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Beerus
54 abonnés
59 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le nouveau Michele Soavi est une petite bombe, un polar nerveux, sadique, glauque, et parfaitement réalisé par le maître italien. On est comme emporté avec le personnage prisonnier de sa spirale de violence, dun réalisme confondant et superbement jouer, cest assurément lun des meilleurs films de lété avec antibodies et les pusher, loin du blockbuster formaté pirate des caraïbes (même si très divertissant).
Et si Alessio Boni, sous ses faux airs d'Alain Delon, possédait le visage de l'ange du mal à travers son personnage de Giorgio, ancien révolutionnaire communiste recherchant la rédemption. Et comme grand nombre de films traitant du sujet, on ne va pas échapper aux clichés du flic ripou, du dernier coup, du secret en trop. Mais l'intérêt de ce film est ailleurs. Il est dans les pas de son interprète principal, véritable bête humaine qui cherche à tout prix à retrouver cette liberté et ce qu'importe les moyens. Alessio Boni est magistral, et Michele Soavi nous narre une histoire bien construite ; les 2 confirment le savoir faire italien dans le genre balisé du polar.
Film nerveux, avec des acteurs convaincants mais l'histoire n'a pas cette force que 'Romanzo Criminale' pouvait avoir. Cependant son coté cynique et subversif m'ont bien plu
Quel plaisir de rencontrer enfin un film qui s'apparente à un florilège de tout ce que je déteste au cinéma : accumulation de scènes complaisantes (sexe, violence), mise en scène à base d'afféteries ridicules, scènes grotesques, on est vraiment gâté. Bien entendu, on s'ennuie copieusement d'un bout à l'autre. Quand on pense à tous les bons films italiens qui ne sortent pas dans notre pays et que des distributeurs ont trouvé le moyen de sortir celui-là ! Une seule scène de cinéma réussie : la toute dernière.
Arrivederci amore, ciao est un bon film qui mêle plusieurs genres ce qui donne un aspect parfois inégal à l'ensemble de ce polar mais l'histoire est assez forte pour nous accrocher cela traite de la réhabilitation assez tortueuse d'un ancien terroriste (un nostalgique des brigades rouges) interprété avec conviction par Alessio Boni avec à ses côtés un excellent Michele Placido en flic véreux. Sans être extra ce film reste prenant et se regarde avec un certain intérêt, il y aussi quelques scènes de fusillades bien faites.
Sublime film. Simple et bien construit, on ne voit vraiment pas le temps passé. Une très belle histoire riche et maitrisé dans sa réalisation. Beaucoup de thème abordé pour arriver à cette quête de la liberté. Très beau film italien à savourer tellement c'est bien fait. L'acteur principal est parfait et cette musique italienne...
Ah si si si, l'un des grands films de l'année 2006. Très franchement, Arrivederci amorce ciao est tellement sous-estimé (le film comme le réalisateur Michele Soavi), a été tellement peu diffusé depuis sa sortie qu'il faut le défendre encore et encore ! Retors ou tortueux, cruellement d'actualité ou cruel tout court, amoral ou immoral, antihéros ou supervilain ? Toutes les questions trouvent leurs réponses dans cette déclaration d'amour univoque : Arrivederci Amore Ciao ! ! ! Petit florilège des critiques de l'époque "Arrivederci amore, ciao est en effet une sorte d'opéra de la décadence, de danse de mort, de constat de fin d'un monde et de dissolution générale des principes qui l'avaient fait tenir debout." (Avoiralire.com). "C'est un film étrange, sinueux, tordu, déroutant, presque malade, qui autopsie le mal sous toutes ses formes" (Cinelive). "Au total, le sidérant mélange des genres cousu de citations, le rythme qui ne mollit jamais, la bande-son rétro de variété italienne et un joli casting disent ingénieusement comme l'époque est devenue folle, et avec elle, les hommes." (Mad Movies).
