AlloCiné
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Votre avis sur Dans Paris ?
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Hommage volontaire (?) au cinema de la nouvelle vague ,ce film en possede en tout cas les qualités (comediens ,bande son) comme les defauts (scenario et dialogues creux) Deja ,il faut passer l'obstacle du premier 1/4 d'heure totalement imbuvable pour enfin acceder a l'histoire proprement dite ,ensuite il faut s'accrocher aux lambeaux scenaristiques pour profiter du talent des acteurs et notament d'un excellent Guy Marchand dont la prestation eclipserais presque celle de ces 2 freres au caractere diamétralement opposé.Duris dans un role delicat de depressif devoile une nouvelle facette de son talent tandis que Garrel cabotine allegrement dans la peau du tombeur de ses dames.Au final ,les trop rares moments d'emotions se retrouvent noyés dans un ocean d'ennui soutenu par des dialogues ampoulés et une realisation esthetisante au possible.Encore une fois la preuve que de remarquables comediens ne sont rien sans un minimum de scenario.
Après une première partie irritante qui évoque "17 fois Cécile Cassart", le premier film intello-chiant d'Honoré, le film trouve sa voie dans un hommage assez appuyé de la Nouvelle Vague. Citant Truffaut, Godard ou encore Rohmer, le cinéaste trouve une liberté de ton qui donne un grand coup de frais sur son film jusqu'alors très dépressif. Le duo Romain Duris - Louis Garrel fonctionne à merveille, tandis que Guy Marchand est irrésistible en père complètement dépassé par les événements. Au final, on rit souvent en compagnie de cette famille de branques, et on arrive à être ému dans une séquence intimiste sous forme de comédie musicale. Un film finalement léger et très sympathique.
Christophe Honoré réalise une bonne comédie romantique. Romain Duris incarne un jeune trentenaire. Louis Garrel interprète son frère Jonathan et le narrateur. Joana Preiss tient le rôle de sa petite amie. Guy Marchand joue Mirko, son père. Le contexte de Paris fonctionne bien avec ce genre de film.
On est toujours très déçu de ne pas pouvoir dire du bien dun film qui essaie de se démarquer un peu des autres. Incontestablement, Dans Paris est un film novateur sur la forme. Pour son troisième long métrage, Christophe Honoré a pris des risques. Dentrée de jeu, on a droit à un aparté dérangeant de Louis Garrel qui pose le décor : il se permet, comme il le dit lui-même de «faire une introduction» au film. Mais malheureusement, Dans Paris ne touchera quune partie du public : le lyrisme dans les dialogues, bien écrits mais manquant de naturel, donnent limpression au spectateur quil regarde une pièce de théâtre filmée et il en vient à remettre en cause la sincérité des personnages. Ces personnages sont par ailleurs bien interprétés. Romain Duris est encore une fois excellent dans le rôle dun homme en pleine dépression ayant du mal à se remettre dune rupture, mais qui au fil du film reprendra goût à la vie. Dans Paris permet également de découvrir Guy Marchand dans un rôle inattendu : il joue ici un papa poule dont la vie nest pas plus heureuse que celle de son fils. Enfin, Louis Garrel complète le casting, et on ne peut pas dire que ce soit une bonne chose : son interprétation est très en dessous de celles des deux autres acteurs, et il a tendance à souvent être dans le surjeu. Autrement dit, cest le moins crédible du trio. Lhistoire racontée par Christophe Honorée nest pas non plus bien intéressante. En plus de manquer de naturel, son film ne parvient que très rarement à capter lattention du spectateur. Lhistoire en devient même banale, et le malaise de tous les personnage a du mal à toucher le spectateur. Dans Paris vaut tout de même le coup dil, ne serait-ce que pour deux scènes musicales tout simplement bouleversantes : Romain Duris, allongé sur son lit fredonnant du Kim Wilde; et le même Duris chantant au téléphone avec son ex. Ces deux scènes valent le détour. Pour le reste du film, c'est plus que jamais une question de goût.
