le sens du vent. Mais qui se souviendra dans 10 ans de "Dans Paris"? de "Plus Belle La Vie"? Où est donc la justesse et l'inventivité des scénaristes, distributeurs, réals français? Chez "indigènes" peut-être. Chez Gaspar Noé, chez Audiard. Bougez vous bourgeois!!!!!"

L'histoire est simple et déconcertante : le récit d'une journée d'un trio dépressif. Quelle vacuité en apparence et de prime abord, le malaise est certain lors des 20 premières minutes difficiles d'accès et totalement décousues. Malgré ce scénario fébrile qui définitivement ne décollera pas, la magie va tout simplement opérer. Au final, on aime ce film sans savoir pourquoi. Il est simplement poétique, gracieux, juste et intelligent. Grâce aux dialogues savoureux et cyniques , aux malicieuses astuces de mise en scène héritées de la Nouvelle Vague et assumées comme telles, « Dans Paris » nous captive et impose son style audacieux et contemporain. Une expérience cinématographique intéressante.

Un film osé et habile qui plombe un marrant parfois. Un esprit intello joueur cinéaste, piquant tout son semblant par des citations ,d'un pouvoir mal acquis. On ressent la volontée de contraire,affaiblis terriblement par leur expérience passé dans Ma mère, Huppert a du leur donner des cours , beaucoup trop.On cite la Nouvelle vague, mais une citation n'est pas un jeu, l'âme de son créateur rôde...

Un Duris qui peut tout jouer, de la depression à la connerie, ce mec me fait halluciner à chaque fois, tellement bon à l'écran...
Louis Garel, que je ne connaissais pas, m'a beaucoup plu.
Un bon film, j'aurais aimé rester encore 2-3 heures devant eux... Un film captivant !

BBBBBBBBEEEEEEERRRRRRRRKKKKKKK !!! Mais qu'est-ce que c'est que ce film ? Vous voulez perdre deux heures de votre vie et le prix d'une place de ciné ? ALLEZ-Y ! Pas d'histoire, pas de scénario, pas de musique, pas de comédien, pas de photo, pas de décors.... RIEN, il n'y a vraiment RIEN à en tirer. Même avec une carte illimitée, suis vraiment dégoûtée d'avoir vu un tel navet. Je ne pensais même pas que ça pouvait exister. Et, allez essayer de convaincre autour de vous ensuite que, mais oui, le cinéma français produit de bons films. Et bien ! Ce n'est pas celui là qui va nous aider à le montrer. Re-berk !!!

Alléché par la critique, je suis allé voir ce film en espérant passer au minimum un bon moment. Résultat ? Rien. Le néant. Texte pompeux et creux, acteurs qui jouent horriblement mal (enfin, ils font avec ce qu'on leur donne, voir "texte"), émotions jamais crédibles (et surtout pas la pseudo-histoire d'amour). Le réalisateur doit avoir une dent contre le public pour avoir tenu à lui infliger ce pensum mortel ! Ce qui amène à LA question : comment en 2006 peut-on encore laisser commettre des films comme ca? Au vol ! Au vol !

Les trente première minutes sont insupportables: trop théâtral, trop nombriliste, trop Romain Duris ("acteur" que je n'aime pas du tout).

Puis le film s'anime, et c'est du bon: le père chaleureux mais maladroit, le frère dragueur, la mère chieuse, on prend goût à cette petite famille et à cette sympathique atmosphère d'avant-Noël.

J'ai hésité entre 2 et 3 mais j'ai opté pour 3 étoiles, car c'est la première fois qu'il y a un tel contraste entre mes impressions de début et de fin de film.

Vraiment beau. Romain Duris (que je ne peux supporter d'habitude) tient là un beau rôle de dépressif, Louis Garrel également, avec sa fantaisie coutumière, et Guy Marchand est extraordinaire comme d'habitude... Une jolie histoire, très bien filmée... Que du bon!

Voila un film rafraichissant, fin et visiblement fait avec amour. Bourré de clins d'oeil et de reférences (le film m'a notamment beaucoup fait penser à "la maman et la putain" d'Eustache). Les acteurs sont touchants et les dialogues ont le verbe haut(rien que pour ca le film est une reussite).