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Jean-François S
51 abonnés
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0,5
Publiée le 4 juin 2008
Etant un grand fan de Kusturica mais n'aimant pas du tout le foot, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce film. Avait peut-être espéré un miracle comme Michael Mann l'avait fait avec le boxeur Mohamed Ali. Mais non, ce film est un film de fan pour les fans du joueur, c'est à dire pas du tout objectif. Le but de la victoire contre l'Angleterre au mondiale revient au moins 10 fois avec le sous-titre "le but du siècle" qui clignote, mais surtout le film mélange tout et n'importe quoi politique, religion, sexe, drogue et forcement football. Kusturica essaye à la façon des médias actuels de faire monter en neige son idée, que Maradonna a terrasé la politique de Tatcher grace à son but du "siècle"... J'ai du mal à croire que le cinéaste pourtant si critique sur le monde de la politique dans ses films en arrive à des conclusions aussi simplistes. Maradonna semble avoir envouté le cinéaste par sa tchatche de matcho, qui ne semble plus avoir aucun sens critique. Tiens ça me fait penser au reportage sur Dirk Diggler dans "Boogie nights"...
Quel foutage de gueule… Dieu sait si il y a matière à dire sur Maradona, et c’est d’autant plus décevant de la part de Kusturica d’en avoir fait un portrait aussi insignifiant. Seules 2-3 séquences parviennent à nous sortir de la léthargie dans laquelle on est plongés du début à la fin, tant ce film, qui déjà dit peu de choses, les dit en plus mal. Kusturica ne prend aucun recul par rapport à son sujet, et se pose d’entrée comme le plus grand admirateur de la star argentine ; il ne se fait pas prier pour lui faire de la lèche tout du long et se contente de le brosser dans le sens du poil en souriant niaisement. Diego n’est pas en reste, et se livre à un festival d’autosatisfaction et de complaisance qui, s’il fait partie intégrante du personnage, est plus que lassant quand il n’y a rien d’autre derrière. De plus, nos deux protagonistes se livrent à une propagande politique du plus mauvais effet et complètement inappropriée, et partent dans des discussions fumeuses totalement ridicules. Le pire restant néanmoins le traitement qu’ils font de la fameuse victoire argentine contre l’Angleterre lors du Mondial 1986, en lui attribuant une portée politique qu’elle n’a pas le moins du monde. Le football n’est que du football, Diego, et c’est dommage que l’amoureux fou de ballon rond que tu es puisse imaginer le contraire.
Poussif au départ, ce film laisse au final une bonne impression. Tout l'intéret du film est la proximité d'Emir Kusturica avec Diego Armando Maradona qui nous permet d'assister à des instants uniques tels que Diego qui se remémore "le but du siècle" face à l'Angleterre, Diego qui chante, Diego qui reconnait que sans la drogue il aurait pu être meilleur encore et le face à face Manu Chao- Diego Maradona pour "la vida tombola". Mais voilà, le film se fait tout de même longuet, car il lui manque une démarche documentaire comme peut l'avoir l'excellent film de Jean-Christophe Rose "Maradona, un gamin en or". De plus, beaucoup de scènes sont inutiles : telles que les analyses géopolitiques de Maradona. A voir tout de même pour les fan de foot, car on a accès à des rares instants en compagnie du fameux numéro 10.
Je vais être honnête, je ne suis pas du tout objectif sur ce coup là : je suis un fan absolu de Maradona, que je tiens pour le dernier grand joueur de foot, mais le cinéma bordélique de Kusturica a un peu tendance à me gonfler. Je ne me suis jamais lassé des buts de martien du gamin en or de La Boca, je suis ému quand il restaure à lui tout seul la fierté de l'Argentine après les Malouines, encore plus quand il permet à l'Italie du sud qui l'a adopté de prendre enfin sa revanche sur le nord. De la Bombonera à Naples, en passant par Barcelone, le parcours édifiant de Maradona est la rencontre explosive entre un joueur d'une honneteté désarmante qui donne tout à son maillot et à son public avant de penser à sa carrière, avec une époque prompte à fabriquer et détruire dans la foulée ses idoles. Au passage, j'invite ceux qui se gaussent du discours politique de Maradona, à se pencher sur le vide confondant de la pensée (?) de nos footballeurs hexagonaux. Face à ces starlettes autistes, je préfère mille fois les excès sincères de Maradona. Mais alors quid de Kusturica dans tout ça ? Il faut reconnaitre que le cinéaste a réussi à apprivoiser le monstre, et qu'il nous présente là, et c'est tout l'intérêt du film, un Diego parfois inédit et touchant jetant un regard sans concession sur sa vie. Cela dit, le film de Kusturica est aussi un documentaire à la photo dégueulasse, indigne d'être projeté sur un grand écran.