platinoch
Réalisé par christophe Honoré (à qui ont doit notamment l'infect "ma mère"), ce "Dans Paris" s'annonçait assez mal malgré une bande-annonce assez alléchante. En fait, bien m'en a pris d'aller le voir car malgré certains dialogues un peu pédants et pas naturels pour un rond, malgré une mise en scène très "nouvelle vague" (comprendre: désuette, et pas toujours logique ni compréhenssible - pour exemple toute les scènes de la vie de couple de Duris), et malgré Louis Garrel (être "fils de" soit, mais il faut au moins avoir du talent pour se foutre devant une caméra), ce film est très agréable. Très agréable par son ambiance de Paris hivernal, par cette famille éclatée mais dont ressort une grande fraternité et la tendresse d'un père, et par les choix musicaux. Guy Marchand brille (c'est pas si fréquent) pleinement de talent, Duris, bien qu'un peu feignant je trouve pour ce rôle, reste un bon acteur, et on retrouve avec plaisir la trop rare Marie-France Pisier. Un agréable moment.
Film long sans message le tout avec des essais de style ampoulés. Pourtant j'aime enormement Louis Garrel ( toujours genial) et Christophe Honoré mais là le film sempetre dans du verbiage en se perdant dans une histoire dispensable de couple au début au lieu de se concentrer sur la relation fraternelle si chere à Honoré. La fin est en queue de poisson, bref je nadhere pas du tout.
Un cinéma sans prétentions si ce n'est cinéphilique. La référence à la Nouvelle vague est manifeste mais tellement ostentatoire que la mayonnaise ne prend pas. Dommage pour Duris et surtout Louis Garrel, impeccable.
Santu2b
Christophe Honoré aime la Nouvelle Vague et ça se voit ! Les cinéphiles nostalgiques de cette belle période doivent impérativement jeter un petit coup d'oeil à ce "Dans Paris". L'oeuvre ne nous conte pas grand chose mais les références affluent et le cinéaste arrive à y imbriquer poésie, humour, émotion et même une chanson sublime à son histoire. Dès le départ on sent une volonté de créer quelque chose de neuf ; Jonathan s'adresse directement à son spectateur et lui fait l'introduction de son récit, s'ensuivent des morceaux de musiques, de jolies aventures bref une forme de liberté. Seulement le plus gros défaut du film est l'absence totale de scénario ; il y a trop de baisses de rythme, ce dernier tombant même parfois à plat. Honoré a du mal à le structurer. On se rattrape néanmoins sur les interprètes avec deux admirables Duris et Garrel et surtout un étonnant Guy Marchand. A découvrir...
"Un des meilleurs films Français de 2006" selon Les Inrocks. On y croit pas trop au début bien que le monologue de Louis Garrel donne au spectateur un questionnement sur le futur déroulement de l'histoire qui le plonge immédiatement dans l'intrigue. Puis les minutes suivantes d'une histoire d'amour très bizarre nous laisse perplexe. C'est enfin lorsque nous nous retrouvons dans cette famille déchirée que l'émotion s'installe. Deux frères paumés avec chacun leur façon d'interpréter la détresse stagnante qui les unis. Un des meilleurs rôles de Romain Duris, enfoncé dans sa détresse et Louis Garrel que je ne connaissais pas pour une touche d'humour. Les rapports complexes entre être humain sont sublimés par l'ensemble des acteurs. Le père qui n'a jamais supporté la séparation d'avec sa femme et qui est aujourd'hui perdu devant la dépression d'un de ses fils (Duris), lui même sortant d'une séparation et toujours profondement atteint par un drame familial. Chaque personnage est riche, profond, travaillé et même les plus éphémères apportent une cohérence à l'ensemble. Un très bon film sur la solitude, la famille, notre époque qui sans dramatiser outre mesure nous expose des fragments de vie qui pourraient être ceux de n'importe qui, la narration en plus. Je recommande.
Pour Honoré, faire un film d'auteur, c'est faire un film qui ne veut dire! C'est pathétique! A l'exception du très touchant Guy Marchand, les acteurs sont tous pédants, antipathiques, et lourds! Cette 1ère partie adressée directement au spectateur veut absolument rendre le film plus léger, mais n'en réussit pas moins... loin de là!Prétentieux, vide et sans aucune émotion, on s'ennuie tout au long du film et on se demande ce qu'on fait là. Franchement après "Ma Mère" et "Dans Paris", il faut qu'il arrête de faire des films!