Il ne fait aucun doute que ce sont les critiques relativement élogieuses des «professionnels» qui ont influencé une bonne partie du public à aller voir ce film de Michele Soavi, lequel n'a jamais fortement impressionné par ses autres films. En tout cas, les cinéphiles éclairé(e)s, eux, ne s'y sont pas trompés. Même avec la plus grande complaisance, il leur a été difficile de voir autre chose en ce film q'un pur navet. Si le roman n'est paraît-il, pas dépourvu d'intérêt, le scénario, lui, est cousu de fil blanc. Mais très épais, et très blanc, le fil! Les personnages sont des stéréotypes dont les contours psychologiques ont été dessinés à la hache. Les répliques assourdissantes de lourdeur. La voix off, redondante à souhait, est juste là pour nous faire mieux entrer dans le crâne les ressorts convenus d'une intrigue hallucinante de banalité : reconversion sans transition d'un guérillero assassin en malfrat, opérant dans un bar, où officient des prostituées. Soavi en profite pour nous montrer des scènes de sexe ostentatoires et gratuites. Ce qui fait qu'en moins de 30 mn, abruti d'un tel traitement, n'importe quel cinéphile normalement constitué, ne peut que se diriger vers la sortie.
Difficile de penser que l'auteur de ce navet est la même personne qui a réalisé les excellents "Bloody Bird" (1987) et "Dellamorte Dellamore" (1994). Et pourtant cette oeuvre fadasse est bien signé par Michele Soavi. Ce dernier n'avait d'ailleurs pas réalisé de longs métrages depuis le fameux "Dellamorte Delamore" (Prix spécial du jury à Fantastic'Arts). Quel malheur donc que l'italien ait repris la caméra pour nous pondre cette chose peu inspirée et vide. Rien à garder, tout à jeter !!!!
Le film me paraissait intéressant de prime abord, mais il se perd dans des tours et des détours, ce qui fait qu'il est difficile de savoir pourquoi cet "homme" veut absolument se débarrasser de tout ce qui l'entoure. C'est noire, c'est vil, mais sans raison, sans but, c'est dommage...
Réalisateur rare mais auteur des formidables Bloody Bird et Dellamorte Dellamore, Michele Soavi signe avec ce film un excellent polar italien. On suit un ancien terroriste qui pour « laver » son passé va s enfoncer de plus en plus dans le banditisme. C est solidement exécuté, parfois un peu tape à l œil mais sa vision sombre et pessimiste des humains qu il décrit en fait une réussite.
Difficile de faire court avec un film aussi dense, riche, profond et remuant. M. Soavi signe donc un polar à la construction ironique (plus notre "héros" se dirige vers sa rédemption sociale, plus il s'enfonce dans la criminalité sordide) et à la mise en scène totale, d'une puissance évocatrice sans égale et parcourue de séquences magistrales, écrites, jouées et réalisées avec un talent et une implication qui laisse pantois. Véritable joyau de cinéma au milieu d'un océan de films convenus et sans ambition, cet authentique chef d'oeuvre, incontournable pour tout cinéphile qui se respecte, est un uppercut d'une violence inouïe, qui peint notre monde avec une acuité et un refus de la bienséance qui ne peut que nous interpeller. Plusieurs séquences surpassent bon nombre de films ou de filmographies et l'ensemble s'affirme comme un des sommets de la décennie. Plusieurs visions seront nécessaires mais quand elles procurent un plaisir aussi grand, pourquoi se priver ? D'autres critiques sur
Michele Soavi, en pro du film d'horreur, s'intéresse ici au polar et pas n'importe lequel, le polar des plus noir. Bien évidemment l'ambiance y est, parfois très sombre et envoûtante et son acteur principal a le mérite d'avoir le faciès de l'emploi, une gueule d'ange pour le moins viciée ... Pour autant, les Scorsese et autre Leone peuvent dormir sur leurs deux oreilles car on ne retrouve absolument jamais l'aspect fresque du milieu inhérent à leurs travaux, Soavi se contente lui d'enchaîner les scénettes avec certes un certain talent mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le parcours de son personnage central est loin d'être palpitant. Quelques scènes assez aériennes viennent en revanche agrémenter l'ensemble et relever très sérieusement l'intérêt, d'autant que la bande son est particulièrement efficace. Ce n'est pas un mauvais film mais j'en attendais bien mieux et je n'ai pas pu me détacher non plus de l'enrobage très 80's qui rend bien souvent l'ensemble désuet alors que l'on est en 2006 ... Décevant donc mais tout de même à voir une fois, notamment pour le casting efficace.