Kusturica pose sa caméra sur l'un des plus emblématiques joueurs de foot qu'a connu la planète : Maradona. Ce documentaire nous plonge au cœur d'une vie de passion mais aussi de déboires grâce. Dommage que cela tourne un peu trop en pamphlet politique contre le Royaume-Uni notamment, même si cela est fort logique de la part de Maradona. Malheureusement, Kusturica ne semble pas toujours prendre le recul nécessaire et manque donc d'objectivité. Mais, il y a de bons moments comme la rencontre avec Manu Chao. A voir pour faire sa propre idée.
Voilà un docu-film que je voulais voir depuis longtemps et j'ai enfin réussi à combler cette lacune. Un beau portrait, sans concession, d'une idole, d'une icône, d'un dieu dans son pays et à Naples. A travers des images d'archives de ses plus belles réalisations et des images familiales, Emir Kusturica nous livre l'histoire de cet homme né dans une famille pauvre, élevé au rang de Dieu très jeune pour ses dispositions sportives, cocaïnomane reconnu et repenti, marié à Claudia (qui a toujours été là pour le remettre dans le droit chemin) et très critique envers la classe politique Argentine (et en général) qu'il considère pourrie jusqu'à l'os, s'enrichissant sur le dos des pauvres. Un beau film à voir.
Grand documentaire sur le vie de MARADONA , ce gamin en or qui a fait réver la planète football ,le tout saupoudré de poésie, d'espoir et de militantisme ,avec des moments de folies magnifiques, comme le retour à Napoli ou encore la Bombonera !! Vraiment un bon moment pour les grands fans de Diego. DIEGO MARADONA restera à jamais le plus grand joueur du monde.
Kusturica nous livre ici un documentaire sur le plus grand footballeur de l'histoire. Certes, il n'est pas parfait, je reprocherais notamment quelques animations douteuses, mais l'ensemble est très intéressant, étonnant voire émouvant. Le réalisateur serbe dépeint de belle manière la drôle de vie d'un mec atypique mais assez attachant, un véritable dieu dans son pays. A voire surtout pour les footeux qui connaissent un peu la carrière du bonhomme, ponctuée de moments d'anthologie mais aussi de grands passages à vide...
Truc de ouf ! Je suis pas très foot mais suis quand même allé voir ce film. On y apprend pleins de trucs invraissemblables (du genre qu'il existe une Église Maradoniennne en Argentine) et c'est franchement intéressant. A voir pour sa culture personelle.
Un documentaire qui se dresse comme une statue à la gloire du meneur de jeu argentin qui est toujours considéré comme un dieu dans son pays! Quoi de mieux qu'un cinéaste haut en couleur pour dresser son portrait! Les afficiondos du ballon rond appréciront les dribbles et les superbes buts de l'argentin dont la fameuse "main de Dieu" et celui contre l'Angleterre. Mais Kusturica met en avant un homme jadis drogué et qui éssaie de reprendre une vie normale, laissant derrière lui des regrets. Une amitié surgit entre Kusturica et Maradona qui partagent cette même soif de justice. C'est ce qu'on ressent dans ce documentaire. Un profond attachement à un personnage, prophète dans son pays!
Un assez bon documentaire, même si on apprend pas tant de choses que ça si on connaissait déjà un peu la vie de Maradona. Mais hormis quelques parenthèses politiques un peu superflues, ce film se suit avec plaisir et comporte pas mal d'humour.