Film à voir quand on a un petit coup de cafard et qu'on se sent seul. Christophe Honoré a eu la bonne idée d'utiliser le regard caméra pour impliquer le spectateur dans le film, ce qui est réussi.
Par contre il y a quelques contradictions dans le scénario, doublées d'une morale un peu facile sur la tristesse.
Par contre il y a quelques contradictions dans le scénario, doublées d'une morale un peu facile sur la tristesse.
Je suis un vilain, je critique un film dont je n'ai vu que la bande annonce, mais dont j'ai bien saisi la tonalité générale et que je ne puis plus attendre de critiquer, la raison étant qu'il comporte un hommage vibrant à une rockeuse chère à mon coeur qui se reconnaîtra. Dans Paris est une oeuvre sensuelle et sensitive, à l'image de la Blonde perdue au Cambodge, servie par de bons comédiens, à commencer par le toujours sympathique Guy Marchand. A regarder la nuit, voir toutes les nuits, pour que plus jamais la nuit ne soit sans...Kim Wilde.
Prenez une famille ordinairement mélancolique, les parents séparés, un deuil encore récent, des relations particulières entre deux frères... bref du bonheur pour un scénariste inspiré.
Mais ici, il y a tant defforts pour briser lémotion potentielle, que le réalisateur parvient (avec laide, il faut bien le dire, de dialogues littéraires tout à fait irritants), à nous désintéresser de ses personnages.
Pourtant, beaucoup de qualités émergent : une incontestable profondeur de lanalyse des traumatismes familiaux, un Guy Marchand énorme et faisant passer lémotion malgré le texte, des idées de mise en scène vraiment originales.
Mais lensemble laisse une impression bien lourde, ampoulée, gavée de références dont on se passerait bien.
À côté de quelques jolies scènes, on le droit à des séquences complètement fabriquées, artificielles, où lon se dit que tout cela est bien long.
Mais ici, il y a tant defforts pour briser lémotion potentielle, que le réalisateur parvient (avec laide, il faut bien le dire, de dialogues littéraires tout à fait irritants), à nous désintéresser de ses personnages.
Pourtant, beaucoup de qualités émergent : une incontestable profondeur de lanalyse des traumatismes familiaux, un Guy Marchand énorme et faisant passer lémotion malgré le texte, des idées de mise en scène vraiment originales.
Mais lensemble laisse une impression bien lourde, ampoulée, gavée de références dont on se passerait bien.
À côté de quelques jolies scènes, on le droit à des séquences complètement fabriquées, artificielles, où lon se dit que tout cela est bien long.
C'est une fable urbaine contemporaine sur 2 frères un peu perdus : l'un par une rupture récente, l'autre par ses conquêtes d'un soir. Au milieu, on trouve le père qui essaye de les comprendre le mieux qu'il peut mais n'y arrive guère. Bref c'est un bon film, avec trois acteurs pas trop mauvais et avec une B.O très sympatique.
Je suis assez déçue. J'ai préféré Les Chansons d'amour au niveau du scénario. En revanche j'aime la mise en scène. Le montage est, selon moi, vraiment bien manié. Les acteurs jouent très bien.
J'ai beaucoup et j'ai toujours aimé lorsque le spectateur est impliqué dans le film. Ici Garrel commence le film par une "introduction" impliquant directement le spectateur, s'adressant a lui. Et une des dernière séquence est très forte, je parle bien sur de la chanson au téléphone.
Romain Duris quant a lui est très bon dans ce rôle de dépressif.
Un film pas inintéressant a voir.
J'ai beaucoup et j'ai toujours aimé lorsque le spectateur est impliqué dans le film. Ici Garrel commence le film par une "introduction" impliquant directement le spectateur, s'adressant a lui. Et une des dernière séquence est très forte, je parle bien sur de la chanson au téléphone.
Romain Duris quant a lui est très bon dans ce rôle de dépressif.
Un film pas inintéressant a voir.
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